L\\\'Enfant qui venait du futur

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Vous êtes Le DERANGEUR

          Vous voulez nettoyer la terre entière en supprimant tous les cons ? Vaste programme !

           Puis, par la même occasion, vous voulez vous détruire vous-même dans une grande crise maniaco-dépressive, à tendance paranoïaque. Et puis, par moment, vous songez à changer de personnalité, de quartier, de famille, de nationalité, pour vous livrez points et pieds liés à votre schizophrénie galopante.

           De temps en temps, vous vous sentez seulement un peu moins bien. Bref, comme vous êtes un Dérangeur... vous dérangez, et cela vous dérange. Eh oui, c'est dérangeant d'être toujours dérangé par les dérangeurs. Mais on n'y peut rien. Ou on dérange… on est dérangé… Le reste du temps, il faut faire les courses, balayer, nettoyer et ranger…

           En fin de compte, vous vous prenez pour un destructeur, peut-être même un démolisseur  pessimiste, comme vous le dites si joliment, qui s’additionnerait avec un Méphisto assassin.

           Mais ne rêvez pas ! Vous n'êtes qu'un simple tyran dictateur, à la petite semaine. Vous n'êtes qu'un « dérangeur ». C'est tout. Et c'est déjà pas mal un vrai tyran…  domestique ou pas !

Votre caractère :

           Eh oui, ce n'est pas bon d'être trop rationnel quand on veut détruire. On se prend d'abord pour un DERANGEUR, puis le dérangement prend une laide allure de désordre qu'il faut remplacer par le vide absolu.

           Comme vous raisonnez en deux dimensions : « Ou on détruit, ou on ne détruit pas »,  vous tombez bêtement dans ce rôle du justicier, qui ne laisse que des cendres derrière lui.

           Sans oublier vos cendres à vous, naturellement. Et en même temps, vous sautez avec force d'une planète à une étoile, en en profitant pour démolir le cosmos.

           Mais bizarrement, cela ne débouche jamais que sur le DERANGEMENT.

Les élans de votre cœur :

           VOS DISCOURS : « Oh, je suis mal, je suis si mal ! ».

           Oui, vous êtes mal. Mais, c'est normal. Dans tous les autres cas de figure, vous arrivez à vous faire illusion, car cela vous arrange de déranger. Après tout, les autres n'ont qu'à réagir ! Parce qu'il faut dire, que ça vous amuse de les agacer.

           Mais là, c'est pas pareil. Les gens que vous avez le culot d’aimer, sont tout le temps poussés hors de leur chaise, hors de la salle de bains, ou même du lit…. Oh pas beaucoup ! Juste quelques centimètres !

           Seulement dans le « cœur », cela se remarque en kilomètres. Et dans cet espace infini, leur regard surpris, triste, ahuri, qu’il font en tombant du lit, vous dérange. Je ais vous aimez être dérangé, mais ce n'est pas toujours réciproque ! Non ! Ne soyez pas surpris !

Votre intellect :

           REFLECHISSEZ : Finalement cela ne serait pas si mal de déranger, si vous étiez un « Dérangeur » un peu plus ouvert, et un peu moins dualiste. Bref si tout était plus clair !

           Un conseil, lisez : « La sémantique générale ». Réfléchissez, au sujet du père de la sémantique générale (Korzybski). Vous verrez, ça dérange !

Vos distractions :

           PETITS JEUX ? Farfouillez donc dans les tiroirs de maman, pour tricotez les laines de grand-mère. Plongez dans les fichiers de l'ordinateur du bureau pour voir si on peut cliqueter quelques souris en zigzag et déranger tous les programmes...

           SPORT : C'est pas mal de venir en 5 ème partenaires sur le court de tennis. Cela change les règles. Si vous n'étiez pas si sûr de votre pessimisme, vous pourriez inventer de belles choses. C'est très bien de déranger… à condition de remplacer par mieux. Mieux ? Non, ça vous ne connaissez pas…

Travail :

Au travail, c’est bizarre, mais vous n’aimez pas être dérangé.

Comme tout le monde, finalement.

A table :

           Oh vous avez dérangé les emplacements… et les couverts !

           En plus, on vous avait mis à côté de gens instables à tendance pessimiste et dualiste et vous êtes allé vous fourrer à la table de ceux qui vont se retrouver supérieurement dérangés et agacés par vous !

            Ne vous étonnez pas, si vous finissez le repas, avec la salade sur la tête, et la tarte à la crème sur la figure ! Tout le monde n’aime pas être dérangé ! !

          Essayez donc ce plan de table. Vous verrez que vos voisins ne sont pas tous fous de barbouillages…

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