L\\\'Enfant qui venait du futur

Vous êtes le DIABLE

          Ce n'est pas parce que vous voudriez avoir des pieds fourchus, une grande queue poilue et des cornes que vous êtes forcément un démon. Le dictionnaire vous imagine représentant le mal. Mais le mal qu'est-ce que c'est ?

          Quand on pratique la communication de sensibilité à sensibilité… comme vous le faites… pour vous, le mal… c'est le bien. D'accord votre but est d'aboutir à la destruction de tout acquis… ce n’est pas rien… Mais peut-on sous ce prétexte, vous qualifier de démoniaque ? Non, Messieurs les Jurés…

          Par moment, je dirai même que vous seriez un pauvre diable ! ! 

Mettons-nous à sa place, Monsieur l’Avocat Général... A SA place ? Oh, non excusez-moi, j'ai dit une bêtise, Messieurs les Jurés… Je la retire... Reprenons : Laissons-le à sa place et réfléchissons :

          Que se passe-t-il dans l'état présent ? Oui, je vous parle à vous l’accusé, nommé le DIABLE ! Vous possédez un acquis ne reposant sur aucune position, ou plutôt sur une position  qui se fait représenter par un zéro… Le ZERO, ce chiffre dont la définition serait ici sans rapport avec l'idée proche ou éloignée du « positif ou du négatif », et « Vous » avez une petite idée du résultat, vous l’accusé présumé coupable ?

          Ah, ah ! Vous vous êtes piégé vous-même ! ! Ah oui, il ne faut pas être sensible et éthéré quand on veut détruire... Dans ce cas là, il faudrait que l'individu, VOUS en l’occurrence, détruise comme il peut… Il doit le faire... Votre sensibilité est si belle que vous en souffrez terriblement…. Mon pauvre ! !  Finalement, vous n'êtes pas si mauvais diable que cela.

Votre caractère :

          Vous voulez vous servir de votre plus haute forme de spiritualité pour pouloir tout détruire ! !  Quel gâchis ! Où s'arrêtera votre chute dans le gouffre ? Un individu aussi sensible que le joli diable que vous êtes… doit ressentir mille fois plus que tout autre les affres de l'enfer !

          Et pourtant il y a bien loin de la coupe aux lèvres…. Oui ! Car vous êtes dans un univers « Sans dimension ». Alors vous ne pouvez pas détruire des choses qui n'existent pas ? Ah, je vous ai piégé, hein ? Il va bien finir par supprimer cette pensée qui semble ne pas en être une : « En finir… d'en finir… avec le ciel »…. Comprend qui veut ! Moi je me barre… Vite fait… Pendant qu’il est encore temps. Je n’ai pas envie de finir en Enfer…

Les élans de votre cœur :

          AMIS, AMANTS ? Mais vous ne pouvez pas vous empêcher… petit farceur que vous êtes… plein de sensibilité exacerbée, par un désir de destruction évident… de faire de vos êtres chers et aimés, une chair à pâté… que vous glissez dans votre boite de diablotin….

          Bon, il va falloir devenir sérieux et ne pas chercher à faire du drôle avec ce que les autres trouvent terrifiant. Cette démolition perpétuelle nous fatigue. Comprenez le bien une bonne fois pour toutes…Et je rajoute un point d’interrogation, aux points de suspension pour faire bon poids

Votre intellect :

          Avec la TETE ? Bon, il y a la tête, des cornes… sans allusion… et les jambes fourchues par image. Avec la tête, vous seriez plutôt iconoclaste. Voyez le dictionnaire. Oui je vous propose de travailler un peu… J’espère vous changer en Créatif….

          LECTURE : Je vous propose « Un bon petit diable de la Comtesse de Ségur ». Cela vous préparera à être plutôt moins destructeur, que plus diabolique. La lecture suivante que je vous conseille, est : « Dieu m'a donné la foi », d'O. Winter. Le passage est peu brutal, mais Ophélie sera là pour vous dorer la pilule…

Vos distractions :

          Les JEUX : On vous a offert le jour de vos ... x.. z’années, un jouet hilarant… surtout pour vous, formé d'une boite, de laquelle surgit grâce à un ressort, un petit personnage aux pieds fourchus, à la longue queue poilue et avec des cornes. Grâce à l'effet de frayeur garantie, vous pouvez adjoindre au petit bonhomme, des confettis jaillissant en même temps que la farine, et  voire même des pétards... Alors là, c’est un jouet qui vous porte au pinacle de la joie !

Au travail :

Enfourner des miches de pain chez un boulanger, en pensant que c’est la terre entière ?

A table :

          La maîtresse de maison a pensé à vous mettre le plus loin possible de Dieu et comme  elle avait invité son Pèlerin aux pieds sales et écorchés, celui que vous détestez le plus au monde, avec en plus quelques gourous, la foule sainte a remplacé Dieu….

          Le reste des convives n'était pas à l'avenant du tout…. En effet, en face de vous, il n’y avait que des mecs « chi… », on va dire rasoir pour rester poli.

          Mais, oh bonheur… Vous avez eu la joie de pouvoir vous attabler auprès de quelques diablotins de campagne… des turlupins qui n'étaient pas piqués des hannetons…. EUX…

          La maîtresse de maison qui était obligé de recevoir à dîner les collègues de son mari… plus son patron qui est vous… a souffert le diable en préparant la table… Elle était obligée de vous fournir des compagnons de rigolade à la hauteur de votre férocité…

          Voici, ce qu’elle vous a concocté à contre cœur :

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Vous êtes Le PESSIMISTE

          « Ah, je suis sûr que ça va rater ! » Voilà votre cri, que ce soit pour monter une entreprise, vous marier, organiser un vernissage ou un festival de théâtre, un défilé de mode, créer un parti politique, une maison de la culture, faire un défilé syndical ou une mayonnaise… Quelque soit le projet, vous criez « Ca va rater »…

          Que ce soit pour une opération de groupe, un événement familial, une décision importante  pour vous-même… que vous criez tout haut votre message, ou que vous le murmuriez tout bas, vous prononcez ces trois mots avec la certitude du néant : « Ca va rater ! ».

          Alors comme Gribouille, vous vous précipitez dans la rivière… parce que vous risquez de recevoir cette pluie de gros nuages… qui s'amoncellent sur votre tête… et que vous êtes le seul à voir. Et alors, dans la foulée, vous traitez votre entourage social, d'insouciant, de léger,  d’inconscient, de débiles profond, de tarés….

          Et vous hurlez votre haine pour tout ce qui rit, tout ce qui chante, tout ce qui danse, tout ce qui bouge. Et bientôt, pour vous-même. Mais vous niez l’évidence…. Vous affirmez : « Non je ne suis pas pessimiste, je suis lucide ». « Non, je ne hais pas les Hommes (terme générique qui embrasse la femme. Pardon, pour vous il la mord), ni les femmes. Je les aime au contraire. Je suis bon, ouvert, généreux. Je veux leur bien, mais ils sont trop cons. Ils ne méritent pas que je fasse leur bonheur malgré eux. Tous fusillés à l'aube. Une rafale vite fait ».

          Vous souffrez, vous vous rongez, vous criez, vous vous tordez dans les affres de l'enfer que vous entretenez rougeoyant, terrifiant, fou, cruel, émouvant, déchirant. Vous n'êtes pas méchant. NON ! Vous êtes sensible. C'est pire !

Votre caractère :

          Doux, fou et cruel à la fois… vous êtes ici dans un autre monde que le nôtre ! Vous êtes dans un monde où Néron pleure de tristesse, la perte de Rome…. Une de ces villes qui, de toutes façons, était déjà une ombre de cité… et c'est justement pour cela qu'il l'a brûlée….

          Votre univers de pertes, et de défaites, se situe sur la négation de toutes les formes d'existences. Bref, sur la « non réalisation » de la « non destruction ». Est-ce bien cela ? On n'arrive pas à vous suivre, car vous ressentez cruellement votre cruauté. Et vous ne pouvez que retourner comme un gant, cet enfer d’univers parallèle, doux et beau, fou et cruel à la fois!

Les élans de votre cœur :

          VICTIME : Vous avez deviné. Une victime, c'est l'être que vous aimez aimer. Vous êtes si charmant(e), attendrissant(e), émouvant(e), séduisant(e,e,e,e j'en mets un paquet pour la suite.. rajoutez en, où vous voudrez, en puisant dans le tas), bref, vous êtes si éblouissant que le jeune homme (ou fille) craque… et crac, vous épouse pour crac-crac et plus si affinité.

Et affinité, il n'y en a pas, sauf si l'autre est lui aussi PESSIMISTE ! Mais de toutes façons, les neuf dixièmes de la planète le sont…. Ce qui ne fait que vous n'aurez aucun problème pour en rencontrer un(e). Mais alors, vous savez que vous aurez un ménage pessimiste avec des enfants pessimistes… c'est contagieux… et vous aurez des amis pessimistes…. Et vous irez chez des boulangers pessimistes, des épiciers pessimistes.

          Vous irez voir des médecins pessimistes pour votre ulcère, des avocats pessimistes pour votre divorce. Et des juges pessimistes pour enfants pour vos enfants pessimistes qui auront attaqué une banque (avec pessimisme, c'est normal), et blessé le garde qui était déjà pessimiste, (mais alors maintenant, c’est encore pire !) Je disais plus haut, que moi qui ne suis pas pessimiste (mais en train de le devenir) je ne crois pas que vous puissiez trouver une quelconque affinité avec un autre Signe Instantiel que le votre… Il n'y a pas. C'est pourquoi je donne ce conseil solennel aux autres « Signes Instantiels » quels qu'ils Soient : "Fuyez le Pessimiste".

Votre intellect :

          LIRE : Nous disions donc plus haut qu’il faut, sauf si on est un pessimiste soi-même, vous fuir sans chercher à engager de contact avec vous, de près ou de loin. Mais je vais quand même (puisque c'est mon boulot), vous conseiller de lire : "La joie par le sport", ou : "J'ai vaincu mon cancer par optimisme", et puis : "Jamais sans ma fille", et surtout : "J'ai gagné au loto",... Courage pour ces lectures optimistes… qui vous feront du bien (mais je suis sûr que ça va rater!).

