L\\\'Enfant qui venait du futur

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Vous êtes Le SAGE

          Lorsque le Sage montre la lune, le sot regarde le doigt.

          Ah ! J’en ai à raconter à ce sujet…. Le sot est celui qui ne sait rien… et qui ne sachant pas qu'il ne sait rien… se croit plus malin que tous les autres. Mais le Sage, sait-il qu'il le sait ? Non, s'il le savait, il serait fou, je veux dire sot… Mais pour les biens pensants, c'est la même chose.

          Ah, parlons de la lune ! Claude Lelouche le sait bien, lui,  que c'est un astre qui donne à penser…. C'est pourquoi il l'a mise dans le caniveau, avec des contrastes montrant toute la gloire qu'il nous trimbale depuis une nouvelle vague… déjà vieille… aussi obscure dans ses propos que ceux de l'Alcoran… Ah oui, l’Alcoran ? C’est une masse de « on-dit », plus proches de « sans » que « d'avec »…. Ou … si vous voyez ce que je veux dire ? Non ? Moi non plus…

          Bon, je répète : Le Sage, (je le dis pour vos adeptes qui vous suivent aveuglément sans chercher à vous comprendre... et heureusement… car ils y perdraient le latin qu'ils n'ont déjà pas… et c'est peu dire)…le Sage dis-je pour pallier à votre manque de précision, n’est finalement  avec vos processus de raisonnements « sans dimension », « Sage » que pour celui qui le veut bien. Puisque l'on ne sait même pas qui vous êtes…. Ouf ! J’ai mal à la teuté… enfin à la tête ! 

          Mais trêve de balivernes, on sait tout de même que vous êtes très sensible (c'est vous qui le dites et vous le dites très bien… avec calcul et graphiques à l'appui). Vous avez des arguments que l'on ne voit pas. Surtout qu'il n'y en a pas dans ce monde-là, qui est le votre, et où seuls les raisonnements « non-positionnels » font figure de raisonnements. C'est pour cela que vous êtes « Sage ». Au-delà de notre compréhension...

 Votre caractère :

          Le sage sur sa montagne sacrée, regarde en arrière… et mesure le chemin parcouru, entre hier et avant-hier. Il se replie sur lui-même, se déployant intérieurement comme une merveilleuse fleur qui ne repose sur aucune dimension. Vous êtes ce sage…. Intensément le sage réfléchit et juge, déjuge, rejuge. En prude Pénélope, il fait et défait la trame de son savoir… Vous sentez très bien tout cela dans toutes les fibres de votre être… Mais vous ne savez plus où vous en êtes… A force de mettre les cubes les uns sur les autres, on ne sait plus où se trouve le début. Bien fait…

Les élans de votre cœur :

          L'AUTRE : Lorsqu'un autre (sage ou pas, féminin ou masculin…sirène ou pantoufle..),  juge la capacité d'un individu aimé ou non, comme mauvaise.. il juge d'après ses valeurs qui sont reconnues non valables… par l'impossibilité de reconnaître ce qui est valable et surtout de savoir  quel est l’individu qui accréditera celui qui dira ce qui valable… Ce qui veut dire, en traduction Antiope : « que si le SAGE, vous aime, il n'aime pas n'importe comment : Il aime ». Mais bien que sagement en tant que SAGE, être aimé d’un Sage c'est assez délicieux. Il est si sensible….

Votre intellect :

          ASPIRINE : Je ne serai pas mauvaise langue et comme dirait Dany Boon « Je me sens bien maintenant avec mes cachets », je peux donc reprendre sous votre dictée la suite de votre conférence. Article I : Lorsque autrui juge mauvaise la capacité d'un individu, il ne peut se rétablir dans la réalité logique des choses qu'en reconnaissant son jugement comme uniquement personnel. Point à la ligne. Tiréz, ouvrez les guillemets et majuscule de départ : "Un jugement intellectuel ou non devient universel et non plus seulement personnel avec les aléas que cela comporte, lorsqu'il remplace son propre jugement de valeur par la constatations du fait".

          Excusez-moi monsieur le Sage, je me suis un peu endormi par abus d'aspirine. Et en rêve, j'ai vu passer des andalous à cheval sur montures portugaises avec oeillères… Parmi eux, il y avait 3 % de sages et 7,5 % d'androgynes. Mais je me suis réveillé et on peut continuer la dictée... Oh ! la lune au bout de mon doigt. Ah ! non c'est le clignotant de mon stylo, de ma voiture... euh, je veux dire de mon cheval ... Soyons sage.

Vos distractions :

          MUGUET : Lorsque le 1er Mai arrive, le Sage est réveillé par l'odeur de ces petites fleurs sortant de terre juste pour ce jour-là… pour permettre aux fleuristes de faire leur chiffre d'affaire annuel… Le Sage alors, se met à réfléchir sur la mise au point de son existence. Savoureusement, je dirai même sensuellement, le Sage se pose la question de sa capacité. Cette notion de capacité qui au départ, part d'une donnée neutre : "être capable de ", prend dans le système relatif du Sage une connotation de valeur. Dans un système absolu, elle n'en a pas.

          Mais le Sage ne connaît pas du tout, du tout le système absolu, si vous voyez ce que je veux dire. Dès l'instant où l'on abandonne l'idée du jugement de valeur de l'homme par l'homme, comme le préconise le Sage, les seules normes deviennent celles que l'individu s'accorde.

          Je vous conseille de lire la suite une autre fois. Le Sage… qui est VOUS en quelque sorte,  m'a dicté ceci, mais vu que j'ai démissionné le temps de prendre quatre cachets d'aspirine….

Au travail :

Vous êtes tout le temps au travail… Vous ne savez faire que ça !

A table :

          Pas de problème… Il n'y en jamais avec vous… sauf avec ceux que vous avez rendu fous. Vous mangez sagement, parlez sagement avec vos voisins que vous avez choisis sagement sages. Si à l'autre bout de table, quelques troublions vous cherchent, ils ne vous trouvent pas. Et pour cause : on ne peut pas vous trouver ni sur leur terrain, ni sur aucun autre. Vous êtes si sage….

          Voici un plan de table très SAGE :

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Vous êtes L'ABSURDE

          Il est complètement absurde, l'individu actuel… qui a décidé de s'appeler « l'Absurde ».

          Il va vouloir ABSOLUMENT justifier son rôle… même s'il sait que ce n'est qu’un rôle investi seulement pour un moment. Tout à l'heure il sera Vainqueur ou Génie ? Mais maintenant, ça il le sait, il est « l’Absurde ». Il le VEUT... Il l'est….

          Le mal ne serait pas grand si vous, l’Absurde, oui, c’est à vous que je parle… si vous en restiez là ! ! Hélas ! Vous vous servez, pour véhiculer ces contradictions, de codifications inconnues au bataillon… et surtout d'un processus de pensée « non dimensionnel ». Ce qui veut dire que votre raisonnement est fou, invraisemblable avec un défaut devenu une qualité.

          C’est facile à comprendre pourtant… La caractéristique de votre « non position », serait alors une position, dont la qualité serait « manquante ». Situation charmante s'il en est. Ce n'est pas absurde du tout cela… Et pourtant, vous avez une si merveilleuse sensibilité ! !

          Au lieu de vivre avec ce que vous aimez intensément, c’est à dire : « la vie, les petits oiseaux, l'odeur des bois, la douceur d'une pêche »… vous vous posez la question cruciale :  « Pourquoi vivre ? » Alors, lorsque vous réfléchissez… votre « non réflexion » se transforme en « réflexion ».

          Alors, vous vous dites que le « néant est un bien », et que vous avez envie de vous évaporer… pour ne pas brouiller vos émotions par la froideur de vos cogitations floues… (nous ne dirons pas vaseuses… pour être poli).

Votre caractère :

          Vous contredisant à chaque pas, vous ne cherchez même pas à être plausible. Votre grande sensibilité… est autant intérieure qu'extérieure… Mais vous la contrecarrez de façon complètement absurde… en torturant votre esprit à force de classification.

          Et ce n'est pas tout ! Vous voulez que le « non raisonnement » de votre raisonnement, ait une position dont la qualité serait manquante ! Voyez le genre ! Vous avez tout pour vivre sensiblement, aimablement, avec des émotions et des vibrations délicieuses…. Et vous ne cherchez qu'à expliquer « pourquoi »… toujours « pourquoi »…. Pourquoi ?

Les élans de votre cœur :

          L’AME SŒUR ? Vous DEVEZ rencontrer « Un ou Une » autre ABSURDE… Il n'y a que ça de possible ! Alors, vous pourriez enfin classifier de concert… au cinéma… dans une église… une pâtisserie… au concert justement… et parler indéfiniment des odeurs d'encens, de chocolat, sur les flashes, sur les sons de violon.

          Plus vous classifierez, plus vous renoncerez à ce que veniez de classifier.. en vous disant avec intelligence : « C'est trop nul, oublions ». Mais attention à ce que vous ne disiez pas la même chose de votre nouvelle relation amoureuse ! !

Votre intellect :

          Les ETUDES ? Cuisinier, jardinier, couturier, peintre ou dessinateur, ça vous aurait bien plu, mais vous avez choisi de réfléchir et de faire la mise au point de tous les métiers. Régleur, Tâteur, Expérimentateur, pourquoi pas Vivisecteur ?

          Et puis non. Tous ces gens là sont trop froids…. Vous préférez vivre à la ferme, en gentleman-farmer. Quoique... Finalement… Quoi finalement ? Non. Rien !

          Ce que vous voulez en réalité ? C’est ne plus penser, ne plus sentir. « Le néant est un bien ». Quoique...

          LES  LECTURES ? Ah ! Il y a de quoi lire pour les « Absurdes », dont vous faites partie. Par exemple : « Alice au pays des merveilles ». « Combien de marins, combien de capitaines ? »

 Oui, au fait combien ? Il y a aussi « Le meilleur des mondes ». Ou bien : « On ne tire pas sur une ambulance, surtout si je suis dedans ! » Et pour finir, un petit polar: « L'arrière train ne sifflera pas trois fois »... Quoique...

