L\\\'Enfant qui venait du futur

TON  PERSONNAGE  INSTANTIEL : 262

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HAMLET.

            Tu es en train de faire la mise au point d’une position très incertaine. Elle concerne la sensation que tu as de toi-même. HORRIBLE !

            Le résultat est complètement gazeux. Tu manœuvres glauquement dans une sorte d’ANTI – PENSEE. La question est la suivante :

            --  Veux-tu penser, ou ne pas penser ? Etre ou ne pas être ?

            Tu as envie de faire quelque chose d’actif . OUI. C’est très bien. Mais le peux-tu ? En ce moment, personne ne peut répondre, pas même toi. Ce qui est sûr, c’est que tu fais de la mise au point. De quoi ? On ne sait pas. Or, bien sûr, ce qui n’existe pas pour nous, est peut-être vrai ailleurs.

VOILA  POURQUOI  VOTRE  FILLE  EST  MUETTE !

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TON  PERSONNAGE  INSTANTIEL : 224.

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L’INCERTAIN.

            Tu es incroyable ! Tu veux affirmer à la fois, que TU  ATTENDS et que TU  N’ATTENDS PAS ! Pourtant tu sais bien que tu n’es qu’une attente perpétuelle. Ne trouvant aucune solidité en toi, ton seul recours est l’insouciance. Avec raison tu te répètes :

            --  Ou je vais attendre de plus en plus, ou j’attendrai encore plus.

            De ce pas, tu vas arriver à une sorte d’énervement qui risque de te faire exploser. Ce que tu ne veux à aucun prix.

            Tu hésites encore, incertain sur la conduite à tenir, léger, adulte et fluide en même temps. Tu es a – ga – çant  pour tout le monde, sauf pour toi.

C’EST AU MOINS  DEJA  CA.

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TON  PERSONNAGE  INSTANTIEL : 162.

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L’INCONNU.

            Tu es un vrai point d’interrogation. On croit  que tu es là. Tu donne l’impression de savoir où tu vas. Tu as l’air de réfléchir intensément en notant tout ce qui se passe autour de toi, car pour noter, tu notes.

            Tu ne fais même que ça. Poussé par ton caractère de rigueur extrême tu fais des relevés insensés. Mais tu mets tes mises au point en doute. Jusqu’à l’exaspération. Tu ne peux jamais être sûr de rien, surtout pas de ton savoir.

            De cela, tu es absolument sûr. Et comme dans la chanson de Jean Gabin, tu sais enfin que plus tu sais, plus tu sais que tu ne sais pas. Un seul doute pourtant :

POURQUOI  ce QUE  TU  SAIS  EST un SAVOIR et NON  PAS une SCIENCE?

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