L\\\'Enfant qui venait du futur

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Vous êtes Le SAGE

          Lorsque le Sage montre la lune, le sot regarde le doigt.

          Ah ! J’en ai à raconter à ce sujet…. Le sot est celui qui ne sait rien… et qui ne sachant pas qu'il ne sait rien… se croit plus malin que tous les autres. Mais le Sage, sait-il qu'il le sait ? Non, s'il le savait, il serait fou, je veux dire sot… Mais pour les biens pensants, c'est la même chose.

          Ah, parlons de la lune ! Claude Lelouche le sait bien, lui,  que c'est un astre qui donne à penser…. C'est pourquoi il l'a mise dans le caniveau, avec des contrastes montrant toute la gloire qu'il nous trimbale depuis une nouvelle vague… déjà vieille… aussi obscure dans ses propos que ceux de l'Alcoran… Ah oui, l’Alcoran ? C’est une masse de « on-dit », plus proches de « sans » que « d'avec »…. Ou … si vous voyez ce que je veux dire ? Non ? Moi non plus…

          Bon, je répète : Le Sage, (je le dis pour vos adeptes qui vous suivent aveuglément sans chercher à vous comprendre... et heureusement… car ils y perdraient le latin qu'ils n'ont déjà pas… et c'est peu dire)…le Sage dis-je pour pallier à votre manque de précision, n’est finalement  avec vos processus de raisonnements « sans dimension », « Sage » que pour celui qui le veut bien. Puisque l'on ne sait même pas qui vous êtes…. Ouf ! J’ai mal à la teuté… enfin à la tête ! 

          Mais trêve de balivernes, on sait tout de même que vous êtes très sensible (c'est vous qui le dites et vous le dites très bien… avec calcul et graphiques à l'appui). Vous avez des arguments que l'on ne voit pas. Surtout qu'il n'y en a pas dans ce monde-là, qui est le votre, et où seuls les raisonnements « non-positionnels » font figure de raisonnements. C'est pour cela que vous êtes « Sage ». Au-delà de notre compréhension...

 Votre caractère :

          Le sage sur sa montagne sacrée, regarde en arrière… et mesure le chemin parcouru, entre hier et avant-hier. Il se replie sur lui-même, se déployant intérieurement comme une merveilleuse fleur qui ne repose sur aucune dimension. Vous êtes ce sage…. Intensément le sage réfléchit et juge, déjuge, rejuge. En prude Pénélope, il fait et défait la trame de son savoir… Vous sentez très bien tout cela dans toutes les fibres de votre être… Mais vous ne savez plus où vous en êtes… A force de mettre les cubes les uns sur les autres, on ne sait plus où se trouve le début. Bien fait…

Les élans de votre cœur :

          L'AUTRE : Lorsqu'un autre (sage ou pas, féminin ou masculin…sirène ou pantoufle..),  juge la capacité d'un individu aimé ou non, comme mauvaise.. il juge d'après ses valeurs qui sont reconnues non valables… par l'impossibilité de reconnaître ce qui est valable et surtout de savoir  quel est l’individu qui accréditera celui qui dira ce qui valable… Ce qui veut dire, en traduction Antiope : « que si le SAGE, vous aime, il n'aime pas n'importe comment : Il aime ». Mais bien que sagement en tant que SAGE, être aimé d’un Sage c'est assez délicieux. Il est si sensible….

Votre intellect :

          ASPIRINE : Je ne serai pas mauvaise langue et comme dirait Dany Boon « Je me sens bien maintenant avec mes cachets », je peux donc reprendre sous votre dictée la suite de votre conférence. Article I : Lorsque autrui juge mauvaise la capacité d'un individu, il ne peut se rétablir dans la réalité logique des choses qu'en reconnaissant son jugement comme uniquement personnel. Point à la ligne. Tiréz, ouvrez les guillemets et majuscule de départ : "Un jugement intellectuel ou non devient universel et non plus seulement personnel avec les aléas que cela comporte, lorsqu'il remplace son propre jugement de valeur par la constatations du fait".

          Excusez-moi monsieur le Sage, je me suis un peu endormi par abus d'aspirine. Et en rêve, j'ai vu passer des andalous à cheval sur montures portugaises avec oeillères… Parmi eux, il y avait 3 % de sages et 7,5 % d'androgynes. Mais je me suis réveillé et on peut continuer la dictée... Oh ! la lune au bout de mon doigt. Ah ! non c'est le clignotant de mon stylo, de ma voiture... euh, je veux dire de mon cheval ... Soyons sage.

Vos distractions :

          MUGUET : Lorsque le 1er Mai arrive, le Sage est réveillé par l'odeur de ces petites fleurs sortant de terre juste pour ce jour-là… pour permettre aux fleuristes de faire leur chiffre d'affaire annuel… Le Sage alors, se met à réfléchir sur la mise au point de son existence. Savoureusement, je dirai même sensuellement, le Sage se pose la question de sa capacité. Cette notion de capacité qui au départ, part d'une donnée neutre : "être capable de ", prend dans le système relatif du Sage une connotation de valeur. Dans un système absolu, elle n'en a pas.

          Mais le Sage ne connaît pas du tout, du tout le système absolu, si vous voyez ce que je veux dire. Dès l'instant où l'on abandonne l'idée du jugement de valeur de l'homme par l'homme, comme le préconise le Sage, les seules normes deviennent celles que l'individu s'accorde.

          Je vous conseille de lire la suite une autre fois. Le Sage… qui est VOUS en quelque sorte,  m'a dicté ceci, mais vu que j'ai démissionné le temps de prendre quatre cachets d'aspirine….

Au travail :

Vous êtes tout le temps au travail… Vous ne savez faire que ça !

A table :

          Pas de problème… Il n'y en jamais avec vous… sauf avec ceux que vous avez rendu fous. Vous mangez sagement, parlez sagement avec vos voisins que vous avez choisis sagement sages. Si à l'autre bout de table, quelques troublions vous cherchent, ils ne vous trouvent pas. Et pour cause : on ne peut pas vous trouver ni sur leur terrain, ni sur aucun autre. Vous êtes si sage….

          Voici un plan de table très SAGE :

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