          LES  PENSEES : Qu'est-ce qui te tracasse comme pensée ? Ah, je sais, c’est la phrase : « Il n'y a pas quelqu'un qui aurait sonné, et que la sonnette n'aurait pas marché ? »

Vos distractions :

          LE  JEU : Vous pourriez jouer à reconnaître les vins et les gâteaux, seulement au goût, la tête en bas… et  avec les yeux bandés…. Je suis sûr que vous aimeriez cela !

          LES  VOYAGES : Vous pourriez essayer de circuler autour du monde, dans une brouette dont les roues seraient à l'envers et qui marcherait à l'envers ? Et voilà !

Au travail :

Le travail ? Vous trouvez ça absurde !

A table :

          Vous reprendriez bien du poulet… mais finalement vous vous demandez pourquoi ? Ce ne sont pas vos voisins qui vont vous aider à décider, puisque vous choisissez toujours de vous asseoir à côté de la Suspension, du Néant et du Nul….

          Vous feriez mieux de vous rapprochez du Fonceur ou même du Shérif. Au moins ce dernier essaierait de vous remettre dans le droit chemin. Mais vous n'y tenez pas du tout, n’est-ce pas ? Bon, alors tenons-nous en au plan de table déjà fait :

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Vous êtes Le COSMONAUTE

          C'est quoi ce petit point là-haut ? Ah une station interplanétaire ! Et qui est cet homme derrière le hublot ? Ah c'est vous !

          Hou, hou… Vous me voyez ? Oui ! Vous me voyez comment ? Parfaitement, c’est à dire cinq sur cinq ? Vous m’avez consigné sur le plan de bord ? Vous notez tout ? Vraiment tout ? Comment cela marche dans l’espace... quelles sont vos impressions ? Quel boulot !

          En plus vous faites tout cela avec une telle sensibilité ! Votre cœur et votre esprit s’y donnent à fond. Ils sont à l'ouvrage. Et en plus, vous n'arrêtez pas…. Quelle énergie ! Vous voulez toujours faire plus. Mais… ah, il y a un « MAIS », car toujours, vous vous laissez avoir par vos propres réalisations. Vous classez, triez, rangez vos notes et vos rapports, avec amour.

          Mais vous vous apercevez que vous vous êtes fait berner, par ce jugement en forme de cartographie qui vous dessèche…. Alors vous pensez en devenir fou. ! ! Mais votre esprit si sage, va réfléchir et se calmer.

          Et tout à coup, vous passez à toute vitesse, du raisonnement froid et analyste, à la sensibilité la plus suave. Oui, mais pas touche… Vite, vous vous reprenez… Et de nouveau, vous agissez avec le désir de mieux faire et d'aller au-delà, plus loin… encore plus loin. Et alors, vous retombez désespérément, dans le « gel » de l'analyse réflexive.

          Cela ne vous fatigue pas tout cela ? Enfin, je veux dire, cela ne vous gène pas pour marcher ?

Votre caractère :

          On découvre une bulle de lumière mise en orbite autour de la Terre… et vous êtes dedans… en train de faire le point de toutes les misères et grandeurs de l'humanité….

          Grande tâche ! Vous pourriez pourtant faire une œuvre plus utile ! Car votre pensée brille de mille feux…. Mais vous êtes trop sensible…. Vous pensiez avoir bien jugé ? Et au milieu de votre feu d'artifice de raisonnements émouvants, vous voyez se dessécher cette sensibilité si lumineuse… qui va, s'éteignant, comme une flamme de bougie vacillante dans l'air raréfié….

          Qui trop embrase mal étreint. surtout lorsque les baisers sont de glace.

Les élans de votre cœur :

          Au LIT : Vous aimeriez dormir en apesanteur ! Ah le pied ! Faire des expériences jamais faites, en notant les plus et les moins de chaque chose, avec des notes comparatives… Vous vous placez sur la carpette… en équilibre… le Kama-Sutra illustré, à la main… et vous dirigez votre partenaire d’une main sûre, très doucement et très fortement…

          Il faut chercher le mieux plutôt que rester dans le bien ! Voilà votre devise !

          Mais est-ce que ce n’est pas très fatiguant ? Surtout en amour ?

Votre intellect :

          Vous faites dans la RECHERCHE : La vie des animaux, des insectes, des extra terrestres..  Vous êtes vissé à  votre ordinateur, pour ne rien louper, que ce soit en passant par la palourde et l'éléphant…. Avec le Dieu des fourmis, le Dieu des étoiles, en passant par Chauvin ou « Les oies cendrées »...

          Si par hasard vous en aviez marre de cet état frissonnant, trop impressionnant, allez chercher dans un autre rayon de la bibliothèque, quelque chose de plus facile, comme par exemple : « L'auberge de l'ange gardien »... ou la vie de PPDA…

Vos distractions :

Pour la SOIREE qu’inventer ?

          Le jeu de la vérité ? Oui, cela vous déclenche toujours de délicieuses sensations, surtout au niveau du Plexus Solaire. Là vous vous en donnez à cœur joie. Vous pouvez analyser, disséquer tous vos amis, de A jusqu’à Z….

          Mais cela ne vous suffit pas ! Il vous en faut encore et encore plus ! Pour faire le poids, vous donnez l'exemple…. Oui, vous allez de plus en plus loin, de plus en plus fort, de plus en plus gratiné, de plus en plus excitant….

          Vous partez à fond, dans le cosmos intellectuel de la sensualité, de l'information, et même  du ragot… pourquoi pas ? Vous aimez pousser les autres dans leurs derniers retranchements stellaires... Il faut qu'ils parlent sur ce qu’ils pensent de l’infini cosmique… que leurs conversations soient enregistrées….

          Cela va aller loin, très loin, très très loin. Trop loin ? Non pourquoi ? Qui a dit trop loin ?

Au travail :

La NASA ne vous a pas encore engagé (e) ?

A table :

          Trois grammes de farine, une goutte de citron, cinq pincée de sel de potassium... Vérifions que la recette est au point pour que l'organisme ait tout ce qu'il lui faut. Ah j'oubliais le peu de gingembre nécessaire pour une excitation sexuelle minimale. C'est que tout est pesé dans une fusée. Vous n'oubliez pas les sensations, mais sans aller jamais jusqu'à les privilégier.

          Vous avez installé votre couchette près de vos cosmonautes préférés, couchette ou place à table, même combat. Les uns et les autres sont les mêmes avec les mêmes occupants du même genre. Il ne faut jamais plaisanter avec la folle rigolade que l’on peut rencontrer dans l’éther…

          Le plan de table est-il assez convenable ? 

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Vous êtes Le TATEUR

          Je sais : Vous venez de découvrir, grâce à votre « Test Instantiel », que vous êtes un « Tâteur ». Cela ne vous étonne d’ailleurs pas. Et pourtant cela fait un choc ! Surtout pour nous !

          Un Tâteur ! Ce n'est pas une mince affaire que de rencontrer un Tâteur ! Parce qu'un Tâteur est un individu fragilement complexe. Il se fatigue beaucoup à aligner sur ses tablettes toutes ses impressions sensuelles et intellectuelles. Il émeut par son ouverture sur la description de toutes les sensations.

          Mais il y a un envers à la médaille… Car vous en profiter au passage pour figer vos émotions par des contrôles qui les brouillent. Dès que vous regardez pourquoi les oiseaux filant dans le ciel sont si beaux, vous en arrivez à vous demander, si vous les aimez ou non.

          Quel gâchis. Oui vous le savez. Mais que faire ? Il n'y a pas grand chose à faire. A part rester en dehors de vos problèmes… et pour l'observateur extérieur… moi, compter les coups.

          Quant à vous, vous sentez, analysez, figez votre sensation. Vous sentez furieusement (je ne parle pas de votre odeur, mais de votre odorat, car dès que vous y pensez, vous ne sentez plus rien). Pauvre Tâteur aimable et aimé !

Votre caractère :

          La situation est un petit peu compliquée. Vous êtes très compétent. Vous classez et répertoriez vos richesse sensorielles et autres, en vous fatiguant beaucoup. Et vous regrettez d'y être contraint. Par qui ?

          Par votre terrible manie de faire à tout bout de champ une mise au point minutieuse.

          Et pourquoi n'êtes-vous pas satisfait de vous accrocher à cette belle occupation ? Parce qu'en réalité, vous êtes un super sensitif. Alors, analysant vos sensations, vous les ternissez. Si vous cherchez pourquoi vous aimez les fruits, vous glacez leur goût sucré dans votre bouche. On ne peut pas être juge et partie ! Mon pauvre…

Les élans de votre cœur :

          Une partie de COLIN MAILLARD ?

          Autant une lune de miel peut être réussie si on joue à se tâter de-ci de là … sur les canaux de Venise… dans la chapelle Sixtine… à Matignon… dans les ascenseurs… autant le tâtement intellectuel à tendance interrogative (style "si on se demandait ce que tu préfères comme musique, parfum, etc) peut être fatigant à la longue, surtout en plein ébat amoureux… à moins que le ou la partenaire ne soit un TATEUR lui-même ?

Au  travail :

Vous vous tâtez.

Votre intellect :

          Le BOULIER : C'est un petit mécanisme avec… (et je vous le donne en dix), dix boules. Non cela ne fait pas partie de la panoplie anatomique donnée en CM2 pour les cours du soir. ce petit appareil datant de ... Ouh, il y a longtemps… était l'ancêtre de la calculette électrique, mais  en plus lent. On passe une boule à gauche pour les unités. Puis on a les dizaines, les centaines. On pousse de droite à gauche. Mais comme il n'y a pas de zéro, c'est aussi compliqué que de suivre les instructions de la notice, pour monter une table de télé en kit. Exemple : « Enfilez le bitonniot XZ3, du pied numéro alpha, dans le creux femelle de la roulette 3, en passant la boucle de ressort S3, dans la rainure de l'ergot « aB »...

          Inspirez vous de Daninos : « Vacances à tout prix » chez hachette. Ah, Daninos, il sait, LUI, de quoi il parle, quand il rencontre un Tâteur...