Vos distractions et vos petits boulots :

          MAGICIEN : Sortir des colombes d'un chapeau, des lapins du corsage d'une dame ou du pantalon d'un monsieur, faire jaillir de la fumée du néant et des pétales de roses parfumées du chaudron bouillant qui va mettre le feu sur scène, voilà ce que vous aimez faire. Et le public vous acclame, trépigne, vous fait une standing ovation…. Quel bonheur ! Mais vous vous reprenez dans un spasme pour crier : « Ca va rater ! Aïe ! », dans une angoisse déchirante. Alors vous renversez le chaudron et la scène s'enflamme instantanément. Est-ce que vous ne vous rongez pas les ongles ? Encore à votre âge ?

A table :

          Comme vous êtes touchant avec votre regard lumineux, égaré, doux et lointain. Comme vous êtes charmant avec votre sensibilité d'écorché vif. On se précipite pour s'asseoir à côté de vous en tant que Créatif ou Poète. Mais, à la fin du repas, vous avez achevé tout le monde en paroles, mieux qu'avec les amanites phalloïdes (que vous aviez fait cuire pour soulager les convives des souffrances que la vie ne manquera pas de leur donner bientôt, et peut-être même avant, et que la maîtresse de maison qui vous connaît bien (heureusement) avait remplacé par des girolles…

          Les invités trop sensibles, sont terrifiés par vos phrases drastiques et délétères (je regrette, mais je ne vous donnerai pas la définition des mots que vous ne connaissez pas. Je vous conseille de les rechercher dans le dictionnaire, même et surtout, si vous pensez que votre démarche va rater !). NB : Vous détestez les destructeurs primaires méchants. Vous les fuyez. Vous les laissez en bout de table. Vous recherchez surtout les âmes sensibles, pour mieux les démolir (pour leur bien). Pauvres malheureux….

          Voici un exemple de plan de table que je trouve assez déprimant… vos voisins sont si mignons ! Ils ignorent vos intentions malsaines… Et ceux d’en face… Quelle horreur !  :

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Vous êtes le DOCTEUR HYDE

          Tout d'abord, petit chou… (puis-je vous appeler petit chou en souvenir des grandes plâtrées familiales qui soulignaient à la fois la délicieuse odeur fermentée du fort cruciféracée et la redoutable conséquence de son ingestion ?), nous allons passer sur les détails de votre intimité pour n'aborder que les grandes lignes… et ce sera encore beaucoup trop.

          Car deux personnes cohabitent en vous cher Dr Jeckill… non Mister Hyde et assimilé (petit chou pour tout dire…).

          L'une d'entre elles est infernale, l'autre divine. vous êtes pénible et chaque fois mortifère. D'accord vous êtes beau, charmant… et si vous ne l'êtes pas, vous vous débrouillez pour que l'on croit que vous l'êtes.

          Combien de victimes avez-vous déjà découpées dans les toilettes, jetées dans les poubelles après plusieurs bouche à bouche que votre double, en bon docteur Jeckill, pris de remords, leur prodiguait ?

          Quel dommage que cette caractéristique de destruction vous taraude et vous chevauche,  comme le monstre bicéphale de l'Alcoran ! Je crois que je m'éloigne un peu du sujet, mais c'est peut-être plus prudent pour moi.

          Sans ce désir de destruction, vous seriez, ah, vous seriez... sensitif, brillant charmeur…. Si, si ! ! Ah, oui, j’oubliais ! Tout cela vous l'êtes déjà ! Bon disons qu'avec votre terrible esprit de destruction vous êtes monstrueux bien que sensitif, brillant, charmeur... Ah ! Ne m'approchez pas ! Ou j’appelle « AU SECOURS » ! ! ! !

 Votre caractère :

          Vous êtes un sensitif destructeur, possédant une forme de pensée multidimensionnelle. Oui,voilà ce que vous êtes…. C'est-à-dire un individu bizarrement double… sorte de bon docteur Jeckyll et diabolique Mister Hyde mélangés.

          Il faut ajouter que vous êtes tous les deux sous drogue permanente. L'ange et la bête habitent chez vous à la fois, et en permanence…. Très vivant, chaleureusement séduisant, vous êtes mortellement dangereux. Hélas ! Votre raisonnement brillant, votre sensitive spiritualité sont aux ordres de votre terrible volonté de cruauté explosive….

          Après la pluie, le beau temps, dit-on ?

          Mais pour vous, c'est toujours destruction sur destruction….

Les élans de votre cœur :

          En SALLE d'OPERATION : Attention à vous ! Vous êtes en train d'opérer, je voudrais dire charcuter votre patient, avec la doctoresse Hyde….

          Ah c'est votre femme ? Joli couple ! Il faut dire que vous êtes tellement charmants tous les deux ! Mais excusez-moi, je vais bien… et je n’ai pas besoin d’être opéré du cœur… 

Votre intellect :

          La TELE ? Mais pourquoi vous repassez-vous pour la 43^ème fois « Docteur Jekyll et Mister Hyde » ? Ne préféreriez-vous pas « Capitaine courageux », pour une fois ? Ou « Le pont de la rivière ... ». Non, c'est vrai, c’est trop mou…

          Les LIVRES ? Je vous propose : « La Bible ». Vous verrez, vous pourrez vous y amuser beaucoup. Les héros sont bons, séduisants, forts... Puis ils vous crament un buisson ardent en moins de deux. Ils vous torturent, crucifient, vous engloutissent des armées entières dans la mer rouge en guettant juste le moment où ils sont bien au milieu pour la refermer sur les autres... C’est fort…Vous aimez, hein ?

Vos distractions :

          L’ EQUITATION : Attention au cheval ! Vous allez l'épuiser à force de le pousser à bout dans ses derniers retranchements. Vous voulez le tuer ? Ah, c’est pour le disséquer après ? Oh, non ! Pitié pour lui ! Et pour moi…

          Le PATIN A GLACE : Attention à votre partenaire ! Vous voulez l'achever ou quoi ? Vous le (ou la) projetez en l’air, sans la rattraper ? Vous êtes fou ! Cela va se voir ! Faites au moins semblant de tendre les bras…

          Ou alors la BICYCLETTE ? Attention à la mécanique ! Vous voulez freiner ? Trop tard !

Au travail :

Oh, ne me dites pas que vous êtes employé à l’hôpital !

A table :

          Pendant que vous découpez le gigot en me regardant avec une grande séduction, je me demande où vous avez pris cette maîtrise de la cisaille chirurgicale. Est-ce bien du mouton ?

          Cela ressemblerait plutôt à un fémur humain.

          Heureusement que le Shérif est en bout de table. On va peut-être éviter le pire ?

          Le plan de table qui a placé vos redoutables compagnons autours de vous, fait peur… Heureusement que les gars d’en face font pouvoir faire front, pour annihiler vos mauvais penchants…

Regardez un peu ce que cela donne :

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Vous êtes MACHIAVEL

          Bonjour monsieur Machiavel.

Puis-je vous demander quelques conseils dans l'art de gouverner efficacement… et sans préoccupation morale, quant aux moyens ? Selon le célèbre dicton « La fin (qui peut être aussi la faim, ce qui est déjà plus compréhensible) justifie les moyens », votre ancêtre, monsieur Makjavel (rien à voir avec Monsieur Propre, à part le côté destructeur face aux acariens) ou en français Machiavel, homme d'état florentin (1469-1527), célèbre pour ses théories politiques et ses écrits, était un homme d'état machiavélique, et sans scrupule.

          Talleyrand était pareil, paraît-il, (je n'y étais pas). Votre attitude est d'autant plus efficace et redoutable qu’étant d'une rare et fine sensibilité, elle vous fait toucher au but, là où ça fait le mal de l'émotion. Vous savez que vous êtes celui qui emploie la ruse, la mauvaise foi et la perfidie pour obtenir cybernétiquement (science de l'efficacité) ce que vous avez décider d'obtenir ? Ah, vous le savez ? Petit cruel ! (voir rubrique Intellect).

Votre caractère :

          Voici une sorte de diable qui se déchaîne… le diable au corps… un Machiavel torturé et cruel…. Prenez un sensitif très sensible…. Donnez lui un jugement affiné… faites-en un pur scorpion qui se retourne sur lui-même, pour se suicider dans l'incendie de sa propre connaissance…. Et voilà ce que vous êtes….

          Comme vous devez souffrir ! Il ne faut souhaiter cela à personne… Même à votre pire ennemi…. Et à vous, que peut-on vous souhaiter ? Que vos tortures cessent ? Non. vous les préférez encore à ce qui va suivre : « La disparition totale de vous-même… et ça, ça fait si mal. Si seulement vous n'étiez pas si sensible !

Les élans de votre cœur :

          L’ABANDON : Vous êtes séduite, capturée, déshonorée, abandonnée avec un enfant (ça marche aussi pour les fils-pères- célibataires) avec une habileté consommée… un rare machiavélisme… par ce misérable. Mais Maupassant écrit : « Non, ce n'est pas lui le misérable. »

          C'est Maupassant qui le raconte. Ce n’est qu’un roman. Ce qui n'empêche pas que de son côté, Maupassant ait pu lui aussi, séduire, capturer, déshonorer une pauvre fille… mais ceci est une autre histoire qui n'a pas sa place ici. On parle de MACHIAVEL. Pas de Maupassant !. Air bien connu...

 Votre intellect :

          MACULA : La macule est une souillure, une tache, une bavure, un barbouillage, une crotte, une salissure (je pompe carrément le Petit Robert pour deux raisons majeures : La première est qu'il est assez tard, peu importe l'heure… et que je suis sur les genoux, et la seconde c’est que le Petit Robert, quoique petit, a parfaitement compris le genre de tache que vous êtes. Pardon, genre de tâche que vous faites. Vous avez le génie de la tâche intellectuelle.

          C'est à croire que vous l’avez dans l’œil, cette macula (mot latin équivalent à une tache, c’est à dire à une dépression de la rétine, au pôle postérieur de l’œil, dite aussi tache jaune)… Je ne sais plus où j’en étais…

          Ah si, la tache est si bien décrite dans l'histoire de Hans, Gretel et la Reine des neiges. Je ne sais pas si j'aurai le temps de vous la raconter en entier…. Mais par contre, je ne résiste pas au plaisir de vous dire la fin… se terminant sur cet immense éclat de rire, qui brisa la glace démoniaque de Satan, et fit entrer dans l’œil du petit garçon, appelé Hans, un morceau du miroir de Machiavel. Depuis, il voit tout en noir et méchamment, le pauvre Hans...

