L\\\'Enfant qui venait du futur

Lisbeth. Mercredi. 30/11/2011. L’intrus, ou l’homme qui valait trois milliards.

 

 

 

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          J’étais en train de lire un article fantastique sur l’avenir de l’homme bionique. Je rêve. France 2, avait paraît-il fait un reportage sur le futur de l’humanité. Je recopie :

 

«  ETUDE  D’UN   HOMME  PRESQUE  PARFAIT ».

 

          --  « Nous sommes capable de donner naissance, au premier homme bionique, Steve Austin deviendra cet homme », lançait le générique de la série : L’homme qui valait trois milliards. Fantasme numéro un de la science-fiction, la création d’êtres supérieurs alimente le marché de « l’amélioration » de l’être humain. Corps parfait et sans âge, cerveau infaillible, implants…

 

          A terme, c’est l’immortalité que visent génétique et sciences cognitives. Après la 3D et sa réalité augmentée » (récemment apparue dans notre quotidien), les progrès de la science sont tels qu’ils permettent d’imaginer un être humain « augmenté ».

 

          Et si le rêve d’un être hybride dont on changerait les pièces défectueuses par des prothèses bioniques n’était pas si loin d’être réalisé ?

 

          « Un homme presque parfait » fait le point et aborde les aspects prometteurs et inquiétants (tri des embryons, clonages…) de l’HOMMO  SAPIENS. Passionnant.

 

          Fin de l’article sur cette émission. Mais je rigole ! ! Ils en sont encore là. Qu’ils viennent donc dans ma Ville LURES du Futur, éblouissante de sa beauté des années 3000. Pourquoi faut-il que les humains de cette époque dégénérée aient si peur de l’avenir et de ses clones. C’est beau, au contraire, de voir que nous serons capables de nous reproduire dans toute notre diversité, sans songer à la performance, à la pureté de la race. Tous les genres humains seront représentés, avec tous les métissages possibles.

 

          Quand à cette poursuite de l’immortalité pour « SOI » ! ! Quel intérêt. On vivra longtemps. On pourra vivre éternellement si on le désire et passer à autre chose si on le désire aussi. D’ailleurs la découverte de nouvelles cellules régénérantes, inhérentes à notre propre peau est en train de révolutionner le marché.

                                                                                                                                          

           Car le voilà bien le problème. Le marché. On a peur de voir se lever l’Hydre des grandes concussions. On prévoit déjà la bataille autours de puissances mettant en place le trafic des naissances. Bien sûr.

 

     v     Mais ce n’est pas comme cela qu’il faut voir l’affaire.

 

           Restons optimistes. Un article dans le Journal de la Science parle de la Fontaine de Jouvence. Celui-ci lance une nouvelle au sujet du rajeunissement.

 

           --  « Depuis des milliard d’années l’homme cherche, avec quelques infortunes il faut bien le reconnaître, le Saint Graal, appelée aussi Fontaine de Jouvence. Et bien désormais, c’est fait. Enfin presque.

 

           Mais déception pour les machos, misogynes, et sexistes, ce n’est pas un homme qui a      fait cette grande découverte, c’est une femme ! En effet qu’en 1985, Elisabeth Blackburn une biologiste moléculaire, a décidé de chercher à savoir quel était le rôle de la « Télomèrase », un enzyme qui a la propriété de protéger et de rallonger les « Télomères ».

 

           Au départ, il faut savoir ce que représentent les « Télomères », qui sont aux Chromosomes ce que les embouts de lacets sont aux lacets. Tout le monde sait qu’aux extrémités des lacets, les fibres qui sont normalement en coton sont réunies et soudées entre elles, par de la colle, un embout de plastique, parfois les deux. 

 

           Et bien, au fil du temps, cet embout s’abîme et le bout du lacet va s’effilocher. Chacun de nous a sans doute connu cette aventure, au moins une fois dans sa vie. L’histoire se passe exactement de la même manière pour les « Télomères ». Ils s’usent avec le temps, de façon identique. Mais eux, en plus de l’effilochage, ils raccourcissent.

 

           On pourrait minimiser l’affaire. Mais non, surtout pas. Cet effilochement est vital. Car les « Télomères » ont un rôle de protection du chromosome, rôle qui lui-même est d’ordre capital pour la cellule qui l’héberge. Et ce raccourcissement a, semble-t-il un rapport direct avec la durée de vie de la cellule.

