L\\\'Enfant qui venait du futur

Lisbeth. Samedi 30/07/2011 Retour à Paris.

                                                                                                                                 

 

                                                                     

 

Un monde du Futur équilibré et harmonieux existe.

Une vision n’est utopique que tant qu’elle n’a pas

Encore été réalisée.

 

 

Bar m’a déposée sur un aéroport près d’Orly. J’ai pris un taxi. Je viens d’arriver à la maison. Soit disant c’est l’été. Mais il pleut comme bœufs qui pissent et il fait un froid de canard. Je n’ose tout de même pas allumer un feu dans ma cheminée, au mois d’Août ! 

 

 

A peine entrée dans le living, le téléphone a sonné. C’était Frank. Il s’étonnait de ne pas avoir pu me joindre depuis huit jours. Son inquiétude s’est traduite par des cris de colère… « Et qu’on ne sait pas ce qui avait pu m’arriver !… Et que si nécessaire, personne n’aurait su quoi faire !… Et qu’il s’était fait un sang d’encre… Et que ce n’était pas une façon d’agir ! !…

 

 

Bref il arrivait dans les minutes suivantes.

 

 

Je n’avais plus qu’à me résigner. Faire un bon feu dans la cheminée, comme d’habitude. Préparer un « En – cas de biscuits, eau du robinet », pour accompagner la bouteille de cidre ou autre, qu’il va amener et boire seul comme d’habitude, puisque je ne bois pas.

 

 

En l’attendant, je suis allée sur mon Blog... Et que vois-je ? Mimi  a balancé toute l’histoire de l’enlèvement d’Emilie, alors que je ne voulais pas qu’elle le fasse sans me le dire. Je suis furieuse….

 

 

Finalement, il faut que j’arrive à me dire que je m’en moque. Est-ce important de savoir que des gens que je ne connais pas vont apprendre dans le détail, que j’ai créé une IAP, qui n’a jamais intéressé personne. Ce qui me surprend est de découvrir que plus de cent lecteurs se connectent tous les jours, et depuis un long moment. Autre interrogation : Personne ne me répond, à part une fille qui m’a dit qu’elle raffolait de l’histoire d’Ulysse et des Voyageurs du Temps.

 

 

Donc, pendant que je tape, vous êtes en train de me lire et je ne sais pas qui vous êtes, ni  pourquoi ce que je vous raconte vous intéresse… Etes-vous les mêmes à revenir tous les jours ?

 

 

Ou bien êtes-vous cent nouveaux chaque jour ? Ainsi, si vous ne revenez pas, c’est parce que l’histoire ne vous plait pas ? Vous auriez juste été alléchés par le titre : « L’Enfant qui venait du Futur » et après vous avez été déçus ?

                                                                                                                                                      

 

Je me suis même imaginé qu’un seul lecteur aurait pu venir jeter un œil, cent fois par jour. Mais Antoine, le webmaster de notre Groupe « Futurable3000 », m’a appris que ce n’était pas possible. En effet, le robot reconnaît les ordinateurs et ne les comptabilisent qu’une fois par jour, même s’ils reviennent plusieurs fois.

                                                                                                                                                    

 

Alors, si vous êtes si nombreux à vous intéresser à la possibilité d’une Ville du Futur positive et équilibrée, pourquoi ne viendriez-vous pas m’aider à la créer ? Il n’y a qu’à faire passer le message qui dit comment faire. C’est simple ! En effet, tout repose sur une seule chose : la violence. Si on pouvait supprimer les guerres, les conflits, tout deviendrait idéal.

 

 

Il se trouve que c’est facile comme bonjour. En résumé, pour comprendre le pourquoi de la cacophonie générale, savons-nous ce qui génère la violence ? C’est l’instinct de propriété. Si on apprenait aux enfants que rien ne leur appartient en propre et qu’en même tout est à eux parce qu’ils peuvent en jouir chaque fois qu’ils le désirent, ils n’auront plus besoin d’entasser les choses.

 

 

Alors on pourra se sentir plus libre. Comme le disait notre grand-mère, ma chère Granie : « Provision, destruction ».

 

 

Depuis le début des temps, le drame de la vie sur la Planète est cette brutalité qui agit à tous les niveaux, sur tous les plans, territoriaux, familiaux, éducatifs, psychologiques, philosophiques, psychologiques, et dans toutes les classes sociales de tous les peuples ou ethnies.

