L\\\'Enfant qui venait du futur

Lundi 26/12/2011. Le Mort-vivant, le Mutant et le Néant

 

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TON  PERSONNAGE  INSTANTIEL :  261.

 

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MORT – VIVANT.

 

 

 

            Tu es un mystère de plus, non répertorié. Tu existes puisque tu bouges. Et même, de plus, tu agis parfaitement rationnellement. Mais comme tes raisonnements ne reposent sur rien, c’est raté !

 

            Alors es-tu réel ? On plonge dans le zéro absolu et on pourrait en douter.

 

            Finalement, tu es sans doute dans un autre monde. Animé d’une vie inconnue, emplie de fleurs et de lumières, tu débouches sur une planète mystérieuse. Cet endroit est peut-être magique, mais pour nous, tu ne vis pas tout le temps, pas partout, pas vraiment. Où es-tu exactement ? On ne sait pas.

 

PUISQUE TU GARDES TOUS TES SECRETS.

 

 

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TON  PERSONNAGE  INSTANTIEL :  164.

 

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MUTANT.

 

 

 

            Tu es le dernier personnage des temps passés à avoir une sensation de continuité. Après toi, on saute le pas. On fait le bond dans l’INCONNU. On en arrive enfin aux vrais changements de d’espèce humaine.

 

            TOI, tu crois encore légèrement à la notion de progression continue. Mais si peu que cela n’en vaut pas la peine.

 

TU  ES  DEJA  UN  MUTANT !

 

            C’est à dire que tu te sers d’un raisonnement sans dimension. Cela fait bizarre. Plongé dans un abîme insondable, tu es solide comme un roc. Mais tu te situes dans un système d’attente, non positionné, que nous Mortels ne pouvons comprendre, ne l’ayant jamais rencontré. Tu es encore un peu comme nous.

 

ET  DEJA  PLUS  PAREIL.

 

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TON  PERSONNAGE  INSTANTIEL :  344.

 

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NEANT.

 

 

            Oh ! Combien de marins, combien de capitaines qui partis joyeux pour des courses lointaines, se sont évanouis dans ce morne horizon !

 

            Sur une plage immobile qui ne bouge pas plus que toi, tu fais fonctionner ton brillant cerveau à toute vitesse, pour lui demander de te garder dans une attente infinie.

 

            Tu fais si bien se rejoindre la vie et le sommeil que tu en arrives dans une sorte de néant bouillonnant. Cela ne va pas durer toujours. Car tu es trop subtil pour t’éterniser dans un état si contradictoire. Tu vas t’en sortir tout de même.

 

COURAGE !

 

 

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26/12/2011
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