Vos distractions :

          A  MAIN CHAUDE : C’est un jeu, pour taper dans la main d'une victime, qui doit reconnaître la personne qui tape. Cela vous amuse beaucoup. Mais c'est trop violent pour vous. Vous préférez des sensations plus subtiles, telles celles que vous pouvez éprouver en jouant à Colin Maillard (fastoche pour vous !). On vous bande les yeux, c'est vous le tâteur, ne l'oubliez pas, et les autres s'éparpillent dans les fourrés en gloussant de ci de là.

          Puis on vous lâche et vous tâtez c'est-à-dire que vous essayez de reconnaître à qui appartient ces petits creux, ces petites bosses, (je dis petits, je ne sais pourquoi), qui se trouvent dissimulés ça et là sur la tête de ceux qui se sont laissés piéger. Je dis sur la tête ? Vraiment ? Ah!

 A table :

          Vous avez déjà rendu fou le marchand de primeurs en tâtant les fraises. L'épicier arabe qui pourtant est placide, a vu ses globes oculaires prêts à jaillir de ses orbites lorsque vous avez tâté les melons de sa femme, mais en tout bien tout honneur. Et c'est tout à votre honneur : c’était des melons.

          Mais alors là, cessez de tâter par dessous la table, le tissu mohair du vêtement de votre camarade de droite pour savoir si ça bouloche.

          P.S. Pour le dessert, évitez de chanter : « Valentine, elle avait de tous petits tétons que je tâtais à tâtons, en tâtant à tâtons, tontaines et tontons », (car votre tantine s'appelle Valentine) devant son mari Gaston, surtout si vous vous appelez Maurice ou Mauricette. (Le sexe n'arrange rien, même et peut-être surtout, chanté par une femme). Cette histoire de tétons tâtés, risque de faire jaser M. Le Préfet dans les chaumières.

Bref, voici le plan de table :

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Vous êtes L'EXPERIMENTATEUR

          Lorsque un génie de l'informatique pourra mettre dans ses machines une puce sachant répertorier les parfums, les lumières azurées, les bruits musicaux, le goût du saucisson et du miel… il vous aura créé !

          Car vous êtes un être d'exception… notant, compilant, recevant, humant, savourant, donnant des notes à chaque sensation, en plaçant d'un côté les bonnes impressions, de l'autre les imitations. Vous expérimentez le monde entier, avec un « E » majuscule.

          Si vous étiez un compositeur, vous seriez Bartok. Si vous étiez un poète, vous seriez Villon. Peintre ? Ce serait Renoir. Ecrivain ? Proust ou Colette car vous en faites des expériences de toutes sortes, sans jamais oublier votre petit carnet multicolore qui relate chaque résultat et propose l'étude suivante, dans la foulée.

          Vous aimez jouer à la marelle ? Hop, un coup sur Terre, un coup en l'Air. Sans vous lasser, vous notez, notez, sentez, sentez, renotez... ressentez… flirtant toujours là où vous pouvez entasser des souvenirs de senteurs, de goûts, d'émotions exacerbées… qui exaltent les sens pour pouvoir les figer illico… dans votre boite à souvenirs étiquetée « Expériences ».

Votre caractère :

          Vous êtes une véritable petite machine de sensations classifiées. Engin très spécial appelé « être humain », vous ne faites pas un frisson, sans le décrire par le menu. Vous analysez, rangez, et triez vos impressions.

          Vous seriez ordinateur, vos fiches perforées seraient des sons, des odeurs, des couleurs. Vous pourriez être chimiste, taste vin, dégustateur, vous portant volontaire pour toutes expériences sensorielles, surtout inédites.

          Si vous aimez ramasser des coquillages au bord de la mer, c'est pour en faire des classements. Vous répertoriez toutes vos sensations. Vous voudriez posséder l'odorat de votre chien… et le figer.

Les élans de votre cœur :

          En COUPLE ? Puis-je parler ?

          Je ne le ferai qu’à demi-mot pour ne pas nuire à votre réputation.

          Surtout si vous êtes présentement à visage découvert avec vos chers enfants autour de vous. Parlons donc discrètement :

          En duo, vous aimeriez être un couple très hard. Bon, disons d'avant-garde… échangiste pour l’étude… dominant-dominé pour prendre des notes… avec cuir, fouet, ébats millimétrés, répertoriés, mesures, machines enregistreuses, graphiques, comptabilité, centimètres cubes, grosse cylindrée en matière d'ébats, mais uniquement pour en faire une encyclopédie...

          Je ne parle que du tout venant. Et je jette un voile pudique sur tout le reste. Bon vent !

Votre intellect :

          D’abord : « Le PROGRES » : Vous hurlez :

          « Qui m'a foutu ce sacré bordel sur Internet ? Il y a un petit malin qui fait circuler des informations mensongères en se donnant de fausses références, style A.F.P. ou Hachette... Et un paquet d'internautes, surfeurs, hackers, et autres, j’en passe et des meilleurs, cherchent à me sodomiser virtuellement (sauf P.S. Vous voyez ce que je veux dire ? La terreur d'Ophélie Winter qui préfère le réel !).

          Ne dites surtout pas que c'est vous le massacreur des banlieues ? Ah ! Vous préférez vous dénoncer ! Pour voir ? Par pure expérience...

          Votre MAMAN ? Elle ne peut croire que vous soyez son enfant. Si ce n'est pas d'elle que nous allons  parler, disons que vos divers éleveurs/éducateurs sont totalement époustouflés. Ils vous avaient envoyé à l'école maternelle, et voilà que vous arrivez direct à l'Ecole Normale dans la foulée. Quelle tête ! Et tout est dedans ? Des milliers d'expériences… ça tient ?

Vos distractions :

          LES JEUX VIDEOS 4190 : Vous avez ajouté à vos jeux informatiques quelques gadgets supplémentaires. A savoir, une sonnette qui se déclenche dès que vous bougez le pied droit avec une giclée de parfum qui vous crache à la figure le fameux « Vas-y » de Diorissimo. Et une serviette mouillée vous claque le nez chaque fois que Martha Karatéka ceinture noire, 12^ème dan vous envoie par terre, en trois D.

          Et pour finir, la musique des cinq sens de Mendelson éclate en fanfare, si vous battez votre propre score. Même vos copains n'en reviennent pas.

 Au travail :

Vous êtes employé partout où il faut expérimenter pour réussir.       

Un tas d’Entreprises vous engagent à la fois dans le Var et à Tokio.

Mais à peine engagé, vous en avez mare. Et vous vous tirez.

A table :

          Un cri d'horreur frissonne sur toutes les bouches des convives violacées par l'épouvante. Vous avez mélangé du Coca-Cola avec votre Morgon 89 ! ! ! Et comble de l'épouvante, vous clappez de la langue avec ravissement, en annotant soigneusement vos sensations sur le menu.

          Heureusement, vos voisins… que vous avez su choisir astucieusement, se sont repris illico…  et opinent du bonnet. Ils savent apprécier… EUX ! !

C’est ça un bon plan de table à expérimenter 

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Vous êtes Le PETIT PRINCE

          « L'acquis mémorisé est le matériau indispensable à la création », dit Henri Laborit dans la nouvelle Grille (Laffont Ed.). C'est le "métier" du pianiste, du peintre, du sculpteur, de l'architecte, du comédien... qui s’acquiert par l'apprentissage. C'est l'effort de connaître, d'apprivoiser, de comprendre… c’est ce que le Petit Prince de St Exupéry fait comme vous… (je vais te tutoyer finalement, OK ? ).

          Tu es si petit, ingénu, assoiffé de savoir… avec tes questions sur la différence entre ta petite planète, où il n'y a qu'une fleur, et les autres… où les gens font tant de choses surprenantes.

          Tu es concret. Tu cherches à savoir où tu te trouves… dans quel monde… pourquoi… Pourtant, tu ne connais pas les valeurs que les humains donnent aux choses qu'ils utilisent. Pour toi, une rose est une rose. C'est la tienne, pareille à rien d'autre. Le concept de rose n'existe pas pour toi. Il y a une seule chose que tu connais vraiment bien, oui vraiment : C'est la LIAISON que tu ressens entre la Terre… ton corps… et toute la spiritualité de ton esprit.

          Et ça, c'est un truc que les autres ne peuvent pas comprendre.. ne savent pas saisir. Ils ne savent pas que ça peut exister… et ils ne pensent même pas à te poser la question. Alors ça, on peut dire que ça te tue….

Votre caractère :

          Dessine-moi un mouton ? Le petit prince de St Exupéry est là, sur notre planète la Terre. Et c’est toi… Tu as su voyager dans le cosmos… d'étoile en étoile… et maintenant tu poses des questions…. Tu veux tout savoir… si les roses ont des épines… et qu’est-ce que ça veut dire apprivoiser…. Tu as tant de choses à apprendre ! Il faut faire vite.

          Comme tu es très concret, tu te demandes où tu es… sur quelle planète… et pourquoi les humains ne donnent pas la même valeur que toi, aux objets et aux sentiments. Toi, tu sens bien  qu'une rose ne ressemble à nulle autre. Et que les autres sont uniques aussi.

Les élans de votre cœur :

          YOUPI : Oh, toi l’inconnu (e)… si tu n'as pas peur de détailler la forme, la couleur, la durée et l'originalité précise de ton orgasme pendant son déploiement, tu es fait ou faite (ou refaite) pour partager la vie de ton PETIT PRINCE, ou de ta Petite Princesse. Sinon, achète-toi  des boules Quies.

Votre intellect :

          Au TENNIS… C'est exprès que j'attaque une rubrique tennis, car cher Petit Prince… (puis-je t'appeler Prince ? Pas de chi-chi entre nous. Tu préfères Petit ? Enfin tu t'en moques)..

          Pour toi, quelle que soit la question… quel que soit le problème… tu es toujours à ton affaire. Tu te  questionnes avec beaucoup de sensibilité. C'est ce qui fait ton charme. On aime tellement que pendant six minutes, tu poses des questions. Surtout, si c'est à notre sujet. On s'imagine que tu t'intéresse à nous…. Après ça agace.