 

 

Aucun discours n’arrive à résoudre les imbroglios qui résultent des échanges obscurs qui se font journellement entre individus, sociétés, nations. Le fautif est l’être humain qui, depuis qu’il a commencé à raisonner, a préféré utiliser la forme de pensée dualiste, plus confortable pour les dirigeants et plus facile à suivre pour ceux qui acceptent d’être soit dirigés, soit qui décident de se rebeller. Ils n’ont tous qu’un seul choix : Etre pour ou être contre.

 

 

Les autres, ceux qui aimeraient pratiquer une façon de penser non duale, n’ont aucune chance d’être entendus. Réfléchir, même pour ceux qui en font profession, est trop pénible et surtout trop choquant, dès l’instant où l’on sort des sentiers battus. Déjà, la communication la plus simple est si ardue, avec tous ces mots à double, triple sens.

 

 

Y a-t-il une solution ? Oui. L’éducation peut seule créer dès le plus jeune âge, une société de non violence, avec en complément l’apprentissage d’une forme de pensée comprenant à la fois, la clarté primaire du dualisme et la subtilité de ses compléments échappant au dualisme.

 

 

Est-ce réalisable ? Tant que ce n’est pas réalisé, on n’a qu’à attendre.

 

 

Et justement, en attendant, je me demande bien pourquoi je fais tout ce boulot. Pourtant c’est simple, cela me donne simplement la possibilité de préciser ma pensée. Plus j’agite les gens, plus j’apprends. Et plus c’est amusant. Voilà le pourquoi de ce Blog, finalement.

 

 

Quand Frank a débarqué, comme je n’étais pas prête, je craignais le pire, mais il était d’une humeur charmante et je me suis remise à adorer sa compagnie. Son dynamisme est si entraînant,  ses plaisanteries sont si drôles que j’en redemande. C’est le meilleur copain de rigolade que j’ai jamais eu. Malheureusement, bien qu’il soit très proche de ma façon de voir, il ne comprend pas ma façon de penser. Il ne supporte pas que je cherche à lui expliquer comment je raisonne. Il ne veut surtout pas que je lui demande à quoi il pense. Cela l’énerve au plus haut point.

                                                                                                                                                        

 

Mes perpétuels « pourquoi », ma manie de vouloir décortiquer le moindre détail le rendent fou. Pour lui, ou c’est blanc, ou c’est noir. C’est tragique… C’est un dualiste. Pourtant, à le voir partant pour l’aventure, je m’imagine toujours qu’il est mon alter ego. Je crois que, comme moi, il vit « pour et par l’instant ».

 

 

Pas du tout. Il projette, il prépare, il est directif et il veut que tout soit fait dans l’ordre et la perfection. Pourtant il investit complètement tous les instants de sa vie. Mais hélas, il ne sait pas traduire cette sensation en mots, et penser que chaque moment puisse être coupé du précédent, comme du suivant. C’est mission impossible pour lui.

 

 

 

D’abord, il voudrait savoir ce que c’est qu’un « Instant » et quelle est sa durée. Ce que j’essaie de lui expliquer est pour lui, du chinois. Un jour je lui ai raconté mes débuts à la Faculté  de Philosophie, Psychologie, Sociologie d’Aix en Provence. C’est une aventure qui m’a marquée,  mais je la lui raconterai plus tard, à un moment plus favorable.

 

 

Pour l’instant, il me relate ce qui s’est passé dans notre travail commun. Il m’apprend qu’il a été obligé de faire tout le boulot à ma place. En effet, nous travaillons ensemble depuis mon arrivée à Paris, dans le domaine de la communication. Comme nous sommes des « free lance », nous pouvons nous remplacer.

 

 

Frank a voulu savoir ce que j’avais fait et où j’étais allée pendant ces derniers jours. Je lui  ai conseillé alors d’aller voir mon Blog. J’avais agi de même avec Fred, lorsque je l’avais  retrouvé en 2008. Mais Frank n’est pas un lecteur. Trois lignes le font bailler.

 

 

Nous avons bavardé un moment. Puis il m’a dit qu’il partait camper quelques jours avec des copains et qu’il me proposait de m’emmener. C’est tout ce que j’aime. Bien qu’il pleuve à torrents, je suis partante. Demain matin je me mets au vert, c’est ce nous avons convenu d’un commun accord, et avec enthousiasme.

 

 

Je ne taperai plus sur ce Blog, pendant au moins quinze jours. Mais à mon retour, je sais que je pourrai mettre en place, la phase trois de toute cette histoire. Vous verrez que c’est la plus folle. J’ai hâte de m’y mettre.

 

 

En attendant, je vous souhaite à tous, de vous détendre autant que moi, en ce froid mois de Juillet, que vous soyez restés à Paris, ou partis vers des climats plus favorables.

 

 

A bientôt….  

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 



30/07/2011
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