          Oui, je sais, c’est un peu confus pour vous… Pour moi aussi tel que je le raconte… Passons à autre chose.

Vos distractions :

          MONOPOLY : Il n'y a pas que le monopoly dans lequel vous excellez. Dès le premier tour, vous avez : « La rue de la paix… 2 ou 3 banques…le packson de billets… et contre vous, la haine au ventre de tous les joueurs. Mais vous n'en avez cure !

          Si vous gagnez trop vite (par perte immédiate ou abandon de leur part avec vol des jetons et cartons au travers du salon), vous irez faire un poker…. Pour gagner comme d'habitude…. Il y a toujours embrouille…. On vous accuse de tricher…. Vous riez en savourant l'accusation avec délectation…. Bien sûr que vous trichez ! Où serait le plaisir de gagner sans cela ?

Au travail :

Ambassadeur, homme politique, directeur des finances… Oui, c’est nickel…

A table :

          Vous avez soudoyé le sommelier pour qu'il serve et resserve ce petit vin si traître… dont vous ne faites que lécher quelques gouttes… en regardant tous ces benêts s'engouffrer dans une ivresse… qui leur cachera les pièges que vous avez accumulés sur le contrat.

          Ils signeront tous leur perte en deux temps trois mouvements. Près de vous, vos capitaines rajoutent perfidie et destruction.

          Mais méfiez-vous. A force de siroter, vous allez vous plonger dans l'envie de vous détruire vous-même par romantisme exacerbé. Je n'aimerai pas me retrouver, petite oie pure, belle sans arme, nue et innocente à côté de vous et de vos dangereux amis.

          Plan de table moche pour tout le monde… Sauf pour vous et pour ceux d’en face :

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Vous êtes SADE

          « Oh ! que c'est vilain d'être si méchant, si sadique » ! ! Vous n’avez pas honte ?

          Vous arrachez les ailes des papillons, vous coupez les poissons rouges vivants, avec des ciseaux, comme Sophie dans "Les malheurs de Sophie" de la comtesse de Ségur !

          A ce propos, parlons en de cette comtesse qui se délecte dans la description de fessées cul nu, données par le général Dourakine à sa nièce. Voilà une belle sadique de saloupiote, entre nous !  Il faut dire qu’en plus, la dame avait fait punir les petits Jacques et Paul injustement dénoncés par ses propres enfants russes (avant la révolution)…. Quelle horrible salade !  Et on dit que ce sont des livres pour enfants ! ! ! Bravo l’éducation de la violence.

          Pourtant, ce que le public ne sait pas, c'est que le sadique (le vrai, pas comme le marquis qui « lui », était un faux sadique sans aucune sensibilité) souffre de voir souffrir ses victimes (Oh comme vous souffrez !). Car sa sensibilité est exquise. Et plus il souffre, plus il fait souffrir. Il va jusqu’à être sadique avec lui-même…

          Et plus il fait souffrir, plus il souffre… rongé par la douleur… le repentir refoulé… l'envie de ne pas lâcher sa proie, qu'il tient solidement quoiqu'il arrive. Bref, vous êtes super émouvant, hyper captivant, attachant même…. Surtout quand on vous fréquente de loin.

Votre caractère :

          Vous avez dépassé le stade de la réflexion. Vous marchez dans un chemin d'émotions merveilleuses, au milieu de paysages lumineux, et vous avez décidé de les détruire. Pourquoi ? On ne sait pas. Peut-être parce que vous ne voulez pas continuer à vivre cette existence de simple sensation ? Mais vous ne voulez pas chercher à mettre autre chose à la place. Vous voulez supprimer tout. TOUT !  C'est tout.

          Et vous le sentez. Ce n'est pas la peine de vous sermonner. Vous êtes fait tout d'une pièce. Vous ne changerez pas. Vous décidez, et en sensitif que vous êtes, vous ne pouvez pas raisonner. Vous pouvez seulement, et carrément : « agir avec saveur et destruction à la fois ».

Les élans de votre cœur :

          SHAKEASPEARE. Voilà un mec intéressant. Le marchand de Venise est une pièce terrible où il est dit qu'un pauvre homme confiant s'est mis dans les mains d'un usurier immonde, Shylock (cela se prononce chailleloque). « Si je ne suis pas remboursé à temps », dit Shylock, je prendrai sur vous une livre de chair.

          Or l'emprunteur, le marchand en question, est sûr que ses bateaux chargés d'or, de blé, d'épices rares seront là dans moins de trois jours. Il emprunte. Et ils n'y sont pas….

          Alors Shylock sortant la reconnaissance de dette, réclame une livre de viande non dans les fesses ou peut-être sur l'abdomen un peu rebondi, ce qui aurait fait une lipo - succion à bon prix, mais à l'endroit du cœur…. Une livre de cœur ! Oui pour vous, cher SADE, le cœur est un morceau de viande comme un autre. L'amour désintéressé et sincère vous connaissez ?

          Je ne vous dirai pas comment l'histoire se finit…. Si vous ne la connaissez pas… Je peux être sadique moi aussi.

Votre intellect :

          SORBONE : Sade, votre homonyme, a écrit la "Philosophie dans le boudoir". On ne peut pas dire que Verneuil et la marquise n'y parlent que de philosophie. Ils discutent d'autre chose et agissent aussi dans la même chose du même genre... Seulement, les discours intellectuels se font aussi dans les facultés. Même en pleine révolution culturelle, en France en 68, en Chine à Tien Anmen, dans les pays arabes, et même avant… avec Mao et son égérie, les discussions étaient passionnées. Mais toujours sadiques ! Voilà c'est dit.

          Où avez-vous vu que les philosophies, les religions, les partis, (je ne parle pas des sectes évidentes et reconnues par les autres comme telles et sadiques) sont altruistes ? Vous rêvez. C'est pourquoi il y a tant de sadiques qui disent "je ne suis pas sadique" et qui agissent comme si ils l’étaient. Il y a tant de convaincus qui disent "je ne suis pas raciste"….  Par exemple, si un blanc est un blanc, mais alors blanc blanc, de parent blancs, on est obligé de reconnaître que ce n'est pas de sa faute, ou alors on est raciste (quand je dis un blanc, ce pourrait être un noir, un jaune...).

          On ne peut pas vous en vouloir, cher Sade, d'être sadique ou alors il faut en vouloir à la terre entière, et même plus loin si affinités.

Vos distractions :

          LA TELE : Vous pouvez satisfaire tous vos instincts, rien qu’en regardant les programmes, et surtout ceux réservés aux enfants. Le Club D. est d'un sadisme extrême. Je ne dirai pas sur quelle chaîne pour ne pas risquer d'être poursuivi pour diffamation. Et pour mettre deux ou trois atouts de mon côté, je ferai même un peu de lèche en disant que D. est absolument charmante en dehors de toute considération pédagogique, et n’a rien à voir avec le D de démoniaque..

          Mais il y a bien pire : les dessins animés japonais qui comme leur nom l'indique proviennent du Japon et n'ont donc rien à voir avec la chaîne qui leur fait la part belle, sont sadiques. Sur toutes les chaînes (pas de favoritisme) la violence sadique se déploie. Ne bougez pas, cher Sade (je préfère vous appelez d'ailleurs plutôt cher, que Sade, si vous n'y voyez pas d'inconvénient, pour essayez d'oublier à qui je parle), et regardez les histoires de la petite fille abandonnée dans une horrible pension, dirigée par une horrible mégère.

          Et la petite maison dans la forêt… Dallas, bien sûr, sadique au-delà de la moyenne. Sans louper les journaux télévisés. Je n'ose pas parler des débats politiques qui sont d'une cruauté sans nom par le discours de nos élus, qui ne craignent pas de nous prendre sadiquement pour des cons.

Au travail :

Surtout ne soyez pas médecin… Ni infirmier(e). Ni professeur, ni patron de boite, de multinationale, de parti politique… Ni rien…. Au secours…. Ne soyez pas professeur…

A table :

          Vous n'avez plus à côté de vous que des méchants style JR…C’est normal, les autres ne vous supportent plus… sauf les Zombis, spectres et autres évanouis… et les masochistes bien sûr.

          Voici un exemple de plan de table héroïque :

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Vous êtes L'EBOUEUR

          Une hotte sur le dos, vous parcourez l'univers pour nettoyer toutes ces cochonneries que n'importe qui balance sur toutes les planètes du cosmos, jusqu'au fin fond du ciel étoilé…

          D'une manière enfantine, vous jouez l'anti-Père Noël.

          Lui, passe son temps à remplir sa corbeille de cadeaux et il la vide le 25 décembre.

          Vous, vous la remplissez d'ordures pour faire disparaître tout ce qui bouge de sale, en la déversant dans la benne. Evidemment, l'Eboueur que vous êtes, sensible et indifférent au mal comme au bien d'ailleurs, souffre un peu d’être obligé de répandre à l’aube, des rafales de mitrailleuses sur les tyrans. N'oublions pas que c'est une tâche très sérieuse, et que vous l'aimez ! 

          Mais non, ce n'est pas aussi triste que ça en a l’air. Vous nous débarrassez des immondices, avec entrain, gaieté et certitude de bien faire. On peut vous demander des conseils, vous n'êtes pas chiche de services, pourvu que cela concerne le nettoyage.

          Donc vous n’écoutez jamais que les propositions de balayage, d'opérations poubelles, de terminaisons de lignes définitives, de ruptures et de fugues…. Ah, le petit canaillou qui casse tous ses jouets avec propreté et gentillesse ! ! Mais pour quand avez-vous programmé votre disparition finale ?

          Car vous pouvez renaître différent ! Si, si ! Mais ça, vous ne voulez pas le savoir. Ca vous agace. Quand on dit définitif, c'est définitif pour vous.

Votre caractère :

          Oui, vous êtes éboueur, mais éboueur « du ciel » ! Ce n’est pas rien !