 

           En gros, le rôle des « Télomères » est de remplir en quelque sorte, l’emploi de « compteur d’unité ». Il faut savoir que chaque cellule est programmée de la naissance à la mort pour se reproduire un certain nombre de fois, variable en fonction de la cellule.

 

          Lorsqu’une cellule est prévue pour se régénérer cinquante fois, les « Télomères » vont se détériorer au fur et à mesure de ces duplications. A la cinquantième fois, elle enverront un signal à la cellule concernée qui stoppera ces reproductions, entraînant sa propre mort.

 

           Dans un premier temps, Elisabeth Blackburn reconnaît qu’une des causes de cette dégradation est le stress. Il semblerait être la principale raison de cette destruction. Cependant, la biologiste se voyait mal, après quinze années d’études sur le sujet, se contenter de proposer des cours de yoga pour que les gens puissent vieillir moins vite et surtout rester en bonne santé.

 

           Elle n’avait naturellement rien contre les disciplines anti-stress. Mais elle craignait que ce constat ne soit pas assez scientifique pour ses confrères. Aussi, elle s’orienta finalement dans une autre voie, en cherchant tout simplement une colle de protection pour les « Télomères ».

 

           Si une telle découverte pouvait empêcher leur effilochement et par la même occasion ralentir le raccourcissement de leur durée de vie, cela rajouteraient quelques années de bonne santé à l’espérance de vie prévue ?

 

           A partir de là, son groupe de travail et elle, trouvèrent une enzyme capable de réaliser cette merveille. Mais quelle ne fut pas leur surprise de constater, à la stupéfaction générale, que non seulement cette enzyme stoppait la détérioration des « Télomères », mais que de plus, l’enzyme miracle qu’est la « Télomérase », réparait en les rallongeant ces « Télomères » qui, par la même occasion prolongeraient la durée de la vie, en supprimant les maladies liées à la sénescence.

 

           Afin de prouver le bien-fondé de ses recherches, Elisabeth Blackburn mit à contribution les membres de sa famille. Ceux-ci, depuis des années expérimentaient sur eux, les effets de cette enzyme. Ils se portaient tous comme un charme et la plupart d’entre eux faisaient du sport après plus de quatre vingt ans. Leurs rides avaient complètement disparu.

 

           Un vrai miracle ? Oui et non, car l’apport de « Télomères » stoppant le vieillissement, favoriserait peut-être la naissance de cancers chez les sujets prédestinés. Il n’y a plus qu’à mettre au point l’éradication des maladies les plus invalidentes, et on pourra voir à l’arrivée du Marathon de New York, de jeunes vieillards dont l’âge friserait les cent quatre vingt ans et plus.

 

http://karfa93.blog4ever.com/blog/lire-article-541049-3260205-la_fontaine_de_jouvence.html 

         

          Auteur de l’article : Antoine de Saintclair, d’après les informations de : 

 

http://www.journaldelascience.fr/biologie/articles/des-chercheurs-auraient-reussi-rajeunir-des-cellules-de-centenaires-2375           

           Je rajoute moi, Lisbeth, dans ce blog qui dans ce chapitre et avec beaucoup d’autres, est particulièrement aride et ennuyeux, le problème de la « Sérotonine ». Cette substance du groupe des « Catécholamines » joue un rôle de médiateur chimique, au niveau de certaines synapses du système nerveux central. Dixit « Je sème à tous vents » par le petit Larousse Illustré.

 

            Cette « Sérotonine » est considérée depuis longtemps, comme douée de pouvoirs de rajeunissement et de protection de la santé. Or le bonheur est censé participer à sa fabrication. Là, c’est clair ! Je m’y retrouve.

 

            J’ai toujours dit depuis mon enfance, que je suis venue sur terre pour rigoler et que je ne veux rencontrer que des gens qui ont envie de s’amuser…. Dans la mesure du possible, bien sûr ! Je rejoins là, le grand philosophe, dont j’ai oublié le nom, qui disait :

 

            --  « J’ai décidé d’être heureux, parce que c’est bon pour la santé. »

 

            Point barre et à la ligne….

 

 



30/11/2011
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