L\\\'Enfant qui venait du futur

Détail des Profils Instantiels

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Vous êtes L'AUTRUCHE

           Elle attend la petite autruche. Elle a mis sa tête dans un sac pour ne rien voir de ce qui va se passer. D'ailleurs, elle pense qu'il ne va rien se passer. En tout cas, elle ne veut pas y réfléchir. Elle ne veut même pas penser qu'elle y pense.

           Pourtant sa façon de raisonner englobe un potentiel d'ouverture. Alors la pauvre bête se la boucle et refuse de voir le danger. Son cerveau est plus faible que sa forte sensation continue d'être, et même plus faible que son état de latence complète. Vous êtes cet individu exceptionnel qui sait qu'il pourrait être et ne pas être en même temps, continuer et ne pas continuer, vivre et ne pas vivre...

            Alors, cet être légendaire choisit de céder aux forces d'inertie. Il ne bronche pas et décide de continuer à décider de ne pas bouger. Aïe, aïe, ça va changer ? Non, oui, non ? Il faudrait que ça change, sans changer! Tout en changeant.

            Elle le sait bien l’Autruche. Non, elle ne le sait pas. Et si on le lui dit, à elle, l’Autruche, elle le comprend car sa forme de pensée peut tout saisir ou presque. Mais elle ne saisit pas la chose viscéralement.

           Elle comprend surtout que cela peut durer toujours de façon impérativement continue. Enfin, continue et discontinue en même temps... Théoriquement. Bah ! en attendant faisons l'autruche pour ne pas voir le massacre de cette pauvre Autruche.

Votre caractère :

            Vous nagez en pleine contradiction. Pourtant l'ensemble paraît homogène. En Autruche sûre que rien ne va changer, vous vous êtes mis la tête dans le sable pour ne pas voir le danger de l'inconnu. Un ou deux doigts de pieds bougent encore… mais plutôt pour enterrer davantage s'il était possible, l'être parfait que vous êtes… et dont la forte tête sait, qu'elle pourrait bouger, et en même temps ne pas bouger, ou même voir et ne pas voir...

           STOP ! Cela ne peut pas durer éternellement ! Vous le savez, mais vous ne le SENTEZ pas. Et ce que l'on ne sent pas, ne peut pas exister, n'est-ce pas ?

Les élans de votre cœur :

            L'AUTRE : Rappel des faits. Lorsque vous avez rencontré l'autre AUTRUCHE, alors que vous étiez AUTRUCHE aussi, c'était un jour où vous étiez enfoncé la tête dans le sable pour ne pas voir qui était en face de vous. Mais comme l'autre avait fait pareil en tant qu'AUTRUCHE, vous vous êtes rencontrés nez à nez à 30 cm sous le sol.

           Ca a été le coup de foudre. Depuis vous vous cachez de la terre entière et de conserve. L'embêtant serait que vous en veniez à vous cacher l'un de l'autre et ensuite que vous vous cachiez la vérité à vous-même. Le danger de ces amours parfaites est là pour vous, comme pour le NEANT, la SUSPENSION, le NUL et tous les ATTENTISTES insaisissables de la planète.

          Quant à songer à des idylles avec d'autres Signes Instantiels n'y songez pas. Vous vous retrouveriez dévoré en deux temps, trois mouvements et sans plus une plume sur le croupion !

Votre intellect :

            Au sujet de votre CERVEAU :

            Pendant que vous vous cachez, profitez-en pour rentrer à l'intérieur de votre crane et réfléchir pour trouver un moyen de bouger.

            LES LECTURES : Je vous propose : "Le troisième oeil" de L. Rampa, "Caméléon, mon ami" de S, "Osons" de B. Tapie. C’est de nouveau dans la course.

Vos distractions :

           LE SPORT : Mon Dieu du sport ! Jouer à Colin-Maillard peut-être ? Ou bien à cache-cache dans le noir (on me couvre la tête d'un sac). 

           LES VOYAGES : OK., à condition de rester dans la cabine jusqu'au bout en tournant le dos à la marche.

           LES HOBBIES : Se faire enfermer par le magicien dans la petite boite ou bien avaler avec Alice le biscuit qui rend tout petit et qui dit "mangez-moi" ou collectionner les boites de "Vache qui rit" avec ses boucles d'oreilles sur lesquelles on voit une boite de "Vache qui rit" avec ses boucles...à l'infini sans réfléchir...

Travail :

           Il faudrait d’abord que maman vous sorte la tête du sable, tous les matins…

A table :

           Vous murmurez :"Laissez-moi tranquille". Mais on ne vous entend pas. Pourtant la maîtresse de maison vous a entourée de convives calmes. Mais vous entendez crier à l'autre bout de la table. Alors, vous vous mouchez dans votre serviette pour vous donner une brève contenance et vous cacher la tête dedans.

Voici un exemple de plan de table. Il vaut ce qu’il vaut :

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