          Vous ne savez pas pourquoi vous nettoyez, détruisez et purifiez à la folie, mais vous savez que vous « DEVEZ » le faire. TOUT doit disparaître. Il faut que la place soit nette. Vous n'avez pas de temps à perdre.

          Votre conviction repose sur votre forte sensibilité, qui est quasi animale. Vous faites le vide avec joie et la dernière chose que vous jetterez dans le vide ordure, ce sera vous. Mais avant vous parlerez de départs, de grands nettoyages de printemps, de déménagement. Vous agissez toujours comme un enfant vif, musclé, destructeur… mais pas méchant.

Les élans de votre cœur :

          AVANT : Vous savourez le moment de la rencontre en pensant déjà à la rupture.

          PENDANT : Vous faites durer ce moment divin, où l'autre ne sait pas que vous pensez déjà à la rupture.

          APRES : Vous regrettez ce moment divin de la rupture, quand l'autre vous déchirait le

cœur avec ses sanglots.

Votre intellect :

          Les REFLEXIONS : Le raisonnement n'est pas votre fort…. Vous aimez vibrer…. Pas réfléchir. Mais  s'il s'agit pour vous de nous expliquer que « ça va rater », bien que le soleil soit en train de briller, briller, briller, dans un ciel bleu… et qu’en plus vous venez de gagner au loto, alors là, pour vous c’est le pied ! A part ça, vous pensez qu'une bibliothèque, ça peut faire un joli feu de la Saint Jean.

Vos distractions :

          AU JEU DES METIERS ? Vous voulez être « Eboueur » bien sûr ! Ou alors, Vitrier ! Votre cri résonne dans le village : « Viii.. trier ». Vous passez dans les rues en repérant les carreaux que vous venez de casser. ET sous prétexte que vous réparez les fenêtres, vous en cassez un maximum. D'abord, le bruit cristallin des morceaux de verre tombant sur les pavés réjouit vos oreilles hautement sensitives. Ensuite, plus vous détruisez, plus ça vous enchante. Et finalement, vous n’avez qu’une mignone âme de gosse joueur.

          EN CUISINE : Vous faites quand même la vaisselle, avant de la jeter dans le vide ordure.

Au travail :

Il ne faut pas vous laisser seul dans une maison sale. On risque d’avoir des surprises en rentrant.

A table :

          On n'a pas le temps de manger que vous avez déjà enlevé les assiettes pour les laver !

Pitié ! ! Vous aller, POUR  UNE  FOIS  vous asseoir avec nous ?

          Voici, à tout hasard quand même… un exemple de plan de table :

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Vous êtes La FAILLE.

          Il existe des glaciers lisses et immaculés s'étendant sous les yeux éblouis des alpinistes,  qui confiants, s'élancent sur cette étendue sans faille. Et JUSTEMENT, la faille est là. Sournoise et dangereuse, elle attend les imprudents….

          Voilà ce que vous êtes, chère « FAILLE ». On ne voit pas le danger que vous représentez. Vous nous engloutiriez, absorberiez, avaleriez... Puis vous nous expliqueriez soigneusement pourquoi vous le faites. Mais vous ne nous donnez jamais aucune raison valable de le faire. Votre argumentation se détruit d'elle-même, en ne reposant sur aucune rhétorique sensée.

          Vous êtes pire que le scorpion qui se détruit lui-même, en piquant la grenouille qui, pour lui rendre service, lui faisait traverser la rivière sur son dos. Il vaut mieux vous laisser à vos tergiversations peu, ou pas claires. Si par hasard on comprend vos affres, on s'aperçoit qu'elles font partie d'un territoire flou… ou qui semble tel. Mais l'est-il ? Ah, on ne sait pas…

          Ce territoire que l'on pourrait comparer à « l'inconnue du zéro » est peut-être plus valable que virtuel. Il se place, en effet, dans un domaine que nous ne connaissons pas.

          Mais qu'est-ce qu'une « Faille » peut cacher dans son insondable mystère ? Vous seriez un magicien, un spéléologue, un sage tibétain, ou même Dieu, que nous ne serions pas surpris…  Pourtant nous serions probablement à côté de la plaque. Il est plus facile de nommer « sage » ce que l'on ne comprend pas et qui s'appuie sur les temps morts du dialecte, que d'accepter de reconnaître la faille. Par exemple, vous, qui êtes cette faille redoutable et lancinante, translucide, et invisible...

Votre caractère :

          Vous êtes le champion toute catégories, de la démolition. Mais cela ne se voit pas. Vous brûlez ce que vous avez adoré… VOUS y compris… et vous allez même bientôt brûler vos propres désirs de destruction. Vous n'avez pourtant aucune raison pour le faire… et vous n'utilisez aucune logique…. Mais c’est comme ça. C’est tout. 

          Il vaut mieux ne pas essayer de vous comprendre et vous abandonner dans ce domaine sans consistance qui vous aspire irrésistiblement. Vous vous appuyez sur des temps morts peut-être plus chimères que destructions, situés à la limite de la compréhension, ces fossés sans fond qui font de vous cette faille !

Les élans de votre cœur :

          CRAC ! ! Qu'il est beau le bruit des craquements de la glace fendillée… des lézardes zigzaguantes qui creusent les murs… des ponts-levis de châteaux qui se fissurent ! Qu'ils sont superbes les cris des êtres disparus… dans des failles inconnues ! Quelles sont poignantes les figures des êtres que leur destin force à se transformer momentanément…Voilà ce que nous vous souhaitons : Un ou une fiancé(e) qui soit elle aussi une « FAILLE » amoureuse !

          Car cela existe « le ou la »  « FAILLE amoureuse… Si, si ! Enfin moi, je l’affirme ! Et personne ne peut me contredire, car ce n’est pas parce qu’on n'en a jamais vu que cela n’existe pas ! Et toc, me direz-vous !

Votre intellect :

          LA  LECTURE : Qu’est-ce que vous aimez lire ? En tête : « Les Grandes Jorasses »,  « Premier de cordée », « Descente aux enfers-dollars » de J-P Sulitzer, qui est lui-même une « Faille », puisque ses nègres s'engloutissent sans jamais en ressortir reconnaissables. Et surtout toujours le fameux « Jamais sans ma fille », qui montre de façon éblouissante comment passer par la faille, qui sépare le harem du désert, avec ou sans sa fille. Lecture recommandée aux Failles qui veulent se recycler, sans l'aide de fugueurs. Et puis les biographies d’hommes politiques ?

Vos distractions :

          Quel est votre JOUET ? Et bien, je vais vous le dire : le tonneau des danaïdes est votre joujou favori. Il y a aussi le puits sans fond, le gouffre de Padirac…. Vous y lâchez le plus de monde possible avec les accessoires, plumes, poils, tables, cuvettes, châteaux forts… et pour faire bon poids, vous basculez par-dessus bord votre précieuse personne inexistante autant que destructrice.

          Ah ! J'oubliais : vous aimez bien aussi en tant que « Faille », jouer avec les crevasses des glaciers.

Au travail 

Faire sauter les barres des HLM ? Inventer des engins volants non identifiés qui passent par des zones de turbulences que la tour de contrôle n’a pas vues ?

A table :

          Il y en a qui chantent : « C'est à boire, à boire, à boi… reu... ».

          Vous, vous buvez de l'acide sulfurique sans chanter, et personne ne s'aperçoit de votre présence au banquet de la première communion…

          Si, on voit bien tout de même les trous que vous faites dans la nappe avec vos mégots, les tranchées que vous laissez avec vos pieds dans le tapis. Quand à vos voisins, c’est pareil. Ils savent à peine qu'ils existent.

          Et ils sont méprisés par le Shérif, comme vous.

          Ne faites pas de trous dans la nappe en déchiquetant le plan de table, qui vous place dangereusement en face du Shériff. Etudiez le tout de même, au hasard : 

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Vous êtes Le BOUFFON

          Qu'est-ce qu'un Bouffon ? Un clown ? Quelqu'un dont on se moque parce qu'il fait rire ? On dit le Bouffon du roi… et on le prend pour un esclave. Mais pourtant, c’est loin d’être le cas, Oh la la ! Non ! Car un Bouffon, c'est un vrai roi… seulement c’est un roi triste.

          Et comme tout humoriste y compris la plupart des comiques, vous souffrez… vous grincez à l'intérieur… C'est pour cela que vous faites des plaisanteries désespérées,  et que vous pratiquez l'humour… qui est avec la violence  une des formes de l'impuissance.

          Vous nous envoyez des vannes gentilles, mais vous voudriez tout exploser, c'est-à-dire tout démolir et vous avec. Finalement, vous êtes tout à fait pessimiste. Vous en avez marre ! Mais de quoi ? Votre raisonnement ne repose sur aucune position viable, valable ou même possible. On ne peut pas avoir un néant que l'on ne saisit pas ? ! Vous refusez les jugements cartésiens, les affirmations, les notions de morale.

          Votre connaissance de l'âme humaine et votre science de l'individu, ne vous réjouissent pourtant pas. Bien sûr vous finissez par vous moquer de tout, du roi, des courtisans, du peuple et de vous-même. Oh oui la cour impériale vous craint ! Même ses généraux, ses maréchaux qui ont fait trembler la terre entière redoutent vos sarcasmes.

          S'ils savaient comme vous êtes malheureux, au courant de tant de ragots… et ne pouvant plus croire en rien. Ils seraient surpris, heureux et triomphants de vous savoir si faible à l’intérieur.  Mais vous êtes si fort et si cruel à l’extérieur que personne ne peut rien pour vous.

          Eh bien tant pis pour le Bouffon ! Ou peut-être, devrais-je dire tant mieux ?

Votre caractère :

          Vous êtes un individu très surpris par cette impossibilité de vous détruire malgré tous vos efforts. Vous en avez les moyens…. Vous possédez intelligence et force…. Vous avez le désir de vous supprimer définitivement et en beauté…. Et pourtant, vous faites une pirouette, on vous croit parti… et vous êtes toujours là.

          La vérité est que vous ne voulez pas réfléchir en terme de pensée, de valeur. Vous vous servez d'un positionnement nul, pour dilapider vos réserves, pour rejoindre cette décision de vraiment tout détruire, sauf VOUS, pour que vous puissiez mieux brûler l’Univers, et vous, jusqu'au delà des limites.