          Mais tu ne lâches pas le morceau. Ainsi tu épuiserais Yannick Noah à l'interroger sur Roland Garros, et tu finirais par le coincer… (ce qui est pratiquement impossible).

          Comment ? Que dis-tu ? Tu voudrais que je te dessine une balle de tennis pour savoir comment c'est fait. Pourquoi ? Je veux dire pourquoi tu veux le savoir. Et pourquoi maintenant ? Pourquoi pas hier ? Moi aussi je sais dire « Pourquoi ». Et bonjour Prince… mon Test me dit que je suis du Signe Instantiel du « Petit Prince » en ce moment !

Vos distractions :

          TRIVIAL POURSUITE ?  Mais tu rigoles ? Je croyais te battre au jeu des questions ? Erreur ! tu joues tellement toute la journée avec les autres… et une partie de la nuit avec toi-même, en rêve éveillé… ou en veille endormie… que tu sais, sinon tout… du moins beaucoup…. Et surtout plus que moi…. C'est pénible, mais c’est comme ça !

          J'ai joué une fois avec un Petit Prince (je l'ai su par la suite) qui non seulement était un Petit Prince Instantiel, mais en plus, était la plupart du temps, « Petit Prince » en Signe Préférentiel. (Il y a des tests spécifiques pour les reconnaître. Ou alors vous testez en Instantiel 800 fois et s'ils font 799 fois Petit Prince c'est qu'ils le sont en Préférentiel. Par contre avec le test spécifique, une fois suffit. Si vous êtes sage, je vous le donnerai).

          Ce fameux petit Prince dont je parle, nous a rendu fous (on était 22) pendant tout un week-end. Et ne me demandez pas son âge (il avait entre 7 et 170 ans, seul l’âge mental compte).

Au travail :

En classe bien sûr… Après le bac, pas question de faire travailler les enfants. On n’est pas en Chine…

A table :

          Qu'est ce que c'est le Soleil, et où il est ? A qui sont ces saucisses ? Pourquoi les pommes de terre n'ont pas de dents ? A quelle heure le bon Dieu mange ? Maman est prête (très injustement) à gifler. C'est dur un Petit Prince surtout à déjeuner. Elle l'a mis à la table des enfants. Mais comme il préfère celle des adultes, il a entraîné ses petits camarades avec lui. C'est la pagaille. Mais non je me trompe. C’est Papa qui est le Petit Prince à la table des adultes…

          Bref, voilà un plan de table classique pour Petit Prince, adulte ou enfant :

 NB : Ne servez pas de mouton à dîner, même déguisé en lapin, ni du lapin non plus d’ailleurs... Il voudra que vous le lui dessiniez… Quant au flan, qui tremble sur l'assiette, il n'en voudra pas ! Parce qu'il croira qu'il vit encore….

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Vous êtes Le PROSPECTEUR

          Coucou ! !  Où êtes-vous ? On a vu bouger quelque chose comme un frisson, comme une onde de lumière et de son…. C'est du morse ? Mais d'où envoyez-vous votre message ? Avec quel télégraphe ? Vous savez que votre véhicule de pensée repose sur une position qui n'existe pas ?

          Lorsque l'on fonctionne sans aucune dimension, il est impossible… tout au moins aux yeux des autres de se faire comprendre. Vous nous entraînez au-delà du delà ! Et comme vous êtes très désireux de faire votre mise au point soigneusement, lucidement, minutieusement, pour savoir où vous en êtes, on se retrouve dans un imbroglio pas possible ! Il faut savoir que le point perdu de ce sixième processus de raisonnement, qui dit qu'un bien qui n'existe pas est un bien, n'est pas le meilleur moyen pour résoudre des problèmes d'équation sur le devenir de l'homme en général, et de votre prospection en particulier.

          Quand à nous, on se pose des questions. Qu'allez-vous faire ? Qu’allez-vous devenir ?  Faut-il vraiment que vous réalisiez vos réponses dans ce monde-ci ? Répondez ? Peut-être prospectez-vous dans un cosmos dont le zéro serait une position et où les raisonnements morts seraient vivants ? Dans tous les cas de figure, votre analyse éclatée par des extrêmes déchirants ne doit pas vous mettre très à l'aise, dans le monde concret dans lequel nous vivons, à l'heure actuelle. Mais c'est vrai que vous êtes ailleurs ! Le jour où vous voudrez bien revenir… bienvenue parmi nous mon cher !

Votre caractère :

          Vous êtes extraordinaire ! votre cerveau ne se trouve dans aucune dimension ! Il est difficile de raisonner efficacement avec vous car vous êtes très doué pour jouer minutieusement aux extrêmes avec vous et avec les autres. Vous voulez absolument savoir où vous en êtes. Vous prospectez à mort. D'où vient que vous n'arrivez à rien ? Vous n'avez peut-être pas le meilleur outil pour résoudre des problèmes de calcul en affirmant que « ce qui n'est pas », est un bien ! ! Mais peut-être faites-vous votre mise au point dans un monde où une pensée inexistante existe ?

Les élans de votre cœur :

          SURPRISE ! C'est compter sans la finesse de vos adorateurs( trices), cher Prospecteur. Si toutefois ils arrivent à comprendre votre jargon, plus porté sur un relevé topographique précis des généalogies prestigieuses du Bottin mondain, ou les descriptions de l'annuaire Soleil. Pourquoi vouloir vous cacher sous la petite cape d'un zorro de l'au-delà.

          Par exemple, moi qui suis au-delà de tout soupçon en ce qui concernerait des désirs sexuels ou amoureux envers vous, mais qui ai réussi à vous repérer dans votre incognito cosmique, je sais que d'autres peuvent vous adorer jusqu'à l'extase. Donc je le répète : Si, Si, vous pouvez trouver l'âme sœur. Mais en toute franchise, si vous vous transformiez en GOLDORAC ou en PETIT PRINCE, ce serait nettement plus facile. Cela dit sans vous vexer, et en toute amitié.

Votre intellect :

          MU : L'existence des continents disparus repose sur des traditions et des documents parfois contestables, mais aussi sur des données scientifiques extrêmement valables. Une thèse du géophysicien Wegener suppose qu’à une époque lointaine, il n’y aurait eu qu’un seul continent terrestre… et que la dérive des continents aurait craquelé… et que d’ailleurs, cela continuerait ! Mais ce n’est pas tout… après que les continents se soient séparés, des petits bouts d'entre eux, par exemple Mu et l'Atlantide, auraient disparu dans la mer. Lisez donc le « Livre des mondes oubliés », de Charroux, c'est pour vous….

Vos distractions :

          Parlons CHANSON, par exemple. Un défaut commun à tous les chanteurs (c'est Horace qui le dit dans ses épîtres, et il a dû rencontrer en son temps une foule de chanteurs-Prospecteurs qui l'ont ancré dans cette opinion), c'est de ne se décider à chanter entre amis, que lorsqu'on les en prie. Et de ne plus finir… s'ils n'en sont pas priés. Ce défaut était celui du sarde Tigellius. Même César qui pouvait l'y contraindre, qui aurait pu le supplier en arguant de l'amitié de son père et de la sienne, n'aurait pas gagné.

          Mais si c'était sa fantaisie (et bien que ce ne fut pas le moment), Tigellius chantait le « Io Bacchus » depuis le chant du coq jusqu'à la nuit, tantôt d'une voix aiguë, tantôt d'une voix grave, celle que l’on entend avec le tétracorde. Il chantait en des états extrêmes. Souvent, tout en chantant, il courait comme celui qui fuit l'ennemi…. Fort souvent, il marchait comme celui qui aurait porté les corbeilles sacrées aux fêtes de Junon.

          Je ne sais pas si vous êtes chanteur, bien qu’irrationnel, mais qui que vous soyez, cher « Prospecteur », est-ce que vous n'auriez pas eu, une de vos réincarnations chez Tigellius ? Celui-là même qui savait où il allait, quand nous, nous ne le savons pas !

Au travail :

Et oui ! Il faut bien que vous travailliez ! Tout le monde travaille ! Pourquoi pas vous ? Par exemple forer des trous pour trouver du pétrole. Après tout, c’est tout ce que vous aimez : creuser, creuser dans tous les sens pour finalement trouver ce qui serait l’équivalent du pétrole, en recherche scientifique, financière, politique, et j’en passe..

 A table :

          Vous êtes relativement contrariant. Vous tenez beaucoup à ce que le plan de table soit cohérent, précis à l'extrême. Et puis on ne sait pas où vous allez vous mettre ! Est-ce à côté des Analystes, Régleurs et coupeurs de cheveux en quatre ? Ou est-ce près des insaisissables, avaleurs de positions incernables et déïquement insondables ? Vous vous intéressez à tellement de gens qu'il faudrait quarante couverts pour n'en loger que le dixième.

          A part le Shérif qui ne vous comprend pas, vous avez choisi de faire un dîner de convives qui seraient déjà difficiles pour moi, à affronter un par un. Et vous en avez invités quarante !!! Quelle épouvante !

          P.S. La dernière personne qui vous a invité à dîner m'a dit de vous dire que la prochaine fois (si il y en a une) vous ne testiez pas systématiquement, Instantiellement, Préférentiellement et Astrologiquement, TOUS les convives, TOUTES les trente secondes, sans lui apporter (à la maîtresse de maison, bref, la malheureuse prise en otage) une dizaine de boites d'aspirine et deux tubes de Valium. Merci pour elle.

