L\\\'Enfant qui venait du futur

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Vous êtes L'ASSASSIN

          Un poignard dans une main, un revolver dans l'autre, vous êtes à l'affût de tout ce qui bouge. Oui, vous savez qui vous êtes : un ASSASSIN à l’état pur ! Cela veut dire que vous savez  qui vous êtes à tout moment, avec brio et avec une grande lucidité sur vous-même, qui frise presque l'intellectualisme. Car en effet, vous vous servez de vos raisonnements pour vous éclater.

          Malheureusement, il y a un hic, et c'est là le hic. Tout ce que vous faites, c’est toujours avec la décision de détruire. Cet engrenage surpuissant, vous précipitera toujours vers une totale dissolution, que vous savez inéluctable.

          Mais pourtant tout à fait conscient de vos états divers et souvent opposés, vous ne craignez pas du tout ce qui va suivre. Petit veinard !

          Mais, ceci n'est pas une excellente raison. Car vous ne vous souvenez pas, ou plutôt vous ne voulez PAS vous souvenir que votre mission est de tuer tout… tout le monde… à la hache…  pour finalement, en finir par vous exécuter vous-même.

          Pourtant, quelque part… dans vos fiches perforées… vous gardez l'idée terrifiante que votre destruction est encore plus vivante que votre prochaine étape, même constructive.

          Parce que vous tuez avec passion et folie. C’est votre truc…

          Mais on peut toujours faire mieux, n'est-ce pas ? Et avec plus de raffinement, en éliminer davantage. AH ! ! Que c'est bon d'être l’Assassin ! Vous ne pourrez jamais faire mieux.

Votre caractère :

          Une grande connaissance de vous-même, et une lucidité brillante, vous classent parmi les plus grands. Hélas, vous ne pouvez agir que dans la destruction. Quel dommage !

          Sciemment, froidement, rapidement, vous vous précipitez sans crispation, vers une fin que vous savez inéluctable. Si bien averti, vous devriez avoir peur ? Et bien non ! Pourquoi ?

          Grâce à l'oubli.

          Pourtant quelque part, dans vos fiches perforées, vous gardez la notion pure et dure de votre destin : « Vous tuez ce que vous êtes, ce que vous aimez, ce que vous savez ». Vous êtes l'assassin à l'état pur, plus qu’impur…

Les élans de votre cœur :

          AMOUR ET HAINE ? C'est la même chose. Vous pourriez décider que votre fiancé(e) vous ressemble, et imaginer de vous tuer tous les deux ensembles ? Pourquoi pas ? Ou au contraire rêver de la tuer en pauvre personne qu’elle est, et qui serait alors, une victime consentante ou non.

          Mais pourquoi faire? Pour vous, l'autre n'existe pas. Ses états d'âme n'existent pas. Ce n'est qu'un être humain à éliminer. Vite ! Vous êtes un ASSASSIN ! Par pureté, par goût de nettoyage. Oh vite, qu'on en finisse, de vous, de vos copains, fiancé(e), famille, patrie, planète...

Votre intellect :

          LECTURES : « Pas d'orchidée pour Miss Blandish ».

          OU ENCORE : « L'assassin viendra à l'aube », « Docteur Petiot », et « M. Lendru ». « A mort les zombis ». 

          Dans l'ensemble, toute la collection rouge et noire des polars de série noire, blême, exsangue... doit faire l’affaire…

Vos distractions :

          Dans l’ENFANCE ? Arracher les ailes des mouches, épingler les papillons, pousser le fauteuil roulant de grand-père dans les orties, voilà les occupations et distractions saines qui préparent bien votre avenir d'Assassin.

          On peut aussi passer à des chose plus sérieuses. Par exemple, jouer à Terminator, à Massacre à la tronçonneuse, à l’harcèlement sexuel...

          Vous n'avez qu'à regarder les feuilletons américains.

Travail :

Engagez-vous aux Restos du Cœur. Ouf !  Vous serez en terrain inconnu…

A table :

          Vite le poison ! On est obligé de vous retirer les couteaux, les fourchettes, la pelle à tarte que vous agitez violemment en direction de vos victimes qui sont très nombreuses à vos yeux.

          Vous n'avez pas une très grande sensibilité vis à vis de vos proies. N’importe quelle arme fait l’affaire…

          C'est pour cela que vous êtes l'Assassin des grandes profondeurs.

          Sans quoi, vous seriez le diable, ou Isabelle Adjani dans l'été meurtrier. Mais en attendant, n'oubliez pas que vous êtes à table. Contenez vos instincts assassins… au moins jusqu'au dessert… par politesse.

          Et voilà un bon plan de table pour rigoler avec les voisins :

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