 Les élans de votre cœur :

          Des AMIS ? Et bien oui, vous en avez ! Et même beaucoup.

          Il y a celui qui ne comprend jamais  que l'on se moque de lui. Il voit toujours la paille dans le derrière des autres, jamais la poutre qui est dans le sien. Il y a ceux qui comprennent votre humour catastrophique, mais ils sont sado-masochistes. Ils adorent compter les coups et se moquer des morts de honte…. Dont ils devraient faire partie…

          AME SOEUR : Si c'est une âme bouffonne, alors que vous êtes « SON », BOUFFON et vice versa, alors c'est le pied ! Sinon, c'est la main dans la gueule !

Votre intellect :

          HUMOUR NOIR : C'est celui que vous pratiquez de préférence. Seulement il faut savoir que vous pouvez rire de tout et même du reste, comme Devos, Dany Boon, Bigard, Bedos, ..le père ou le fils. Et même des Présidents de Multinationales ou d’Etats même reconnus comme très puissants… dangereux et redoutables…

          Non, mais qu’est-ce que je raconte ! Ce sont tous des enfants de chœur à côté de vous.

          Vous êtes bien pire !

Vos distractions :

          Les RIRES, ah, les rires ! Je répète ce mot fatidique : « RIONS » !

          Mais non, suis-je bête ! Vous ne vous amusez jamais. Vous amusez les autres et si possible de manière grinçante. Par exemple, vous aimez péter dans les enterrements ou perdre votre pantalon dans une église le jour de votre mariage.

          Ou voir s’envoler votre jupe au Sénat. Car le Bouffon se pratique aussi au féminin. Comment osez-vous vous ridiculiser ainsi ?

          Mais c’est pour vous détruire  dans l'estime des autres, suis-je sot ! ! C'est votre seule façon de faire, pour que vous gardiez assez d'estime de vous !

Au travail :

          Cracheur de feu ? Avaleur de sabre ? Bref faites-vous engager dans une troupe de saltimbanques, comme harangueur de foule… guignol… ou amuseur de rue !

A table :

          Vous tournez autour des convives, avec de terribles plaisanteries. Vous ne songez même pas à vous asseoir. Au passage, vous jonglez avec les plats.

          A la rigueur vous vous asseyez sur les bras du fauteuil d'un de vos amis.

          Voici un exemple de plan de table. Tant pis si cela ne vous plait pas… Enfin, disons que je n’ai rien dit. Je ne tiens pas à me gâcher la soirée… en vous provoquant, je risque de finir de façon ridicule, avec un pot de chambre sur la tête, et les applaudissements de la foule pour vos performances ! 

          Bon, le plan de table est donc là :

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Vous êtes L'ASSASSIN

          Un poignard dans une main, un revolver dans l'autre, vous êtes à l'affût de tout ce qui bouge. Oui, vous savez qui vous êtes : un ASSASSIN à l’état pur ! Cela veut dire que vous savez  qui vous êtes à tout moment, avec brio et avec une grande lucidité sur vous-même, qui frise presque l'intellectualisme. Car en effet, vous vous servez de vos raisonnements pour vous éclater.

          Malheureusement, il y a un hic, et c'est là le hic. Tout ce que vous faites, c’est toujours avec la décision de détruire. Cet engrenage surpuissant, vous précipitera toujours vers une totale dissolution, que vous savez inéluctable.

          Mais pourtant tout à fait conscient de vos états divers et souvent opposés, vous ne craignez pas du tout ce qui va suivre. Petit veinard !

          Mais, ceci n'est pas une excellente raison. Car vous ne vous souvenez pas, ou plutôt vous ne voulez PAS vous souvenir que votre mission est de tuer tout… tout le monde… à la hache…  pour finalement, en finir par vous exécuter vous-même.

          Pourtant, quelque part… dans vos fiches perforées… vous gardez l'idée terrifiante que votre destruction est encore plus vivante que votre prochaine étape, même constructive.

          Parce que vous tuez avec passion et folie. C’est votre truc…

          Mais on peut toujours faire mieux, n'est-ce pas ? Et avec plus de raffinement, en éliminer davantage. AH ! ! Que c'est bon d'être l’Assassin ! Vous ne pourrez jamais faire mieux.

Votre caractère :

          Une grande connaissance de vous-même, et une lucidité brillante, vous classent parmi les plus grands. Hélas, vous ne pouvez agir que dans la destruction. Quel dommage !

          Sciemment, froidement, rapidement, vous vous précipitez sans crispation, vers une fin que vous savez inéluctable. Si bien averti, vous devriez avoir peur ? Et bien non ! Pourquoi ?

          Grâce à l'oubli.

          Pourtant quelque part, dans vos fiches perforées, vous gardez la notion pure et dure de votre destin : « Vous tuez ce que vous êtes, ce que vous aimez, ce que vous savez ». Vous êtes l'assassin à l'état pur, plus qu’impur…

Les élans de votre cœur :

          AMOUR ET HAINE ? C'est la même chose. Vous pourriez décider que votre fiancé(e) vous ressemble, et imaginer de vous tuer tous les deux ensembles ? Pourquoi pas ? Ou au contraire rêver de la tuer en pauvre personne qu’elle est, et qui serait alors, une victime consentante ou non.

          Mais pourquoi faire? Pour vous, l'autre n'existe pas. Ses états d'âme n'existent pas. Ce n'est qu'un être humain à éliminer. Vite ! Vous êtes un ASSASSIN ! Par pureté, par goût de nettoyage. Oh vite, qu'on en finisse, de vous, de vos copains, fiancé(e), famille, patrie, planète...

Votre intellect :

          LECTURES : « Pas d'orchidée pour Miss Blandish ».

          OU ENCORE : « L'assassin viendra à l'aube », « Docteur Petiot », et « M. Lendru ». « A mort les zombis ». 

          Dans l'ensemble, toute la collection rouge et noire des polars de série noire, blême, exsangue... doit faire l’affaire…

Vos distractions :

          Dans l’ENFANCE ? Arracher les ailes des mouches, épingler les papillons, pousser le fauteuil roulant de grand-père dans les orties, voilà les occupations et distractions saines qui préparent bien votre avenir d'Assassin.

          On peut aussi passer à des chose plus sérieuses. Par exemple, jouer à Terminator, à Massacre à la tronçonneuse, à l’harcèlement sexuel...

          Vous n'avez qu'à regarder les feuilletons américains.

Travail :

Engagez-vous aux Restos du Cœur. Ouf !  Vous serez en terrain inconnu…

A table :

          Vite le poison ! On est obligé de vous retirer les couteaux, les fourchettes, la pelle à tarte que vous agitez violemment en direction de vos victimes qui sont très nombreuses à vos yeux.

          Vous n'avez pas une très grande sensibilité vis à vis de vos proies. N’importe quelle arme fait l’affaire…

          C'est pour cela que vous êtes l'Assassin des grandes profondeurs.

          Sans quoi, vous seriez le diable, ou Isabelle Adjani dans l'été meurtrier. Mais en attendant, n'oubliez pas que vous êtes à table. Contenez vos instincts assassins… au moins jusqu'au dessert… par politesse.

          Et voilà un bon plan de table pour rigoler avec les voisins :

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Vous êtes L'ESPION

          Matha Hari est de retour ! Vous savez qu’elle a été une célèbre espionne, sorte d’agent double ? Mais pourtant  elle n'a rien à vous apprendre. Vous savez bien que trahir son pays est bien et mal à la fois. On ne va pas vous piéger avec ce raisonnement fallacieux. Vous ramassez tout ce qui peut vous faire glisser plus vite vers l'enfer, qui est en même temps un paradis.

          Votre complexe personnalité, votre façon de raisonner en trois dimensions font de vous le type même de l'espion parce que détruire, ce n'est pas si mal que cela quand on sait ce qui se passe aux extrêmes des frontières. 

          Ce n'est pas forcément par haine mais au contraire avec l'amour infini de celui qui sait que le calme (d'où naîtra le nouveau monde) vient après l'Apocalypse de la disparition totale.

          C'est bien cela. Je ne me suis pas trompé ? Allons ! je vous connais mieux que vous-même. Brillant, cultivé, savant, vous êtes tout de même un peu pessimiste. Pas au point de mourir pour votre pays ? Ah ! Oui ? Vous seriez d’accord si c'était pour son bien ? Alors je ne dis plus rien. Bravo ! Ne restez pas trop longtemps chez les espions. Vous vous lasseriez. Finalement,  vous valez mieux que cela.

          Quoique... Espion, ce n'est pas donné à tout le monde. Si vous vous sentez si bien comme ça… restez-y !

Votre caractère :

          Vous êtes un scientifique du trou noir. La chute dans les abîmes de l'enfer n'a pas de secret pour vous. Vous êtes un dangereux personnage. Vous pouvez être diplomate, mais plutôt espion double, agent triple. Vous vous embrouillez vous-même. Pressé de trahir, vous aimez dire que vous voulez purifier les rouages malsains de l'univers. 

          Si vous étiez psychiatre, vous détruiriez chez vos patients ce que vous ne pouvez pas défaire en vous. Vous n'avez aucune haine. Ou si peu. Vous êtes quand même à plaindre. Vous êtes trop intelligent pour savourer l'état pessimiste, même passager dans lequel vous vous trouvez en ce moment.

Les élans de votre cœur :

          FIANCE(E) : Cessez donc d'espionner votre copain, (ou copine). Car ça l'agace ! Surtout s'il (ou elle) est ESPION « Instantiel » et encore plus s'il l'est « Préférentiel ». Que diriez-vous si il (ou elle) vous fait les poches sous prétexte qu'il (ou elle) a repéré vos dépenses excessives. Evidemment il fait comme vous. Bien fait, l'Espion !

Votre intellect :

          DECOUVERTES : Puisque vous êtes si doué, envoyez donc à toutes les boites d'informatique de haut vol, vos expériences et motivations. Vous verrez qu'ils vont vous engagez immédiatement (votre cerveau est fait pour l'espionnage industriel). En attendant, entraînez-vous à mémoriser tout ce qui sort au niveau des inventions, allant des trouvailles de la NASA, jusqu’à la découverte du tire-bouchon...