Ne dites rien, ce n’est pas moi qui ai fait le plan de table

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Vous êtes Le NON POSITIONNE

          Le haut parleur crie « Approchez, approchez mesdames, z’et messieurs. Il est l'heure de mettre votre situation au point. La Voyante Madame « QUESTION », qui n’est pas une diseuse de bonne aventure ordinaire, et qui ne lit pas dans les pensées, va pourtant vous dire ce que vous devez faire ici et maintenant, après qu’elle vous ai soutiré sous la tente jaune, votre attention, de grands efforts, et CE pour une modique somme, non pas de cent Euros, ni de cinquante, ou même de  20 Euros... Mais pour rien ! »

          « Alors me direz-vous », demande le bonimenteur «  Que faut-il mettre au point ? Ou bien quoi… ou comment… mettre au point ? Et bien vous allez être surpris, Mesdames z’et Messieurs…. Les véhicules de raisonnement de la Voyante Madame « QUESTION », vous proposent tout simplement d’aider votre cerveau à y voir clair.

           Sauf que pour vous, malheureusement, pour la première fois de sa vie elle

ne sera pas capable de nous aider à préciser la façon dont ce bizarre individu (vous) se ressent et se voit vivre. En effet, vous n’arrivez pas à vous servir de toutes les données que vous amassez.

           Et pourtant, vous pensez, notez, triez, calculez fumeusement et furieusement. Car vous êtes clair dans votre recherche désespérée à toujours vouloir vous positionner. Vous voulez joindre plusieurs extrêmes et tout mettre au point dans le néant. Alors, vous restez un pied en l'air, le cul (ce n'est pas moi qui suis grossière, c'est comme ça qu'on dit) entre deux chaises et dans tout projet, vous vous retrouvez toujours à la limite de la réalisation.

Votre caractère :

          Que faire ? Vous ne savez pas ! Vous êtes trop complexe. Vous n'arrivez pas à vous positionner. Vous êtes précis dans une imprécision totale, vous êtes net dans le vague, raisonnable et fou ! Mais surtout vous mettez au point.

          Quoi ? On ne sait pas. Vous vous cherchez. Vous essayez de vous identifier, mais vous n’y arrivez pas. Vous analysez parfaitement votre état. Rien ne vous en empêche.       Et rien non plus ne peut vous forcer à choisir une position autre, qu'une non-position. Hélas !

Les élans de votre cœur :

          PRISE DE COEUR : Et bien oui, vous avez du charme. Cela se voit ! C'est encourageant. Vous vous pointez et vous passez en revue tous les défauts et qualités, handicaps, faiblesses, forces et beauté de l'être aimé. Vous le lui dites. Il adore cela (ou elle). On adore qu'on nous parle de nous, même si c'est en mal. Vous savez en discourir des heures avec la science des changements extrêmes et opposés.

          Et sur vous ? Rien. Vous ne vous positionnez pas. Mais c'est pour ça que vous emballez. Car pour emballer, vous emballez.

          Comme dit Gustave Parking qui est un des plus grands philosophes de notre temps (et je m'y connais en temps actuel, passé et futur) : « Il vaut mieux la boucler sur soi, et passer pour un con, que de l'ouvrir et ne laisser aucun doute à ce sujet ».

Votre intellect :

          PRISE DE TETE : Le mot « POURQUOI » est un mot qui n'existe pas pour vous. Il peut à la limite être remplacé par "parce que". A la vérité, vous avez raison ! Le pourquoi des choses ne peut être jamais défini. Car on sait comment on fait les choses. On ne sait jamais pourquoi. Un individu peut croire qu'il sait pourquoi une chose se fait, pourquoi une chose existe. Il PEUT le dire et l'expliquer. Vous, vous savez qu'il ne démontera alors  qu'un vent de fuite non positionné.

          Vous êtes un individu qui affirme que le pourquoi d'un être, d'une chose ou d'une situation est un calque que l'on pose à un moment donné sur un être, une chose ou une situation. Mais leur position ne peut même pas les souligner d'un trait momentané et figer leur lueur qui n'est que l'envers de l'ombre de la caverne de Platon. Et toc !

          Qui a dit que c'était compliqué ? Excusez-moi, partner. C’est vous qui parlez ! Je répète…  Ce n'est pas moi qui suis « Non – Positionné », c’est vous. Vous n'aviez qu'à être Goldorac, si cela ne vous plaît pas d'être un « non positionné ». C'est vous qui êtes compliqué. Ne confondez pas. La prise de tête non positionnée, c'est pas moi.

Vos distractions :

          Prenons au hasard un hobby, et parlons en.

          Il faut procéder ainsi si on veut savoir ce que vous aimeriez faire comme distraction. Le savez-vous, vous-même ? Non. Je vais donc vous demander de citer tous les sports, toutes les disciplines intellectuelles, physiques, ludiques, cinéphiles, picturales, artistiques, littéraires, dentaires (qui a fait la liste ?), agraires et diverses… etc. Puis vous cocherez les plus intéressantes en les notant de zéro à 24 et demi, avec A, B et des C+ pour les cas limites.

          Après la disposition de l'ensemble sur un graphique, vous soulignerez les courbes les plus significatives et vous dégagerez les hobbies qui doivent le plus vous convenir avec, une marge de probabilités-pourcentages minima pour un maximum de satisfaction. Compris ?

          Ainsi, nous prenons au hasard comme hobby : le bowling. Non ? Vous ne pouvez pas me répondre ? Vous ne saurez pas si cela vous plaît, tant que vous n'aurez pas fini de calculer le nombre de pas et la force du bras, sur la vitesse du vent contre l'âge du capitaine du vestiaire qui délivre les chaussures ? Ce sera prêt quand ? Vous ne voulez pas prendre position. Quant à la date ? Ah oui, oui, oui….

Travail :

Même chose que pour les distractions : Vous ne savez pas ce que vous voulez faire, et surtout ce que vous n’aimez pas faire. Alors autant faire n’importe quoi.

A table :

          Que c'est bête ! Oon a oublié de vous placer. On ne sait pas si on vous met à la grande table ou à la petite. Et en réalité, on a même oublié que vous deviez venir. Pourtant c'est vous qui aviez fait le plan de table en le recommençant plusieurs fois et en omettant de vous positionner.

        Voilà votre exemple de plan de table :

Si, si c’est vous qui l’avez positionné comme ça !

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Vous êtes L'ENCYCLOPEDIE

          Je connaissais un brillant professeur de philosophie qui lisait TOUTES les thèses de psycho – socio - philo qui sortaient chaque année. Et il se les rappelait TOUTES. C'était une véritable encyclopédie vivante. Ce ne serait pas vous par hasard ?

          En tout cas, vous pourriez. Vous savez tout sur tout. Vous ne vous trompez jamais, et vous ne trompez personne… à l'inverse de l'éléphant (mais qu'est-ce que je raconte ? Ayez pitié de ma mauvaise vanne…) car tout le monde sait, que vous savez ce que vous dites, dans le bon et le mauvais sens, en allant plus loin, toujours plus loin, et dans le même sens à contrario, ou tout au contraire en bien opposé...

          Et le pire c’est que plus vous savez, plus vous comprenez les extrêmes, les choses immenses, et tout ça… En notant sur votre grand carnet TOUT ce qu'il faut pour ne rien oublier, pour le ressortir en flash éclair de mise au point. Y en a qui sont doués pour les études, puis pour la recherche, puis pour les trouvailles, puis pour les Prix Nobel... Vous, vous êtes doué pour tout… Vous en avez de la veine ! !

Votre caractère :

          Aïe ! On ne peut pas discuter avec vous. D'ailleurs, il ne vaut mieux pas. Vous avez toujours raison. C'est votre seul tort. En effet, vous savez toujours de quoi vous parlez.

          Vous raisonnez à la vitesse de la lumière. Vous ressentez mille choses à la fois et vous utilisez pour le dire un langage magnifique qui laisse pantois. Etes-vous par hasard muet, le temps d'une seconde ? C'est encore pire. Car votre pensée va plus vite que votre parole.

          Vous en profitez pour aller jusqu'au bout, là où tout éclate en mille miettes, et vous restez figé, en surpuissance de mise au point…

          Vous êtes une encyclopédie laser !

Les élans de votre cœur :

          ATTENTION : Les sous doués si vous êtes une femme (il en faut) et Mireille Mathieu si vous êtes un homme (c'est prouvé), ne doivent pas se retrouver sur la liste de vos demandes en mariage. Ce serait une très mauvaise combinaison. Pour tous…

          Et vous le savez. Vous n'êtes pas bête. Peut-être qu'à votre contact « ils ou elle » pourraient bien s'alourdir. Je veux dire en pensée. Mais oui, pourquoi pas ? Vous seriez capable d'ouvrir une huître pour la faire disserter sur le Discours de la Méthode, en le comparant au fascicule traitant du TK en milieu rural. C'est vrai, vous le pouvez.

          Ne forcez quand même pas votre talent. Epousez une autre ENCYCLOPEDIE. Ne cherchez pas plus loin ! C’est ça qui vous faut, rien d’autre… Qu'est-ce que vous amuseriez le soir en comparant vos relevé de Q.I…. au lit.

          Mais surtout quelle joie vous auriez, en vous échangeant à tout bout de champs, vos dictionnaires pour académiciens

Votre intellect :

          LECTURES : Vous prenez un livre ? Sautez le résumé, ignorez le passage sur l’auteur, la table des matière et même le livre lui-même…  Vous l’avez déjà lu. D’ailleurs vous avez tout lu.

          ETUDES : Vous n'avez pas besoin d'en faire, vous savez tout.

          RECHERCHES : Pourquoi chercher ? Il y en a qui cherchent ? Mais vous, vous avez déjà  tout trouvé, puisque vous avez tout lu, puisque vous êtes une véritable encyclopédie !

          QUOI ? C’est pas vrai ? Quelqu'un a quelque chose à redire ? A part les nuls ?

Vos distractions :

          SYMPOSIUM : Avec Prigogine ou ce qu'il en reste, c'est-à-dire sa femme , puis Benveniste, Chauvin, Jacquard, (vous regrettez le commandant Cousteau et son bonnet rouge qui en connaissait tout de même un rayon de 20000 lieux sous le Nautilus), avec les célèbres frères Bogdanov et leurs clones, vous pourriez vous roulez de joie dans les listings, les mailings de noms réputés célèbres pour leur forte tête.

