L\\\'Enfant qui venait du futur

Vous êtes le DIABLE

          Ce n'est pas parce que vous voudriez avoir des pieds fourchus, une grande queue poilue et des cornes que vous êtes forcément un démon. Le dictionnaire vous imagine représentant le mal. Mais le mal qu'est-ce que c'est ?

          Quand on pratique la communication de sensibilité à sensibilité… comme vous le faites… pour vous, le mal… c'est le bien. D'accord votre but est d'aboutir à la destruction de tout acquis… ce n’est pas rien… Mais peut-on sous ce prétexte, vous qualifier de démoniaque ? Non, Messieurs les Jurés…

          Par moment, je dirai même que vous seriez un pauvre diable ! ! 

Mettons-nous à sa place, Monsieur l’Avocat Général... A SA place ? Oh, non excusez-moi, j'ai dit une bêtise, Messieurs les Jurés… Je la retire... Reprenons : Laissons-le à sa place et réfléchissons :

          Que se passe-t-il dans l'état présent ? Oui, je vous parle à vous l’accusé, nommé le DIABLE ! Vous possédez un acquis ne reposant sur aucune position, ou plutôt sur une position  qui se fait représenter par un zéro… Le ZERO, ce chiffre dont la définition serait ici sans rapport avec l'idée proche ou éloignée du « positif ou du négatif », et « Vous » avez une petite idée du résultat, vous l’accusé présumé coupable ?

          Ah, ah ! Vous vous êtes piégé vous-même ! ! Ah oui, il ne faut pas être sensible et éthéré quand on veut détruire... Dans ce cas là, il faudrait que l'individu, VOUS en l’occurrence, détruise comme il peut… Il doit le faire... Votre sensibilité est si belle que vous en souffrez terriblement…. Mon pauvre ! !  Finalement, vous n'êtes pas si mauvais diable que cela.

Votre caractère :

          Vous voulez vous servir de votre plus haute forme de spiritualité pour pouloir tout détruire ! !  Quel gâchis ! Où s'arrêtera votre chute dans le gouffre ? Un individu aussi sensible que le joli diable que vous êtes… doit ressentir mille fois plus que tout autre les affres de l'enfer !

          Et pourtant il y a bien loin de la coupe aux lèvres…. Oui ! Car vous êtes dans un univers « Sans dimension ». Alors vous ne pouvez pas détruire des choses qui n'existent pas ? Ah, je vous ai piégé, hein ? Il va bien finir par supprimer cette pensée qui semble ne pas en être une : « En finir… d'en finir… avec le ciel »…. Comprend qui veut ! Moi je me barre… Vite fait… Pendant qu’il est encore temps. Je n’ai pas envie de finir en Enfer…

Les élans de votre cœur :

          AMIS, AMANTS ? Mais vous ne pouvez pas vous empêcher… petit farceur que vous êtes… plein de sensibilité exacerbée, par un désir de destruction évident… de faire de vos êtres chers et aimés, une chair à pâté… que vous glissez dans votre boite de diablotin….

          Bon, il va falloir devenir sérieux et ne pas chercher à faire du drôle avec ce que les autres trouvent terrifiant. Cette démolition perpétuelle nous fatigue. Comprenez le bien une bonne fois pour toutes…Et je rajoute un point d’interrogation, aux points de suspension pour faire bon poids

Votre intellect :

          Avec la TETE ? Bon, il y a la tête, des cornes… sans allusion… et les jambes fourchues par image. Avec la tête, vous seriez plutôt iconoclaste. Voyez le dictionnaire. Oui je vous propose de travailler un peu… J’espère vous changer en Créatif….

          LECTURE : Je vous propose « Un bon petit diable de la Comtesse de Ségur ». Cela vous préparera à être plutôt moins destructeur, que plus diabolique. La lecture suivante que je vous conseille, est : « Dieu m'a donné la foi », d'O. Winter. Le passage est peu brutal, mais Ophélie sera là pour vous dorer la pilule…

Vos distractions :

          Les JEUX : On vous a offert le jour de vos ... x.. z’années, un jouet hilarant… surtout pour vous, formé d'une boite, de laquelle surgit grâce à un ressort, un petit personnage aux pieds fourchus, à la longue queue poilue et avec des cornes. Grâce à l'effet de frayeur garantie, vous pouvez adjoindre au petit bonhomme, des confettis jaillissant en même temps que la farine, et  voire même des pétards... Alors là, c’est un jouet qui vous porte au pinacle de la joie !

Au travail :

Enfourner des miches de pain chez un boulanger, en pensant que c’est la terre entière ?

A table :

          La maîtresse de maison a pensé à vous mettre le plus loin possible de Dieu et comme  elle avait invité son Pèlerin aux pieds sales et écorchés, celui que vous détestez le plus au monde, avec en plus quelques gourous, la foule sainte a remplacé Dieu….

          Le reste des convives n'était pas à l'avenant du tout…. En effet, en face de vous, il n’y avait que des mecs « chi… », on va dire rasoir pour rester poli.

          Mais, oh bonheur… Vous avez eu la joie de pouvoir vous attabler auprès de quelques diablotins de campagne… des turlupins qui n'étaient pas piqués des hannetons…. EUX…

          La maîtresse de maison qui était obligé de recevoir à dîner les collègues de son mari… plus son patron qui est vous… a souffert le diable en préparant la table… Elle était obligée de vous fournir des compagnons de rigolade à la hauteur de votre férocité…

          Voici, ce qu’elle vous a concocté à contre cœur :

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