Vos distractions :

          CINEMA  D’ESPIONNAGE : Vous les avez tous vus : La guerre froide, la bataille des titans, la guerre des sept jours, le GIGN, la CIA, le KGB, le 5ème bureau, James Bond, la taupe, le F.B.I. du 11 Novembre et le reste n'ont pas de secret pour vous.

          CLUEDO : Jeu n° 1 avec "Détective attaque" et les « Dessous des espions » . On ne parle pas des dessous féminins ou Eminence des espions ! Mais de ce qui se trouve sous... les apparences… enfin vous voyez !

Travail :

Allez retrouver la CIA.

A table :

          Attention, vous avez failli avaler la capsule de cyanure que vous gardez toujours sur vous en cas de capture. Regardez ce que vous faites ! Vous n'avez rien à craindre ici. On vous a rassemblé rien que des fourbes. En bout de table, le Shérif. Vous allez enfin pouvoir jouer au gendarme et à l'Espion….

          En attendant, dînez tranquillement en oubliant votre mission pour une fois !

Quand même le plan de table fait un peu peur !

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Vous êtes SATAN

          « Ouragan, ouragan sois béni… Soulève dans tes bras le monde qui se couche ! O foudre, agite au ciel ton noir flambeau farouche… échevelle tes cris et tes tonnants appels ! De tes langues d'airain fouille les archipels et les sommets brûlants des îles, des terres mornes que la bassesse aux souffles délétères, courbe dans le réseau du néant et du deuil ! »

          Voilà le texte type de votre image. Victor Hugo, Lamartine, Chateaubriand, Musset ont crié la douleur de celui qui se dresse face à Dieu, révolté, dissident. Et personne mieux que Baudelaire, n’a mieux célébré l'orgueil de Satan par la « poésie paroxystique ». Redoutable Satan, plus terrible que Méphistophélès ! Conscient de l'étendue de votre cerveau humain, vous vous en servez comme un outil.

          Vos cris de haine et de douleur cachent tellement bien votre douleur. Vous vous détournez de toute vie, perdu dans la destruction de votre propre cerveau. Vous vivez vos dernières minutes du présent fragile comme un dément. Vous n'avez peur de rien. Mais cessez de vous démolir, cela vous fait du mal. Vous le savez… Mais vous allez jusqu'au bout, certain que votre mise à mort vous apportera la détente d'une nouvelle naissance.

Votre caractère :

          Remarquablement averti par une science quasi diabolique, vous êtes SATAN lui-même. Très intelligent, vous vous servez de votre cerveau pour détruire les autres avant de vous détruire. Vos arguments sont sans défaut. Votre raisonnement est carré, sans bavure. Il n'y a pas d'alternative avec vous. Ou c'est vrai ou c'est faux.

           Pourtant votre vision universelle de l'univers devrait vous faire douter ? Mais vous n'avez pas le temps de vous arrêter en si bon chemin. vous avez vu que seule la chute vous intéressait. Pourtant, il peut y avoir la promesse d'une autre vie ?

Les élans de votre cœur :

          Aie !  Amour et haine, violence et passion, hurlements et cris de fureur ! On vous aime, on vous déteste. Mais de toutes façons, vous détruisez l'être aimé. Vous souffrez tellement ! Car vous êtes l'orgueil type. Et que peut-on faire avec ça ? (oui, je me permets de dire "ça" en parlant de vous. Et je risque gros, je le sais).

          Que celui ou celle que vous avez choisi se méfie assez pour refuser de vous vendre son âme. C'est tentant en effet, vertigineux même, de vous voir si brûlant, si torturé, souffrant de toute votre folie comme le papillon qui vient se brûler à la flamme sifflante, que nous sommes capables de vous suivre en enfer.

Votre intellect :

            ASTROLOGIE : Je ne peux pas, et je ne suis pas le seul, à m'empêcher de vous comparer au scorpion, signe astrologique comparable au Signe « Instantiel » de Satan. Comme lui, vous brûlez, vous mangez les piments à même la plante. Vous démolissez ce que vous rencontrez. Que l'on croit ou non à l'astrologie, bien que peu de gens n'ont pas jeté au moins une fois un oeil; dessus.

           L'ennui avec les astres, c'est d'une part que leur influence est indiquée une fois pour toutes et d'autre part qu'il faut l'étudier sérieusement, et pas au travers des journaux féminins ou autres. Je n'ai rien contre les journaux féminins, au contraire. Par contre, avec l'Instantialisme, vous pouvez changer à tout bout de champs. Et même à volonté (si, si avec un peu de volonté !) Alors si vous êtes Satan et que cela commence à bien faire… changez ! Par contre, si vous êtes scorpion...

Vos distractions :

           FRIVOLITE : Vous avez bien assez à faire à vous battre contre la planète entière, contre vous-même et contre Dieu, pour vous occuper à jouer, et chercher à vous distraire ! Vous n'êtes pas sur Terre pour vous amuser. La vie n'est pas faite pour rigoler. Là vous venez de rejoindre le Shérif. Sauf que vous êtes dans l'autre camp, celui des révoltés, orgueilleux de leur état.

           Donc pour nous résumer, et je le fais pour les personnes prudentes qui voudraient vous connaître mieux, avant de faire un petit bout de route avec vous, vous vous déchirez dans les affres de l'enfer. Vous vous convulsez dans les extrémités les plus noires de votre brillant cerveau, pour répandre la destruction autour de vous. Les voilà vos distractions.

           Tuer, tuer tout ce qui bouge, et détruire le reste dans les tortures de votre désespoir.

Travail 

Faites-vous engager en Enfer ? Il doit exister ?

A table :

           Vous criez : "Bon appétit, messieurs, Oh, ministres intègres et femmes ignobles, je vous aurai cloué le bec avant la fin de ce repas de soufre, pour vous emmener dans l'enfer avec moi". 

           Le repas commence bien.

          Certaines personnes rient jaune croyant que vous plaisantez. Les autres vous connaissant,  ne rigolent pas du tout. Seul le Bébé qui suce son pouce en dormant au milieu de quelques zombis n'entend rien. S’il vous plait, ne pouvez-vous pas poser un moment votre fourche ? Au moins pour le début du repas ? Vous avez déjà embroché deux Gamins et une Méduse qui ne vous avaient rien fait, que de se trouver placés à portée de vos griffes.

           A propos connaissez-vous l'histoire de l'enfer français et de l’enfer allemand ? Je sais, ça ne va pas vous faire rire, mais nous ça va nous détendre, nous. Un brave homme arrive devant le Grand Saint Pierre qui lui dit : « Désolé, votre place est en bas, dans les flammes. D'accord, vous êtes bon garçon, mais vous avez trompé votre femme… Vraiment, je suis désolé ».

           L'homme supplie, pleure. Alors Saint Pierre lui propose : « Je veux bien faire quelque chose pour vous. Arrivé en bas demandez à aller dans l'enfer français ». Ah bon, dit l'homme,  c'est quoi la différence? ». « Oh, répond Saint Pierre, et bien dans l'enfer allemand, on vous met dans un chaudron bouillant et des diables vous tapent sur la tête à coup de marteau ».

           L’homme demande alors comment est l'enfer français. « C'est pareil, répond Saint Pierre. Sauf qu'un coup, il n'y a plus d'huile ou d'allumette, ou les marteaux sont cassés, ou les diables sont en grève ». Voilà une histoire qui est bien pour vous ! Vous êtes d’accord ?

Et avec le plan de table ?

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Vous êtes Le FLAMBEUR

           Rien ne va plus. La boule rouge du casino tourne vite… puis plus lentement… Vous retenez votre respiration…Vous avez TOUT misé sur le noir. La voix forte du croupier annonce : « rouge, pair, impasse et manque ! ». Quel cauchemar ! Vous sortez votre carte bleue de votre poche… Vous jouez votre montre, votre bague, votre chemise, les chevaux de course que vous n'avez pas, votre tête, une livre de chair... Vous êtes foutu mais vous dites comme un enfant têtu :

           «  Je continue ».

           Vous savez avec cette ampleur absolue de la connaissance de vous-même, que vous allez disparaître… et vous êtes trop fou pour avoir peur ! Vous êtes un Personnage immense ! Vous feriez frissonner Satan lui-même, s'il pouvait lire dans vos pensées. Vous vous moquez de la mort... Vous riez et vous pleurez en même temps d'écarteler le ciel et de plonger dans l'enfer.

           Peu importe ! Vous ne voulez pas de ces règles de raisonnement qui ne sont que des véhicules d'emprunt. A mort l'arbitre ! Le pire est que saisissant trop vite les extrêmes, votre nature les embrase et les détruit en même temps. Vous êtes un Flambeur, un claqueur de fortune, de cœurs, et d'esprits, Vous êtes sans morale ni loi.

Votre caractère :

          Votre état est quand même grave. Vous vous déchirez sans savoir pourquoi. Rien ni personne ne peut vous retenir. Vous n'avez ni barrière, ni garde-fou. Les impressions bouleversantes que vous ressentez en ce moment ne vous servent pas de bouée de sauvetage, bien au contraire.

           Vous dégringolez sans plus pouvoir vous retenir à rien. Vous ne le voulez même pas. Vous êtes trop sublime pour avoir peur et vous feriez peur si on pouvait sonder la grandeur de votre volonté de destruction. Pourtant, vous savez qu'elle n'est que passagère. Hélas, il y a pire ! Parce que vous savez que votre nature casse-cou est celle d'un flambeur, vous pariez à mort.

Les élans de votre cœur :

          RUPTURE : Vous pariez avec votre petit(e) ami(e) que vous le (la) quittez si l'assiette de porcelaine casse lorsque vous sauterez dessus. Pourtant vous l'adorez ! Votre petit(e) ami(e), pas l'assiette. Quoique ! Et si vous adorez aussi l'assiette, c'est encore mieux !

          MARIAGE : Epousez SATAN, ce sera plus clair, sans quiproquo !