          Vous avez rayé plusieurs fois de la liste quelques V.I.P. superficiels dont V.P, Johnny et Miss France, que votre assistant(e) s'entête à placer dans les dîners, à votre propre droite. Par contre, courir les débats pointus, voilà ce qui vous titille le septum.

          Mais pourquoi pas ? Y en a bien, et non des pires, qui aiment la journée de la saucisse et du chien !

Travail :

            Faites-vous engager à l’Académie Goncourt, par d’Ormesson. Et s’il ne veut pas récitez-lui toutes les Encyclopédies Universelles. C’est un truc qui lui plaira.

 A table :

          Vous adorez faire des déjeuners, ou des dîners-débats. Vous avez fait le menu, le plan de table, l'ordre du jour, les discours, les comptes-rendus, les analyses, synthèses, contre-expertises et suivis de la chose, plus les réponses aux questions qui n'auront pas été posées.

          Vos plus fidèles  collaborateurs sont près de vous. Les Nuls sont assis à côté des chiottes.

          Voici donc  un exemple de plan de table parfait :

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Vous êtes Le VIVISECTEUR

          Mon cher Vivi, me permettez-vous que je vous appelle comme ça, cher Vivisecteur?

          J'aime autant me mettre bien avec vous tout de suite en annonçant la couleur pour qu'il n'y ait pas le moindre malentendu. Car vous maniez la dissection intellectuelle d'une façon presque maniaque et je craindrai que vous ne débordiez dans la vivisection physique… avec scalpel ! 

          Mais bah ! Qui ne risque rien n’a rien ? Et c'est avec courage que je m'approche de vous,  afin de décrire la grande originalité de votre grand et impressionnant « Signe Instantiel ». Je ne sais pas où j'ai mis ma brosse à reluire….  Alors commençons par dessiner votre profil. Si j'ai le temps je vous ferai aussi la face… à la peinture à l’huile, avec vernis, et précaution…

          Voilà : Vous êtes un être de grande précision. Vous pensez énormément et comme votre cerveau est vaste, vous vous y perdriez si vous n’étudiez pas régulièrement la carte à chaque tournant. Vous êtes toujours sur le point d'avoir la cervelle qui éclate sous le poids de vos extraordinaires découvertes.

          Heureusement vous la rafraîchissez avec calme, jusqu'à l'immobilité paroxystique d'une réflexion faite par un oeil examinateur. Ah là là ! Quelle emprise sur les détails. Il faut dire que c'est tout ce que vous aimez…. Découper, étudier, analyser avec tranchoirs, ciseaux, varlopes, avec une très grande multiplicité de réflexion. Remercions le ciel de ne pas être tombé sous votre main déchiqueteuse, un soir de grand vent, au coin d'un bois.

Votre caractère :

          Vous êtes un esprit pur, mais pas un pur esprit. Vous réfléchissez tout le temps. Chaque fois qu’il se passe quelque chose… à chaque surprise vous faites le point. Et des surprises, on peut dire il y en a ! Attaques du train, labyrinthes, passages en univers parallèles, survols et vols de pensées, fractures de coffres forts mentaux, occidentaux, orientaux ou primitifs.

          Vous connaissez toutes les ficelles de celui qui vous parle. Mais vous ramenez tout à une superbe grille qui vous permet de ne pas vous paumer. Vous pourriez faire du calcul, de la dissection, et surtout de la vivisection. Vous adorez cela. Il faut se méfier de vous.

Les élans de votre cœur :

          VEAU, VACHE, COCHON, COUVEE !  Quand on aime on ne compte pas. Cela fait déjà quatre cœurs de poulet, et deux intestins de cochons que vous étudiez avec microscope et scalpel, dans la cuisine.

          Heureusement que vous vous contentez gentiment, de ne « vivisecter » que virtuellement et affectivement le cœur de votre fiancé(e). Ce qui ne le (ou la) contente pas suffisamment apparemment, puisque même un VIVISECTEUR lui-même, peut réaliser qu'il reste sur sa faim.

          Que dire des fiancé(es) qui sont des « non Vivisecteurs » tels que ce GAMIN par exemple, qui vous a déjà largué plusieurs fois, pour aller jouer à « Touche-moi pas, parce que si je t'attrape je te mords ».

          Oui, je sais cela ne vous fait pas rire.

Votre intellect :

          VOTRTE  CERVELET : Soyons sérieux. Je vous ai flatté un peu. Vous êtes brillant, mais pas tout à fait génial mais presque… En effet, si vous étiez génial, vous seriez du Signe Instantiel du « génie » ! Personne ne vous en empêche, mais vous préférez « vivisecter » à tous bouts de champs des cœurs de veau et des cervelets de poules, au lieu de les comprendre ! ! (Allez voir la rubrique « cœur »).

          Donc nous ne parlerons pas de la lumière qui s'allume dans vos yeux dès que l'on parle de cervelet. Non, mon cher Vivi, ce ne sont pas des abats à disséquer dont nous allons vous parler, mais de votre intellect remarquable d’accord, en ce qui concerne la mise au point de tout ce qui bouge à moins de trois cm de votre œil de vivisecteur. Je ne dirai qu'un mot de votre intellect : C'est un bel intellect de Vivisecteur.

          Je sais il y a sept mots dans ma phrase de conclusion, prévue pour un seul, et ça ne vous fait pas rire. Et pourtant !

Vos distractions :

          HUMOUR : Lorsque l'on vous regarde, cher Vivi, alors que vous êtes en pleine cogitation analytique, on sait que vous ne devez pas rire tous les jours. En effet, rien n'est moins rigolard qu'un Vivisecteur en train de se demander ce qu'il est venu faire chez Bouvard au lieu de passer une charmante soirée entre amis à numéroter les abattis de l'animal écrasé que la mère Michèle cherche depuis hier soir (mas non ce n'est pas son mari) et que vous avez trouvé éparpillé parmi vos nains de jardin (à ce sujet je vous rappelle que l'ADNDJ, Association de Défense des Nains De Jardin va vous porter une offensive de printemps même en hiver pour libérer vos NDJ et les relâcher dans la forêt).

          Je sais cela ne vous fait pas rire non plus. Mais vous à part les intérieurs des êtres vivants qu’est-ce qui vous intéresse ? Non je veux dire, qu’est-ce qui vous fait rire ? 

Travail :

Boucher ? Tripier ?

A table :

          Vous êtes très recherché pour les grillades parties. Votre précision sur le nombre et l'alternance de rognons, d'oignons, de tomates sur les brochettes, vous a rendu célèbre dans le monde entier, en tout cas, jusque de l'autre côté de la rue, cher Vivi. Et pendant que vous grignotez d'une dent interrogative sur la qualité des mets et de l'assaisonnement, vous passez au cible votre entourage faisant une sévère mise au point en souplesse et sans aucun ostracisme pour quiconque (ostracisme veut dire en moins précis : racisme au pire, et xénophobe au mieux). Enfin vous évoluez entre les invités et choisissez quand même ceux qui analysent avant de vivre, avant de vous asseoir près d'eux.

          Beau plan de table :

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Vous êtes L'ANALYSTE

          Ce n'est pas la connaissance de ce qui vous entoure qui vous anime… c’est l’analyse de la radio de toutes les sensations continues et / ou discontinues que les individus peuvent avoir d'eux-mêmes.

          Voilà un individu redoutable ! (Je parle de vous et vous le savez!). Vous avez une logique implacable qui ne vous trompe jamais et ne vous abandonne jamais. Votre ouverture rationaliste vous donne la vision de toutes les sciences et disciplines existant au monde.

           Hélas, ces parcours tendent à se réduire et à se figer petit à petit, dans un "ratiocinage" d'hésitation. Pauvre analyste. Vous cherchez si bien à faire un réglage sérieux, vous vous astreigniez si fortement à étudier tous les paramètres, qui non seulement vous concernent, mais concernent également les autres. Alors quand vous atteignez le top de la mise au point, vous savez que c'est le moment où se figeant devant le miroir, votre image se dissout et c'est pas cher..  Croyez-moi. (Oui je sais le jeu de mot est mauvais : dix sous c’est pas cher… Mais il est célèbre)

           Vous ressemblez à ces individus trop intelligents qui se fatiguent à force de vouloir tout quantifier. D'une part, vous dites que votre savoir vous écartèle ? Que vous saisissez les extrêmes ? Mais au fond, ça vous énerve. Je l'ai bien vu ? Alors que vous conseiller ? De lâcher prise ? C'est dangereux ! Vous pourriez chuter de l'échelle et de votre bibliothèque pleine de notes et vous tomberiez sur la tête.

Votre caractère :

           Avec une logique implacable qui ne vous trompe jamais, vous pouvez reconnaître toutes les impressions que les autres peuvent ressentir. Vous êtes l'analyste le plus complet de tous les temps. Je sais je l’ai déjà dit, mais vous adorez cette analyse. Guidé par le rationnel, votre largeur d'esprit vous permet de parcourir tous les raisonnements avec des bottes de 7 lieux.

           Malheureusement, vous cherchez à faire une mise au point si sérieuse qu'elle va vous amener au point culminant de votre recherche, celui où, figé devant votre miroir, votre image va commencer à fondre. Attention, cessez d'analyser ...

Les élans de votre cœur :

           CERVEAU : Pourquoi cerveau ? Il y a autre chose ? Vous ne vivez que pour donner matière à votre cerveau à l'exclusion de toute autre recherche, par exemple sexuelle ou culinaire ou sportive et ludique, sauf si cette recherche s'intéresse uniquement à prendre des notes….

Votre intellect :

          LECTURE : Lisez « L'homme cet inconnu de Carel. Puis France Dimanche et le Bottin Mondain. Si, si c'est amusant de mélanger les analyses ! Et n'oublions pas les chroniques de Marcel Proust, ce cher Marcel qui était déjà un Analyste sérieux avec quelques grammes de sensualité de plus que vous. Il y raconte en détail le composé des salons de Mme Lemaire, de la comtesse Potocka, de la princesse Polignac, de la princesse Mathilde…. 

