Samedi 10/12/2011. Le Bouffon, le Capricieux, le Cahoteur
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PERSONNAGE INSTANTIEL 353.
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LE BOUFFON
Tu sembles très surpris de ne pas pouvoir te détruire, malgré tous tes efforts. Pourtant tu en as les moyens. Tu possèdes l’intelligence, la force. Tu sais que tu as le désir de te supprimer définitivement et en beauté. Tu fais parfaitement la pirouette de la mort. Mais tu es toujours là.
La vérité est que tu ne veux pas réfléchir, ni en terme de pesée, ni en terme de degré, ni en terme de valeur. Tu te sers d’une nullité de positionnement, pour dilapider tes réserves et rejoindre cette décision de VRAIMENT tout détruire.
Sauf TOI. Pourquoi ? Au point où tu en es ? Et bien pour que tu puisses continuer à détruire encore et encore et plus. Et mieux.
JUSQU’AU DELA DES LIMITES
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PERSONNAGE INSTANTIEL 213.
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Oh le méchant enfant ! Il casse tous ses jouets. Il détruit tout.
TU ES INFERNAL !
Il faut te fuir en ce moment ! Tu n’as aucune morale, aucun jugement de valeur. Seul existe ton bon plaisir. Sollicité par tout le monde, à cause de ton séduisant charme capricieux, tu réponds à chaque amabilité, par un coup de fouet bien appliqué.
Heureusement, ce ne peut pas durer. Ivre de tocades, coups de tête, lubies, méchancetés, cruautés et taquineries en tous genres, tu descends en tourbillons dans les chutes libres d’un enfer d’acidité.
Mais tu sais que cela va cesser. Tu vas disparaître, pour renaître en un autre personnage, neuf, différent. En attendant ? Oui ! Bonjour les dégâts ! Et puis, qui nous dit que tu ne vas pas revenir installé dans un individu pire ?
OU, AU PIRE, LE MEME ?
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PERSONNAGE INSTANTIEL 253
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N’es-tu pas fatigué de te sentir vivre un coup sur deux ?
Tu raisonnes comme un sac de pommes de terre troué, chaôté dans une fausse brouette transparente et de plus inexistante. HORREUR !
Et puis, voilà que, déjà pas gâté par la nature en ce qui concerne le concret pur et la précision, tu te mets à faire de la DESTRUCTION.
La brouette déjà invisible, vient de s’évaporer complètement. Le sac répand ses faux tubercules sur une chaussée infernale, qui les fait disparaître avant de se faire effacer elle – même par toi.
Et dans ces inexistences cahotantes, tu t’EVANOUIS sans souffrance.
CIRCULEZ, Y A RIEN A VOIR.
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