Votre intellect :

« TETE Forte » : Ah ! Je vous ai surpris. Vous pensiez à un titre plus approprié "Martingale Perdante", "Brûlez-Détruisez" ou "Attila la fillette d'Aubervilliers face aux Flambeurs-Destructeurs". Mais rubrique Intellect avec un titre "Tête forte" ? Vous vous demandez ce que cela veut dire ? Là je suis content… 

           Eh bien cherchez. Ce n'est quand même pas à moi de faire, tout le temps, tout le boulot ! Moi aussi j'aime bien démolir un peu, pour le plaisir… J’ai envie d’être un Flambeur en ce moment et je risque la réputation de ce « Test Instantiel », rien que pour voir si j’y arrive. Je crois que je vois déjà mieux. Flambons ! Tête ! Tête ? Quoi Tête ? Vous avez trouvé ? Non ? Cherchez

Vos distractions :

           10 EUROS ? : Tu as six ans et tu veux jouer à pile ou face, la pièce que t’a donné Papy, pour ton anniversaire ? Tu as beaucoup plus de six ans, mais tu joues depuis l'âge de 3 ans à qui perd gagne, en espérant perdre, parce que la perte vous donne ce sentiment si fabuleux de tenter l'enfer ! Car il n'y a pas pire, n'est-ce pas ? S'il y a pire, tu prends !. Les 10 Euros ne sont que prétexte. Ils peuvent bien devenir le chien, la chaussette, le super Nitendo, ou la Ferrari.

          Le sale caractère se moque du prétexte. Seul le reproche l’intéresse. Le flambeur se moque du gain, seul le risque l’intéresse. Notez bien qu’on peut avoir la petite vérole et un bureau de tabac. Mais être un Flambeur, avec un sale caractère ? Cela existe ? Alors ça !!!

Travail :

Jouez au poker sur internet. Si vous êtes bon, bien sûr.

Si vous êtes mauvais vous jouerez quand même…

A table :

           Vous avez parié que la serveuse s'appelait Georgette… Elle s'appelle Pauline. Vous avez parié que votre voisine avait une dent en or… Elle en a trois. Vous pariez contre toute attente que l'entrée sera faite de toasts au caviar…. C’est du cervelas. 

        Vous avez déjà à votre actif l'addition du déjeuner de tout le car des joyeux pédaleurs du Dimanche, qui avaient parié avec vous qu’il pleuvrait. Et c’est le déluge ! Le voyage ne fait que commencer.

        Mais pourtant, vous êtes heureux d'être entouré de quelques Destructeurs patentés comme vous. Le drame ne peut que se concrétiser malgré les efforts démesurés des Goldorac et Vainqueurs qui pourtant ne sont pas à leur première bataille contre les démons !

On passe à table ?

          Chic ! Qu’est-ce qu’on va s’amuser avec le plan de table :

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Vous êtes Le SPECTRE

          Tout à coup, un SPECTR apparaît à la foule terrifiée. Un éclair… coucou, il a disparu ! C'est un ectoplasme, un fantôme, un revenant ? Bref c’est un Spectre ! Mais qu'est-ce qu'un Spectre ? Hein ? Seul « VOUS », nommé à raison le « SPECTRE » le savez… peut-être et même sûrement. Mais arriverez-vous à répondre à la question ? Nous nous le demandons ?

           Eh bien non, il n’y arrivera pas, mesdames et messieurs, car « Discontinu » de sensations et par nature « Destructeur », il possède pour véhiculer tout cela et même le reste, un processus de pensée « Sans dimension » ! Est-ce que vous croyez que le Commandeur, le père d’Hamlet, ou le fantôme du chapelier, sont venus faire toutes ces histoires, dans des romans éberluants, simplement pour expliquer ce qu’ils sont? Que nenni. Ils s'en moquent. Ils se baladent au gré de leur instabilité physique ou morale… et basta.

           Ils sont branchés « Cyber » dans leurs meilleures nuits. Ils raisonnent en dimension hyper mystérieuse, dans un système qui naturellement est un système qui n'existe pas. A vous parler franchement, je vais essayer de cerner le problème du « Spectre », incernable par définition.

           Vous êtes en ce moment en recherche d'identité. En tant que Spectre vous vous obstinez et vous  réussissez, en un temps record, à détruire parfaitement, définitivement votre « non-être », sans existence. Vous n'existez que par vos actes destructeurs, vos « non-sensations » internes et externes, votre « non- pensée » et votre « non-déstructuration » démolissant sans démolition profonde, et ce dans un univers inconnu à n'importe quel bataillon… et je ne sais plus ce que je voulais dire….

          Mais le Spectre, lui, il le sait. Si, si. Ne soyez pas modeste. Vous dites que non, mais je sais que non seulement vous avez tout compris, mais que de plus, cela vous paraît si simple que vous ne voulez même pas en parler. Chapeau !

Votre caractère :

          S'il y a quelque chose à détruire, on aimerait bien savoir quoi ? Seul, VOUS le savez. Mais arriverez-vous à nous le dire ? Non ! Car bien que destructeur patenté, vous vivez dans un monde sans dimension et plein d'instabilité. Conclusion : pour détruire, vous pouvez. Mais comment supprimer ce qui n'existe pas ? On pourrait dire charitablement que quelque chose existe dans votre nid, qui naturellement, pour être dans la logique des choses, n'existe pas. Et tout serait pour le mieux dans le meilleur des mondes, si le démolisseur acharné que vous êtes, allait enfin pouvoir s'acharner à liquider sa non-existence ? Etre ou ne pas être ?

Les élans de votre cœur :

          MANOIRS : Un soir que vous étiez parti (e) faire la tournée des hôtels des grands ducs, avec votre aimé(e), que vous ne saviez pas être un SPECTRE, vous vous êtes retrouvé(e) dans le petit ensemble féodal poitevin que le guide des meilleures auberges ducales désigne sous le nom de nuits royales à 450 euros, petit déjeuner non compris. Et là extase ! Chambertin, Morgon ou Patriarche chambré, vous vous retrouvez en chambrée avec votre chou (e). Vous êtes venu avec pour consommer jusqu'au bout, le consommé, au « Trou Normand », au trou normand, si vous êtes normand. Sinon ce sera le trou que vous voulez, la la itou... Soyons délicats…

           Bref nous disions que l’extase était double… jusqu’au moment où vous voyez passer, à travers le mur de la penderie, un régiment de garde impériale, qui traverse le lit et sort par le bidet. Vous regardez votre chou (e), tout éberlué(e). Oui, vous êtes éberlué(e) par votre chou et pour cause…. Votre chou a sur la tête un Kasoar emplumé. Et vous vous rendez compte alors… que c'est un « Spectre » ! Quelle horreur! Bon ça vous apprendra à sortir avec n'importe qui…. De toute façon, il ne vous avait pas pris en traître, ni du coup pas pris du tout. Je vous avais bien dit que le NEANT était un bien. Na !

Votre intellect :

           D’abord, le NEANT : Vous aviez dit :  « Un bien qui n'existe pas est un bien ? ». Mais ce « BIEN » là est pire que le néant… parce que le néant on sait ce que c'est ! C'est... C'est... C'est le néant quoi ! Ca porte au moins un nom, et la chose nommée n’est pas incernable. Ce n'est pas comme les choses gluantes et innommables ? 

           Finalement, s'il n'existe pas, ce fameux « bien » qui n’existe pas, et que son adorateur soit aussi un destructeur, comme vous, on reste sur sa faim ou sur sa fin… parce que ce que nous entendons ne sont que des grincements, des gémissements, des appels de l'au-delà, des cris de détresse, de spectre, quoi… Comment ? Que dites-vous ? Je n’entends pas bien… Vous pouvez répétez la question ?

Vos distractions :

          AH ! AH ! Je ne ris pas, je crie. Un « spectre » ne vient pas dans cette case « Instantielle » juste  pour s'amuser. Pour se distraire, il serait plutôt  allé dans la case du Gamin ou de Peter Pan. Soyez raisonnable ! Je vous comprends tout à fait messieurs, mesdames les Spectres. Aussi ne puis-je vous proposer comme distraction (ah ! ah! ) qu'une petite tournée "Opératour" en Ecosse ou en Roumanie chez le comte Dracula. C'est un Hercule qui jamais ne recule. Faites comme lui de peur qu'il vous accule dans le boudoir, pour vous montrer sa collection de Spectres en train de s'ébattre sur un terrain de crocket dans une partie serrée où l'on sent culminer le plaisir.

           Mais je m'égare. C'est qu'il est difficile de trouver une seule, un quart, ou même le  millième de millionième d'une seule pauvre distraction qui puisse ébranler le chef de votre instable mais insondable décision de « destruction - d'on - ne - sait - toujours - pas - de - quoi ». Mais comme on dit = il n'y a pas de fumée sans feu, pas de draps voltigeant sans Spectre...

Travail :

Dans les châteaux hantés. Il y a du boulot ! Les touristes en raffolent.

A table :

          C'est embêtant, le pied de table a déjà tapé « trois coups » sur le pied de la douairière et le guéridon qui présentait la crème renversée et les oranges s'est aussitôt renversé et a répondu que l'esprit était là… et même très las et qu'il chanterait « les tétons, petit navire » au dessert.

           C'est vous bien sûr « l'esprit » qui dirige la farandole depuis 150 ans, ce qui est un vil mensonge, vu que vous n’apparaissez que tous les 149 ans à cause de la lumière verte qui vous sort des naseaux. Mais enfin tout est bien qui finit bien (qui a dit cette ânerie ?). Vous avez repris figure normale, c'est-à-dire la même que celle de vos voisins… et à part une ou deux petites manifestations anormales… (pour nous), le dîner va se poursuivre. Courage à tous !

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Vous êtes Le CHAOTEUR

          Vous,  vous transportez dans une charrette ? Où êtes-vous allé chercher un engin pareil? Il est d’une instabilité totale ! Vous risquez de vous renverser à tout bout de champs… Pour couronner le tout vous conduisez l'attelage comme un pied. Et vous allez vers une destination horrible dont la meilleure chose de sa réalité serait, sa non réalité…. Vous me suivez ? Oui, je sais que vous êtes capable de comprendre ce galimatias. Vous êtes le seul, d’ailleurs…

           Oh ne faites pas semblant de ne pas comprendre. Vous saisissez très bien !