           On y apprend tous les détails comme si « Point de Vue Image du monde » avait envoyé Frédéric Mitterand lui-même, interviewer toutes ces dames avec autant de talent que Proust. Et puis n’oublions pas que pour vous, rien ne vaut : « Les analyses freudiennes ou lacaniennes… »

Vos distractions :

           HOBBY : Que voulez-vous pour Noël ? Une collection de timbres ? Une carte du ciel avec un télescope ? Un dictionnaire serbo - chinois ? Vos analyses d’urine ?

          JEU : Détective, Ah ! voilà un métier qui vous convient. Quoi ? Vous êtes réellement détective ? Alors vous n'êtes pas Analyste occasionnel et Instantiel. Vous êtes un Analyste Préférentiel ! C'est mal parti et cela pour longtemps !

           SPORT : Oh non ! Pas de sport s'il vous plaît, me criez vous dans les oreilles… ou alors pour faire une analyse de mouvement ? A la rigueur !

Travail :

            Tout le monde vous demande ! Les ministères, les instituts de sondage, les médias, le CNRS, les professeurs de grammaire…

 A table :

           Vous enquiquinez la maîtresse de maison parce qu’elle ne vous a même pas décrit le menu, c'est un comble. Mal à l’aise, vous mangez mal. D'ailleurs vous préférez discuter. Or on ne peut pas faire deux choses ne même temps…. Je voulais dire : deux analyses en même temps…

           Comme d’habitude, vous vous êtes placé tout près de gens capables de vous comprendre.   A condition toutefois, de rester chacun dans son clapier.s

Vous avez fini d’analyser le plan de table ?

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Vous êtes L'OEIL

           « L'œil était dans la tombe et regardait Caïn »…. Vous savez le pauvre Caïn ? Il a tué son frère, le doux Abel. Il mérite la mort, mais il va subir mille morts pires. Il aura l'œil, miroir de son crime, qui le regardera jusqu'à la fin. Et vous êtes cet « Œil » qui voit tout, qui note tout, qui retient tout… à l'extrême.

           Vous êtes redoutable pour les autres, oui. Hélas vous l'êtes aussi pour vous car l'Oeil qui vous suit de son rail lumineux, c'est le votre. Dans l'état précédent, vous étiez Peter Pan. Une minute avant d'être l'Oeil, on vous touchait à travers vos actes. Dans un instant, vous ressemblerez aux délires déchirants et salissants d'un Céline destructeur. Et vous ne le savez pas.

            Pour le moment, et avec une prescience terrifiante de vos états complexes, étendus et extrêmes, vous vous intro-spectez, loin de ces conventions sociales appelées morales. Quoique vous soyez capable de disséquer avec passion, vous n'aimez rien. Vous préférez vous voir souffrir de votre Oeil trop lucide.

           Vous faites perpétuellement, et dans un frissonnement nouveau et éblouissant, la mise au point de votre état. La liaison de la moitié de vous-même se fait avec son autre moitié, par le point de rupture et cependant avec cohésion. Etonné, surpris, vous vous contemplez avec un frisson de plaisir devant cet être que vous êtes : l'Oeil.

Votre caractère :

          Cela devient plus dangereux que jamais de vous rencontrer à l'improviste. Vous êtes dans un point de rupture terrible. Vous regardez tout avec une prescience terrifiante et vous vous regardez vous regarder. Vous n'avez pas de morale, surtout de cette morale conventionnelle. Vous ne voulez pas appartenir à cette société du vingt et unième siècle. Vous êtes un adulte sans foi, loi, maison, patrie. Vous n'aimez pas, vous préférez. Vous faites dans un frisson de plaisir la mise au point de votre état, mais vous souffrez de votre oeil trop lucide devant l'immensité de votre univers.

Les élans de votre cœur :

          HACKER, MON AMOUR : Non, vous n'avez tout de même pas fait la bêtise d'épouser un Signe placé dans la case préférentielle de l'ORDINATEUR ? (Si ce conjoint est en ce moment un l'ORDINATEUR, priez le ciel qu'il en sorte avant d'en arriver au drame conjugal!) Je sais vous êtes attiré par tout ce qui compile. Mais l'ordinateur au contraire de vous, ne fait pas que compiler ! Il va vous battre ! Pourquoi ? Parce qu'il apprend au coup par coup. Binairement. Au début, vous en tombez amoureux(se), vous classez toutes vos impressions, dans des fichiers bien répertoriés. Et puis...(oh! je ne veux pas voir ça). L’autre avance les pions sur l'échiquier inexorablement. Vous n'êtes plus qu'un tout petit enfant compilateur. Vous ne savez plus où vous avez mis les notes principales. Même devant le juge des divorces, vous ne ferez pas le poids.

Votre intellect :

          Cher ŒIL, (vous permettez que je vous appelle mon oeil), on peur dire que l'intellect ça vous connaît. Quoi ? Vous trouvez que je parle pour ne rien dire ? Et que vous ne venez pas me consulter pour apprendre des choses que vous saviez déjà ! Mais imaginez que vous ne veniez d'arriver en case "Oeil" que seulement depuis trois minutes ? Voilà, vous avez tout compris. Alors je vous informe que vous pouvez prendre le Bottin mondain et relever tous les noms (je dis bien tous les noms). Après, vous pourrez les avoir à l’œil.  Voilà votre lecture !

Vos distractions :

          MAT : Les échecs bien sûr ! C'est un jeu qui est très disséquant. Quand on est dans la case « instantielle » de l' ŒIL, en tant que Personnage Instantiel, avec pour Signe Instantiel, ce fameux ŒIL, on se plonge dans tous les coups célèbres, Kasparoff, Fisher et les nouveaux maîtres que je ne peux pas tous citer. (Un parce que je ne les connais pas. Deux, parce que si vous êtes "OEIL" depuis plus d'un mois, je n'ai pas besoin de vous les nommer. Il y a bien longtemps que vous savez tout sur eux, leurs coups favoris...(berger ou bergère normande, et le reste, etc.)

          Vous n'avez pas encore acheté le logiciel qui vient de battre le champion du monde ?

          Non ?

           Ah, si ! excusez-moi !

Travail :

Oculiste peut-être ?

A table :

          Vous avez tout de suite vu que la table penchait de 3 millimètres sur la droite, et que les couverts à poisson étaient sales. Vous notez.

          Les convives donnent des nouvelles de tante Irma et de son taux de cholestérol, urée... Vous notez.

          Vous avez une petite régurgitation acide due à la sauce aigre de l'avocat. Vous observez les mouvements de votre estomac, en direct, comme sur une radio. Vous notez.

          Mais vous n'êtes pas le seul.

          Regardez le plan de table, on vous a placé par affinités. C'est gratiné.

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Vous êtes HAMLET

          On vous appelle Hamlet comme le fameux héros au caractère torturé… Car ce personnage est le portrait type d'un homme complexé, ce que justement vous êtes….

          Je dirais même que vous êtes compliqué…. Votre caractère est compliqué… sa définition est compliquée, puisque sujette à caution… dans une impression vague de fausse explication…. Imaginez tout ce qui peur y avoir de « non solide », face à un raisonnement « sans dimension ».

          Pourtant, ce n'est pas très compliqué, si on sait que tout ce qui vous touche est compliqué. Ce douteux résultat est placé sous votre seule responsabilité.

          Vous voulez-vous vivre avec une vie anormale, ou vivre une vie, dont le bien serait de ne pas exister ? Attention, petit aparté, si vous n'êtes pas Hamlet ou un de ceux qui ont choisi la sixième proposition de la deuxième question du Test Instantiel : "Un bien qui n'existe pas est un bien", ne peuvent rien comprendre à ce charabia. Il leur est donc demandé de bien vouloir quitter cet écran. Ils sont là par erreur.

          De toute façon, toutes ces considérations sont oiseuses ! Car tout se passe dans un domaine inconnu, dont nous, les humains normaux ne pouvons rien dire. Mais ce qui n'existe pas pour les autres n'est pas forcément inexistant pour tout le monde….

          Alors que celui qui n'a pas suivi ce propos, relise tout depuis le début. Bon courage à tous les  Hamlet, ou assimilés, ou à contrario… et aux autres.

Votre caractère :

          Vous êtes en train de faire la mise au point de la vision que vous avez de vous-même. Horrible ! Le résultat est complètement gazeux. Vous manœuvrez dans une sorte d'anti-pensée. La question est la suivante : voulez-vous penser ou ne pas penser ? Etre ou ne pas être ? De temps en temps, vous voulez faire quelque chose de clair ? C'est bien. Mais le pouvez-vous ?

          Là personne ne peut répondre ! Même pas vous. Ce qui est sûr ? C’est que vous faites de la mise au point. De quoi ? On ne sait pas. Or ce qui n'existe pas pour nous est peut-être vrai ailleurs. Voilà pourquoi votre fille est muette !

Les élans de votre cœur :

          FIANCE(E) : Vous auriez un problème que cela ne m'étonnerez pas !  Vous même, vous avez quelques ennuis. Vous nous avez dit que ce qui n'existe pas est BIEN ? Vous risquez de vous tromper en « le ou la » regardant. Mais ce qui fait est fait. On peut tout à fait vous retrouver en train de murmurer des mots d'amour et de demander en mariage un portemanteau, une dinde... Sans vous étonnez de leur hésitation. D'ailleurs ils sont peut-être en train de vous répondre en tant qu'âme sœur, dans un monde où le zéro est un chiffre positif plein de couleurs champêtres ?

Votre intellect :

          LITTERATURE : Vous pouvez tout lire ! En particulier « Une extrême amitié de Troyat », « WD à Zuydcoote », « La porte étroite de Gide », « Shakespeare » « Métal hurlant »...

Vos distractions :

          THEATRE : Bien sûr « Hamlet » vous plaît beaucoup ! Allez le voir ou le revoir ou le jouer, si vous avez le temps… en français… en anglais… et surtout avant que vous ne changiez de case « Instantielle ».

          Question prise de tête c’est fait pour vous ! Tiens, pourquoi ne le joueriez-vous pas à la Comédie Française ? Surtout le rôle principal ?