           Vous en profitez même, pour nous conduire à tombeau ouvert, sur une « non-route »,  pleine de « non-chaos », pires que les vrais tellement ils nous secouent. Mais vous aussi d'ailleurs…. Seulement vous adorez ça… Tous les problèmes vous enivrent. Car vous êtes un sacré pessimiste. Et quant au côté destructeur, vous êtes le chef ! 

          Heureusement, ce défaut est tempéré par votre désir de néant. Hop, vous détruisez !  Hop, vous souffrez. Hop, vous vous installez dans de la ouate. Et hop, vous ne souffrez plus ! Alors, hop, vous vous endormez. Mais ce n’est pas fini, car hop, tout de suite vous reprenez  les rênes…. Et de nouveau, cela chahute de droite et de gauche…. Ou-la-la… 

          Non, cela ne nous convient pas. Je ne veux pas monter dans votre illusion de grand huit à trois trous. Que vous aimiez cela ? Alors bon vent ! Je veux dire bonnes secousses, bon évanouissement, bonnes souffrances larvées et douloureuses…. Et le reste ! 

           Bon pataquès, quoi !

Votre caractère :

           N'êtes-vous pas fatigué de vous sentir vivre un coup sur deux ?

           Vous raisonnez comme un sac de pommes de terre troué, cahoté dans une fausse brouette transparente et inexistante.

          De plus, voilà que déjà pas gâté par la nature en ce qui concerne le concret et la précision, vous vous mettez à faire de la destruction ! Disparue la brouette ! Le sac répand ses tubercules sur une chaussée infernale qui les fait disparaître avant de se faire exploser elle-même…. Et dans ces inexistences cahotantes, vous vous évanouissez sans souffrance.

 Les élans de votre cœur :

           EN  AMOUR : Le bonheur est autorisé mais non obligatoire !

           CONVERSATION DE COUPLE :    

          -- Oh, mais tu viens de te couper un doigt !

          -- Quel doigt ?

           Oui. C’est profond. Mais ce genre de conversation ne peut convenir qu’à des êtres comme vous, qui aiment les absurdités chaotiques… Je ne voudrais pas partager vos soirées de scènes de ménages.

Votre intellect :

          VOUS… AVEC  VOS  LECTURES : Mais où est le paragraphe ? Mais où est la page ? Mais où est la bibliothèque ? Mais où est le centre culturel… que j'y mette le feu ?

           CASSE TETE  INTELLECTUEL : Le casse-tête est plus souvent chinois que belge. Sur ce document longuement choisi par vous, vous constaterez que la Chine a la particularité d'être en grande partie peuplée de chinois. Ce qui donne à ce pays un cachet oriental.

          Puisqu'il se trouve que le casse-tête est primordial et originaire de ce pays, nous vous présentons ici : « Fu Manchu » armé d'un burin à tapisser les crevettes, en train de casser la tête d'un copain à lui, qui s'en trouve évidemment affaibli. Mais vous voyez comme le hasard fait bien les choses... Si « Fu Manchu » avait été belge, il aurait eu plus de difficultés à casser la tête d'un chinois puisqu'il se serait trouvé habitant un pays nommé Belgique, où la proportion de chinois par rapport aux belges est telle, que ce pays porte le nom de Belgique.

          J'en vois un qui ne note pas ! Allez une fois ! ! Mais cependant, il est de plus en plus mal considéré, même en Chine, de casser la tête des gens, dans le but d'en tirer une simple  satisfaction personnelle. De ce fait le mot « casse-tête » a pris une autre signification. Ah j'oubliais, il existe un meilleur casse-tête : l'étude de votre cerveau de Chaoteur!

Vos distractions :

           CINEMA ? Un vieux machin de Grillet vous plairait bien si vous retrouvez une vielle version. C'est "L'année dernière à Marienbad". Chacun y voit un film différent. Il y en a qui ont suivi l'histoire du mari, d’autres celle de sa femme et de l'amant. D'autres n'ont même pas vu le mari ou l'amant. Il y a même une femme, qui n'a pas su qu'il y avait une femme. Elle croyait que les deux hommes avaient juste un problème…. Oh oui ! Vous allez adorer !!

          VOYAGE ? Vous n'avez pas besoin de sortir de votre chambre pour avoir des secousses de machine. Ni même de votre tête. Cela cahote déjà assez bien dedans!

 Travail :

Conduire une brouette sur une route de nids de poules ? Cela vous irait ?

 A table :

           Attention ! Je vois qu’il y a des trous négatifs dans votre table ! Vous l'avez achetée aux puces ou trouvée à la décharge ? Oui, cela ne vous gène pas ! Mais moi, si ! Mon pain a disparu dans une fente et le plateau de fromages suit, m'entraînant dans son sillage.

           De plus, les gens qui sont près de vous me semble bizarres. Je préfère m'éloigner en bout de table. Vers le Sage…. Il est plus reposant.

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Vous êtes MEPHISTO

            Cher Méphistophélès…

           (Vous permettez que je vous appelle « Méphi » ? Diminution hybride située entre Méphisto, célèbre depuis la légende de Faust en 1833– ce qui ne nous rajeunit pas, vous en conviendrez - et Méphitique exhalaison sulfureuse, c'est-à-dire qui sent le soufre, odeur naturelle pour le diabolique que vous êtes…. Et puis en conclusion le terme ressemble à méfi, début du mot méfiance… Mais je ferme la parenthèse pour reprendre).

           Cher Méphistophélès, (cela se prononce : lesse à la fin et n'a rien à voir avec la prononciation fêlés, quoiqu'il faut l'être un peu pour être aussi diaboliquement démon que vous). Et je ferme la deuxième parenthèse pour amorcer le sujet : qui est « VOUS », cher Méphistophélès.

           Si je prends tant de détours et de circonvolutions éminemment précieuses, c'est que je ne voudrais en aucun cas, risquer de vous froisser en vous tirant le portrait. Voyez-vous qu'il vous passe l'idée par la tête, de me faire vendre mon âme au diable. Si, si ça existe et ce n'est pas nouveau.

            Vous-même, si mes sources sont exactes, n'avez-vous pas eu maille à partir (en 1833 très justement, cher Méphi), avec un certain docteur Faust, que vous avez  rajeuni de... Bouf ! disons de 2 ou 3 âges ! Mais l'addition était là ! Car voilà le hic : L'addition se présente avant l'éternité. Et comme vous êtes  diaboliquement Méphitique, mon cher Diable, l’addition est très chère.

             Moi-même qui n'ai plus 20 ans... mais un peu plus de 30… si vous me proposiez un petit lifting ... contre mon âme… je refuserai… (mais je rêve ! je serai capable d'accepter !).

Votre caractère :

            Il est très dangereux d'avoir à faire à vous, en ce moment même, car vous seriez capable de nous démolir en moins d'une. Vous seriez « capable » de convaincre une jeune mariée amoureuse, qu'elle vient de faire une bêtise en disant oui.

           Vous détruisez tout ce qui bouge… mais sans méchanceté tout de même…. Vous ne vous souvenez plus de ce que vous avez dit il y a moins de trois minutes. Vous pensez très vite et vous êtes de la race des plus forts…. Mais ce qui est embêtant, c'est que vous ne songez qu'à détruire… à faire tomber dans un trou noir, tout ce que vous avez sous la main… même vous…. Et ça fait beaucoup, beaucoup, beaucoup !

 Les élans de votre cœur :

            MARGUERITE : Alors là, je conseille à toutes les Marguerite de France et de Navarre, filles ou garçons (cela se prononce Marguéritté au masculin) de ne pas écouter vos salades. Ce sera difficile, je sais. Mais il faut dire non… c'est « non ». Et trop, c'est « trop ».

           Car c'est vous qui avez rajeuni le Faust 4ème âge en lui faisant sauter son râtelier par une poussée de dents juvéniles. Elle a craqué (ou il)... Or je sais que c'est vous qui vous cachez derrière le vieux visage devenu frais, mon cher diabolique. Vous arrivez à me suivre ?

           Puis, disais-je, vous glanez les conquêtes… et vous mangez leurs âmes…. 

           Quel vilain garçon vous êtes ! Pauvre Marguerite ! Elle y laissera son âme et son latin.

          Permettez que je m'adresse directement à votre victime, pour lui dire : STOP !

Votre intellect :

           LES LECTURES : vous connaissez bien sûr : « La mare au diable » ? Et : « Le rire du fils de Montéphisto » ? Ou alors : « Vingt ans après » ? Et encore : « Méfions-nous de celui qu'on appelle le vendeur d'âmes » ? Ou enfin : « Diable où sont passées mes lunettes » ? Sans oublier le célèbre livre « Faust » du nom moins célèbre Oroapérique, traduit du croate en portugais ancien, livre culte des années moumoutes ?

           DICO : NB. Pour ceux qui n'aurait pas le courage d'aller voir la définition de Méphitique, je préciserai que ce mot de bas latin (?)(1564) (les hauts latins sont datés de façon imprécise, ou même pas datés du tout !) ne veut pas seulement dire : « exhalaison sulfureuse d'origine volcanique », mais aussi « vapeur méphitique toxique et puante ».

           Na !

Vos distractions :

           AU  BOOLING : Je me suis laissé conter par quelques mordus du sport en salle, que vous auriez explosé la glace du fond de l'amicale des joyeux « booleurs », avec votre rire méphistophélique, qui comme chacun sait, glace le sang des vertébrés à circulation chaude et déglace les fenêtres des vitres avec la glace du fond… de la salle du même nom…  cette même salle, que Jojo le barbu a ouverte, pour les jeunes du quartier (qui se marrent moins depuis que vous êtes là), salle installée à côté de son couloir-vente de spécialités turques… et je ne sais plus ce que je voulais dire, avec vos conneries diaboliques !

Travail :

Un boulot du diable, naturellement.

A table :

           Mais vous ne mangez pas ?

           Cessez de faire signer des contrats à durée indéterminée et illimitée à tous les convives en vous faisant aider par vos acolytes infernaux, pour acheter les âmes ! !

           Et puis qu'est – ce – que c’est que cette odeur ? Ce n'est pourtant pas le munster qui pue comme ça ? Ah ! C’est votre parfum méphitique !

           Bon. Voici un exemple de plan de table et n’en parlons plus :

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