Travail :

N’hésitez pas ! Puisque je vous dis que vous pourriez entrer à la Comédie Française !

A table :

          Ce qui est charmant avec vous, c'est qu'étant parfaitement instable, vous pouvez quitter votre « anti-conversation » de personnage shakespearien, (en l'occurrence Hamlet, je sais on l’a déjà dit…), pour devenir n'importe quoi.

          Je veux dire n'importe quel autre personnage « Instantiel »…. Par exemple l'Enfant ou encore Goldorac.

Bon on a dit à table !

          Vous n’aimez pas le plan de la maîtresse de maison ? Elle a fait un effort pourtant. Elle vous a mis à côté de joyeux compagnons, et loin de vous, ceux que vous regardez avec un certain mépris de tragédien…

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Vous êtes L'INVERSE

           On ne sait plus où on en est… et ça, dès que vous ouvrez la bouche !

           Vos propos nous semblent incompréhensibles. Ils ne veulent rien dire et paraissent creux ! Eh bien justement pas du tout, c'est tout le contraire ! Ce qui est solide chez vous, ce sont les « vides » que vous inversez pour les transformer en « pleins ». Posé juste sur une pointe d'aiguille, vous êtes prêt à vous envoler de façon irréelle.

           Mais vous parlez si bien de la mise au point que vous venez de faire… ou que vous allez faire… que vous en devenez réel. Le voilà le piège. Votre façon de parler de cette sorte d'ajustement, est la seule chose fixe dans un environnement fluctuant. En réalité, vous êtes en train de faire une sorte de « non mise au point », dont la qualité serait négative.

           Quand on vous a saisi, on comprend que brusquement, vous avez nié tout ce que vous venez de dire. Or vous connaissez très bien votre position. Vous savez pourquoi vous vivez…  Vous êtes au courant de l'endroit où vous allez. Tout est bien qui finit bien… mais en marche arrière.

           La seule chose positive est que vous le savez ! Car rien ne vous échappe… et tout peut être faux, nul, ou anti-positif, sauf vous. On se demande même si vous n'êtes pas tout simplement un illusionniste… une fée clochette sans domicile fixe.

Votre caractère :

           Nous devons faire très attention pour ne pas nous laisser endormir par vous. Vos raisonnements oiseux ne reposent sur aucun fondement solide. Mais ici bizarrement, les trous du gruyère deviennent réalité.

          C'est le piège. Car tout est inversé chez vous. Vous faites bien la mise au point de votre existence, mais en marche arrière ! Pourtant vous savez exactement « QUI » vous êtes. Sauf que tout ce que vous dites, est peut-être faux. Il vaut mieux ne pas insister… Vous êtes un charmeur, un clochard de luxe, avec une épingle de cravate en papier, dont l'envers serait couvert de diamants non répertoriés...

Les élans de votre cœur :

           LES  AMIS ? Restez en compagnie des Complexés, des Antimarcheurs, des Non-A, des Absurdes... Attention au SHERIF qui vous tapera dessus si vous l’approchez de trop près. Mêmes les être réputés calmes : l’ORDINATEUR et l’OEIL seront pris de tremblements nerveux à votre contact !

          AMOUR ? Vous rendez FOU le ou la plus équilibré(e). Même ceux de votre Signe !

          MARIAGE ? Mais il y a la MEDUSE ou le FOETUS ! Nous avions oublié qu'ils sont les seuls capables de tenir le coup plus d'une seconde avec vous. Peut-être aussi le FATALISTE, l'AUTRUCHE et le SERPENT. Vous pouvez élargir votre choix jusqu’à  l'ENDORMEUR, le DORMEUR, la SUSPENSION, le NEANT, la LARVE...

          Cela fait déjà pas mal de possibilités ! De toutes manières, si vous avez épousé une autre personne qu'un de ces joyeux « NULS », elle deviendra vite comme eux, à votre contact  !

Votre intellect :

           CERVEAU : Le droit est à gauche !

           RAISONNEMENT : On pourrait penser qu'il suffit de prendre le contre-pied de tout ce que vous dites. Mais ce serait trop simple !

           FORCE : Vous en avez finalement à revendre… A condition de considèrer que votre énergie négative est une force !

Vos distractions :

           AU  THEATRE : Allons donc voir "Bobosse" de Roussin qui passe la première partie de la pièce à faire le poirier les jambes en l'air, la tête sur le sol. Cela vous dirait de reprendre le rôle ? C’est ANTI-NORMAL comme tout.

           VOS  JEUX : Vous aimez jouer à « pigeon nage ». Pour vous, un jeu de dames va devenir un jeu de messieurs. Et surtout n’oublions pas que : « Perdre, c'est gagner » ! Et surtout que « Gagner, c'est perdre » ! Ce qui signifie que « Quand vous ratez, c'est réussi ».

           LES  VOYAGES : En ballades, vous quittez le guide à reculons !

Travail :

            Vous savez que vous seriez un bon en détective, pour suivre un suspect sans vous faire remarquer ? 

 A table :

           Mais attention, vous êtes en train de tourner le dos aux convives !

           Si vous ne cessez pas de vous balancer d'avant en arrière sur votre chaise, la bonne qui ne vous supporte plus, vous renversera la crème renversée, sur votre beau costume « d'Inversé », celui que vous avez l’habitude de mettre à l’envers….

           Le plan de table est simple pour nous…. 

          Pour vous, c’est plus compliqué. Il faut que vous le retourniez pour comprendre enfin, où vous êtes :

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Vous êtes Le CHERCHEUR

           Si on dit de quelqu'un, c'est un « Chercheur »…. C'est vite dit ! Mais si on parle de vous, c'est autre chose ! Vous êtes « Le » Chercheur. Les idées toutes faites, moulées dans la Pensée Unique, ne vous intéressent pas.

           Non ! Car vous ?  Vous cherchez…. Que vous trouviez, c'est autre chose ! Car vous réfléchissez si rapidement que vous découvrez mille solutions... Laquelle est la bonne ?  Nous ne pouvons pas savoir qui est la bonne ? ! Vous pensez !

            Vous, vous prenez une idée quelconque, vous la grossissez au microscope, et contre toute attente vous dégagez sa position réelle… Ou bien la position qu’elle semble avoir et que VOUS, vous repoussez ! 

           Vous la reconnaissez entre toutes, cette position VRAIE !  C'est celle qui vous désigne en équilibre instable dans un monde instable, dans un environnement en parfait état de déséquilibre…. 

           Vous êtes bien ! Tout se tient « cybernétiquement », dans un équilibre extrêmement propre. Un seul problème :

            Vous savez que vous êtes prêt à lâcher un des fils ténus de votre histoire. Vous hésitez pourtant. Le problème n'est pas dans le lâchage, ni dans le fil, mais dans l'hésitation.

           Est-ce le moment ? Vous ne pouvez pas lâcher avant d'avoir fini de faire le point, c'est-à-dire  tant que vous serez en déséquilibre. Ici et maintenant…

           Mais pour ne plus être dans cet état, il faut tout lâcher ! La situation est complexe. C'est elle, justement, qui fait toute votre force de Chercheur.. allant toujours plus loin, pour chercher ce qui vous fait chercher. Finalement, vous n'êtes pas là pour trouver ! Hélas ! !

Votre caractère :

           Vous êtes le « Chercheur », et vous êtes même le « CHERCHEUR » type. Les considérations sociales, les acquis, les concepts rigides ne sont pas pour vous.

          Votre pensée va si loin et si vite dans la synthèse, bien avant de tout analyser. Lorsque votre pensée analyse, elle va encore plus vite….

          Vous faites alors votre mise au point, en partant tous azimuts… Mais surtout en  reconnaissant, qu’entre toutes position, votre véritable position est « INSTABLE », placée au sommet d'une pyramide instable, dans un univers déséquilibré….

           Pourtant, tout se tient. Un seul problème : « Avez-vous bien fini de faire le point ? » Dès que vous cessez de vous interroger, le château de cartes s'écroule !

           Quelle horreur ! Cela vous énerve…

 Les élans de votre cœur :

           VOS PETITS COPAINS ? Ce sont des « CHERCHEURS », mélangés aux « ANALYSTES », « VIVISECTEURS », « RAISONNEURS », « PROSPECTEURS »…  

           Qui ne sont là que pour vous apporter de l'eau à votre moulin de « Chercheur ».

           EN  AMOUR : Le « CHERCHEUR » cherche pour l’amour de l'art. Vous cherchez pour chercher. Vous n'êtes pas prêt de la trouver l'âme sœur !

           EN  COUPLE : Ah la belle aventure ! Si vous n'êtes pas avec un « CHERCHEUR, il ou elle va le devenir. Car c'est si passionnant de chercher en couple... Les Curie entre autres…  Il y a l'avenir, le présent, les enfants, l'organisation, l'éducation, le sexe... le succès… Et aussi  Eve et Adam...

Votre intellect :

           DICTON : Cherchez, nous ferons le reste.

           FUTUR : Il n'y a pas de limite pour les Chercheurs. Tant qu'ils seront Chercheurs, ils chercheront.

           PHRASE  CLEF : « Je ne vis que pour donner matière à mes propres pensées ».

           PROPOSITION : C'est en cherchant que l'on devient Chercheur ! Non il n' y a rien à comprendre… Mais vous pouvez toujours chercher !

Vos distractions :

           LES  PROBLEMES : Il faut en avoir pour pouvoir chercher…. Voilà avec quoi vous cherchez à vous amuser !

           LES  JEUX : Par exemple, vous êtes à la voirie, ou peintre en bâtiments… Vous cherchez le pourquoi du comment des pinceaux, des huiles, des poubelles, des quotas, des pourcentages. Bref, vous cherchez surtout quand on vous dit de ne pas chercher à comprendre.

 Travail :

Ce que vous aimez ? C’est chercher… étudier les petites annonces, et basta….

A table :

           L'embêtant est que vous cherchez longtemps, ce que vous allez commander. Souvent nous sommes déjà partis, que vous cherchez encore. Cherchez si le plan de table est convenable… 

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